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Une comédie de Lautner écrite par Bertrand Blier, ça annonce quelque chose de très fort. Et c'est le cas. C'est bien la première fois que je vois un film où l'histoire et les dialogues de Blier sont quasiment différents de ce qu'on trouve dans ses propres films, même si on retrouve des éléments typiques de son style. Lautner ajoute un ton burlesque et absurde qui fonctionne ( la bagarre à la ferme orchestrée comme un ballet ), certaines répliques sont tordantes et les situations accentuent l'inattendu. On ne peut pas être déçu.
Une excellente surprise. Il s'agit d'une comédie policière complètement déjantée et qui fonctionne parfaitement bien. Il y a des moments de franche rigolade (le petit rôle joué par Rufus est irrésistible). Bien joué, surprenant et divertissant !
Ce qui me fait marrer, c'est ceux qui qui nous disent gentiment "à voir pour les dialogues d'Audiard". Or ce dernier n'a pas participé au film, les dialogues sont de Bertrand Blier (le fis de Bernard) et sont excellent.
Ce qui me fait marrer, c'est ceux qui qui nous disent gentiment "à voir pour les dialogues d'Audiard". Or ce dernier n'a pas participé au film, les dialogues sont de Bertrand Blier (le fis de Bernard) et sont excellent.
En 1971, Georges Lautner était déjà l'un des noms ronflants de la comédie populaire française. Depuis le triomphe (public bien sûr, pas critique) des "Tontons Flingueurs". Après un passage dans un registre différent avec "La route de Salina" n'ayant pas débouché sur grand chose, le cinéaste revenait à ses amours. Pour "Laisse aller... c'est une valse", Lautner s'entoure de quatre comédiens populaires de l'époque : Jean Yanne, Mireille Darc, Michel Constantin et Bernard Blier. Ici, l'histoire passe au second plan, ce qui compte, c'est le jeu d'acteur. Et de ce côté là, on n'est pas déçu. Tous s'en donnent à coeur joie. Avec pour moi, une petite mention spéciale à Michel Constantin, grande carcasse un peu penaude. Très sympa.
voila un film intéressant par son déroulement et au tempo magistralement adapté, avec en plus un casting de rêve !!!
Magnifique film. Des personnages extravagants, une intrigue intelligente, et une mise en scène ultra moderne. Malgré une chute de tension vers le quart d'heure final, le film tient en haleine du début à la fin, en multipliant les scènes surréalistes et absurdes, pour des moments de cinéma inexistants ailleurs. Après ça, on se demande perplexe comment a été possible un déclin cinématographique, alors qu'existe un patrimoine aussi riche et intelligent.
Une gentille comédie avec de supers acteurs , à voir pour les dialogues d'Audiard .
Un film marrant mais qui s'oublie vite! Mais on passe tout de même en le regardant.
bsalvert
Une comédie datée mais qui fonctionne grace aux acteurs efficaces. Un moment des distraction familiale,
Entre son premier long-métrage de fiction, film amateur en noir et blanc, et son premier chef d'oeuvre, "Les Valseuses", Bertrand Blier s'est associé a un grand nom du cinéma français, Gerard Lautner, avec qui il signe le scenario de "Laisse Aller... C'est Une Valse", réalisé par celui-ci en 1971. L'association Blier/Lautner ne pouvait que faire des étincelles, ce qui a donc bien sur été le cas... On est face a une saisissante série noire burlesque aux dialogues terriblement bons et aux acteurs extraordinaires (Jean Yanne, Mireille Darc, Bernard Blier... J'en passe et des meilleurs). Une référence en matière de polar comique français, réalisée par un des maitres du genre !
Disons le, "Laisse aller... c'est une valse" est une série B. Les effets sont hyper casse-gueule, le film a vieilli, il n'échappe pas à la cruelle règle des petites productions françaises des années 1970. Seulement là, ce n'est pas avec consternation que l'on regarde ce gloubi-boulga étrange. À vrai dire, on s'éclate totalement. Entre les situations cocasses, l'humour noir, et les dialogues, on se fend la poire, et c'est avec grand plaisir que l'on voit Blier, Yanne, Constantin et Darc se prendre au jeu de cette histoire qui part dans le non-sens absolu, mais jamais dans la bouffonnerie sotte et chiante. Et puis derrière, il y a une super musique, quelques très bonnes trouvailles et effets de mise en scène, ainsi que beaucoup de bonne humeur. Jubilatoire, et réjouissant. "Si vous avez des couilles, il faudra les montrer!"
Laisse aller… c’est une valse est une bonne comédie à la française de Georges Lautner. La mise en scène du réalisateur reste classique et le scénario en lui-même n’a rien d’original. Mais l’humour fonctionne bien et le spectateur passe un très bon moment. De plus, les acteurs comme Jean Yanne, Mireille Darc ou encore Bernard Blier sont convaincants dans leurs rôles.
Michel (Michel Constantin) et Serge (Jean Yanne) se sont connus en prison et la quittent à un mois d’intervalle. Serge a caché des bijoux volés, et compte les vendre après avoir réglé son compte à sa femme (Mireille Darc), coupable de l’avoir fait arrêter.
Dans l’œuvre de Lautner, il y a des hauts et des bas, en dépit du fait qu’il applique souvent la même recette : réaliser un film de gangsters qui ne se prend pas au sérieux, mélangeant scènes d’actions et scènes burlesques. La vraisemblance de l’intrigue importe alors peu, mais dans cet opus, on pousse le bouchon trop loin. De plus, l’humour est d’une lourdeur permanente, les gags, à quelques exceptions près, semblant étudiés pour faire rire des enfants. S’ajoutent à l’ensemble des dialogues assez mauvais. Dans un tel contexte, on semble demander aux acteurs de faire ce que le public attend d’eux, à savoir ce qu’ils ont déjà fait souvent, trop souvent, donnant une impression de déjà vu. Les quelques trouvailles de la mise en scène ne peuvent sauver l’ensemble. Si Lautner était le cinéaste des séances du samedi soir, il y en a qui à l’époque ont dû avoir des réveils pénibles, comme l’aurait écrit Audiard, malheureusement absent du générique.
Dans l’œuvre de Lautner, il y a des hauts et des bas, en dépit du fait qu’il applique souvent la même recette : réaliser un film de gangsters qui ne se prend pas au sérieux, mélangeant scènes d’actions et scènes burlesques. La vraisemblance de l’intrigue importe alors peu, mais dans cet opus, on pousse le bouchon trop loin. De plus, l’humour est d’une lourdeur permanente, les gags, à quelques exceptions près, semblant étudiés pour faire rire des enfants. S’ajoutent à l’ensemble des dialogues assez mauvais. Dans un tel contexte, on semble demander aux acteurs de faire ce que le public attend d’eux, à savoir ce qu’ils ont déjà fait souvent, trop souvent, donnant une impression de déjà vu. Les quelques trouvailles de la mise en scène ne peuvent sauver l’ensemble. Si Lautner était le cinéaste des séances du samedi soir, il y en a qui à l’époque ont dû avoir des réveils pénibles, comme l’aurait écrit Audiard, malheureusement absent du générique.
Dans ce vaudeville policier, Georges Lautner, aidè par ses coscènaristes et dialoguistes (ici, un jeunot nommè Bernard Blier) a vraiment un sens de l'humour-dèrision chaleureux...Ici encore, on est en plein polar-dèlire! Un groupe de trois joyeux malfrats (Jean Yanne, Mireille Darc et Michel Constantin campent un trio parfait) sont traquès par l'opiniâtre commissaire Bernard Blier! La très belle ville d'Arras est même reprèsentèe ici avec une certaine nostalgie passèe, puisqu'on y voit sa cèlèbre Place des Hèros, à travers ses rues piétonnes et ses pavès! C'est drôle, enlevè, insolent, rafraîchissant! Un p'tit classique des annèes 70, traitè comme une bande dessinèe...
Sympa mais pas fendard, comme souvent avec Lautner, plus chanceux que talentueux...
Ennui certain à la vision de ce film qui manque cruellement de rythme. Quelques répliques font mouches, quelques acteurs sont bons (Yanne, Constantin), d'autres très mauvais.
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