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septembergirl
607 abonnés
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2,0
Publiée le 18 décembre 2013
Un film d’animation expérimental au concept intéressant et à l’originalité visuelle. Cependant, le graphisme de la réalisation, créé par procédé rotoscopique, devient vite désagréable et les dialogues, constitués essentiellement de différentes réflexions philosophiques, paraissent interminables. Une réalisation certes unique mais avant tout ennuyeuse !
Plus qu'un simple film, "Waking Life" est une véritable expérience, autant dans le fond que dans la forme. On se sent par moments enseveli sous la masse d'informations qui nous remplit le cerveau sans répit, mais l'équilibre est finalement parfait d'un bout à l'autre de ce long-métrage. Différents styles graphiques sont explorés ainsi que différentes visions du sens de la vie. On se croirait vraiment dans un rêve, et s'il est une chose que je tiens pour sûre, c'est que le rôle premier du cinéma est avant tout de nous faire rêver...
Un film philosophique en dessins animés. L'étude du comportement et du conditionnement humain à travers la réflexions de différentes personnes (Professeurs, essentiellement). Des questions que tout le monde se pose sur les choix, les actions et les parcours de chacun fait dans la vie. Ce n'est pas un film, c'est un brainstorming de réflexions que tout le monde a déjà eu et qui n'amène aucune réponse.
Encore peu connu du public au début des années, le futur réalisateur de la saga Before ou encore de Boyhood signera un film expérimental Waking Life. C’est en utilisant le roboscopie que son film restera unique, bien qu’il réutilisera le procédé pour A Scanner Darkly en 2006. La rotoscopie est une technique cinématographique qui consiste à relever image par image les contours d'une figure filmée en prise de vue réelle pour en transcrire la forme et les actions dans un film d'animation. L’histoire raconte celle d’un homme qui s’endort et se retrouve à rencontrer diverses personnes pour philosopher sur le sens de la vie. Malheureusement le film est bien trop bavard. Les dialogues ne sont qu’une masturbation intellectuelle pour bobos citadins qui n’ont rien de mieux à faire que de penser et débattre dans le vide. Alors que l’image nous séduisait, les répliques prétentieuses nous ont ennuyés. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
C'est le neuvième film de Richard Linklater que je vois et malgré tout j'ai bien du mal à saisir l'ensemble de son cinéma. Si j'identifie une rupture au tournant des années 2000, Linklater est un cinéaste qui m'échappe encore, et qui me surprend. Dans beaucoup de ses films. Waking Life n'échappe pas à la règle, c'est un film étrange, une démarche qui m'a parfois fait penser à Slackers, mais qui pousse plus dans une réflexion. Passons rapidement sur l'animation qui est quand même bien moche - ah ok, c'est fait exprès - pour malheureusement conclure sur le fait que Waking Life ressemble malgré tout à un projet fait à la va vite par des étudiants de psycho. Dommage.
fait entierement sur illustrator et photoshop , ce film gadget trés vialin vous séduira si vous êtes encore à la fac et que vous n'arrivez pas à passer votre puberté. Sinon les reflexions "philosophiques" souvent incompréhensibles et interminables vous sembleront tout droit sorties d'un croisement improbable entre le journal "Cosmopolitan" et une revue publiée par le CNRS...
Linklater à tout compris, pour rendre un film de parlotte intéressant il suffit de subjugué par l'image... Bon c'est moche, certes, mais subjuguant tout de même.
Film philosophique et expérimental qui illustre à lui seul le terme "masturbation intellectuelle". On parait tellement intelligent lorsqu'on dit que l'on a aimé ce film, ça fait tellement bien... Mais moi, je m'interroge sur sa capacité à nous divertir et à nous offrit un véritable spectacle? Et, il faut être honnête, ce film est pompeux à souhait, ennuyeux à mourir. L'animation de "Waking Life" utilise la technique de la rotoscopie (déjà, je déteste ça). Les décors et les personnages sont en perpétuel mouvement, ce qui est très désagréable. En ce qui me concerne, ce film m'a donné la nausée et un mal de crâne incroyable. L'histoire, s'il y en a une, est incompréhensible, submergée par des minutes interminables de monologue développant les grands principes d'une philosophie de base, qui n'intéresse personne, ponctuées de scène politiquement incorrecte (à l'image du jeune homme qui s'immole par le feu, simplement pour exprimer son désaccord avec la société, ce qui est tout à fait ridicule). L'image sautille, remue, comme un morphing permanent, au sacrifice du confort visuel pour le public. Un vrai supplice pour le cerveau. En conclusion, ce film réunit tout ce que je déteste dans un long métrage.
Un trip arty qui a le mérite d'expérimenter mais passé les premières minutes, on a tendance à s'endormir devant ces longs tunnels de dialogues la plupart abscons.
Satyre sur le vide abyssal qu'apporte la réflexion unilatéral d'une uvre, en l'occurrence des grands maitres passés qui donnent le rêve présent. Film qui se prend à son propre piège, qui essaye de nous emmener avec lui dans son auto complaisance. Paroxysme de l'idée jusqu'à sacrifié le film en auto-suicide ? Emétique, hermétique ,le résultat est répulsif.
Le coté graphique que j'avais déjà vu dans un autre film n'apporte pas grand chose à mon avis. Sinon le dialoguiste c'est régalé voilà un film idéal pour réviser son bac philo. Intéressant mais mais il faut rester un peu concentré pour ne pas décrocher par moments.
Un très bon film aussi bien dans la forme que dans le contenu,un véritable film expérimental qui a le mérite de nous interroger et dont les dialogues sont excellents!!
Waking Life est un film d'animation de Richard Linklater (2001) qui utilise le procédé dit « rotoscopique », tourné avec une caméra numérique, les images sont ensuite retouchées en infographie. Les acteurs réels (Ethan Hawke, Trevor Jack Brookes) apparaissent à l'écran comme des personnage d'un dessin-animé réaliste. Un procédé qui offre une certaine liberté d'action au scénariste (le personnage s'envole dès les premières minutes du film, en tentant de rester accroché au sol, une main agrippée à la poignée de portière d'une voiture). On suit le personnage principal dans ce qui semble être « un rêve lucide » (mais peut-être autre chose ? Le film tente également d'élucider cette question) au cours duquel de multiples rencontres lui permettent de débattre de sujets philosophiques (assez pointus, il faut aimer le sujet pour ne pas se trouver larguer en cours de route. Et je ne dis pas ça pour faire l'intelligent, hein, mais plutôt pour souligner le fait que ce film ne plaira pas nécessairement à ceux qui ne s'intéressent pas à la philosophie pure !). Mais le film, succession de dialogues et de monologues en images, peut captiver par son originalité visuelle.
Le film est donc unique dans son genre. Il a d'ailleurs été primé ou nominé dans plusieurs festivals (Venise, Berlin). Le thème est bien traité, à mon avis, et les questions posées ne sont pas anodines.
Animation qui fait vraiment mal aux yeux et à la tête. Très mal animée. Extrêmement laid comme film animé. Peut-être la pire que j’eusse pu voir de toute ma vie.
Les idées déroulées sont plus intéressantes. Mais ne déroulent néanmoins que des poncifs philosophiques pour ados de Terminale devant passer le bac de philo. A écouter en mode radio sans regarder les images, en faisant la cuisine ou en conduisant par exemple.
C’est du Noam Chomsky en moins évolué au niveau de la pensée que lui sur le conditionnement de notre société sur les individus. Ou du Henri Laborit, mais en moins bien. Regardez « Mon oncle d’Amérique » d’Alain Resnais, c’est autrement mieux et plus abouti, plus réussi.