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Un visiteur
1,5
Publiée le 6 janvier 2016
Cette farce grotesque est comme l'eau, inodore, incolore et sans saveur. Bien que j'adore particulièrement Audiard pour ses dialogues incisifs, dans le cas présent, ils n'ont rien de transcendant. Le plateau d'acteurs peut sembler intéressant : Jean Carmet, Jean-Pierre Marielle, Robert Dalban (dans un petit rôle), Jane Birkin, Jean Rochefort, Daniel Prévost, Evelyne Buyle, Stéphane Audran. Il convient de souligner, qu'à part Jean Carmet et un peu Jean Rochefort, aucun des autres artistes n'a eu une carrière marquante ni de rôles dont l'histoire cinématographique retiendra la trace. Alors que dire de cette réalisation : une comédie ratée qui eut sans doute gagnée à être mise en scène par un cinéaste talentueux, ce que n'était pas Michel Audiard qui le reconnaissait d'ailleurs volontiers. Excellent dialoguiste, bon scénariste bien que sa filmographie en tant que telle soit très inégale, il n'a jamais atteint les sommets dans la scénographie. Ce métrage est calamiteux par son ennui désolant, son montage malheureux et ses acteurs médiocres. Je n'étais pas allé le voir à sa sortie car les critiques de l'époque l'avaient éreinté et bien m'en a pris car venant de le visionner, cela a confirmé mes craintes.
Petit vaudeville filmé sympathique que ce Comment réussir quand on est con et pleurnichard. Je dois dire que c’est une comédie agréable. Le casting y est évidemment pour une bonne part. Il est franchement attrayant. Entre un casting masculin doté de talents aussi divers que complémentaires, affichant en trio de tête Carmet-Marielle-Rochefort, qui ne sont quand même pas les premiers venus et qui en plus s’en donnent à cœur joie avec des personnages taillés pour eux, et un casting féminin hautement séduisant, on est gâté. En effet, Audran, Buyle et Birkin forme un trio de charme là aussi très complémentaire, et si le jeu de Birkin est relativement approximatif, en revanche Buyle et surtout Audran se débrouillent fort bien. En tout cas un casting plein de punch et de subtilité, que l’on suit avec plaisir. Le scénario est typé vaudeville, c’est un fait. Maintenant c’est rondement mené, et ceux qui apprécient le genre seront aux anges. Porté par la finesse des acteurs et par les dialogues très solides de Michel Audiard, en forme ici, l’histoire, un peu redondante parfois passe agréablement. C’est drôle, il y a une petite morale, c’est gentiment sexy, parfois teinté d’humour noir. La recette est simple certes, tout ne coule pas forcément avec une fluidité exemplaire, mais c’est frais et plaisant. La réalisation est aussi signée Audiard ici. Pas un très grand réalisateur, il faut quand même reconnaitre qu’il offre quelques scènes étonnantes (le numéro), filmé aux limites de l’onirisme. Les décors sont assez limités, avec des séquences pas très crédibles (l’immeuble), et de manière générale sur le plan esthétique on reste sur un film qui fait son âge et son genre. Une époque où l’on emballait les comédies sans trop se soucier de l’aspect formel, ce qui n’a pas forcément beaucoup changé de nos jours d’ailleurs. Bonne petite bande son, simple et discrète, qu’on aurait pu aimer moins timorée. En fait Comment réussir quand on est con et pleurnichard est à voir. C’est un film qui tient encore bien la route sur le fond, profitant d’acteurs confirmés et très solides, et de dialogues ciselés. Théâtral, c’est un de ces métrages qui ne pâti pas de cet aspect, et qui se laisse voir avec un plaisir constant. 3.5.
Un casting de reve avec cette pleiade d'acteurs et d'actrices. Pas mal de situations cocasses grace a des dialogues tout bon, de la comédie d'antan agréable, sans morale comme les comédies d'aujourd'hui qui versent a chaque fois dans l'émotion. La c'est brut de décoffrage, et on y gagne.
Pas terrible. Par suite de concours de circonstances, un Directeur, un VRP looser et un artiste platonique échangent leurs compagnes ou promises. Le VRP chialeur ne sait pas profiter de sa chance (et du château, de la fortune... de l'ex-Directeur) et propose de remettre Untel, Untel avec telle et telle. On attendrait un peu plus que la morale "il faut profiter de sa chance et ne pas chercher un bonheur supplémentaire". On a quelques seins nus et des scènes de strip qui valorisent plusieurs rôles féminins ; mais le film ne décolle pas pour autant.
Comment réussir avec un film du même nom ? C’était gagné d’avance avec un quatuor de comiques comme on n’en voit plus guère de nos jours. Et les rôles féminins n’ont rien à envier et permettent à l’énigmatique Stéphane Audran et à la provocante Jane Birkin de montrer tout leur talent, voire leurs charmes. Bien sûr, le scénario n’est aucunement crédible, et c’est tant mieux puisque ce film est avant tout destiné à nous faire rire. Un des deux derniers films de Michel Audiard avant qu’il ne s’éteigne à l’âge de 65 ans.Mais ce chant du cygne n’a curieusement pas fait un des meilleurs scores du réalisateur.Pourtant, quelle superbe brochette d’artistes ! On ne s'ennuie pas du début à la fin.willycopresto
« Des artistes comme toi, j’fous un coup d’pompe dans l’piano, il en dégringole une douzaine ! ». « Confidence pour confidence, des connards comme vous, j’fous un coup d’pompe dans la télé, il en dégringole 50 ! ». « La tête dure et la fesse molle, le contraire de c’que j’aime ! ». « Qu’il s’agisse des clés de voitures, de rasoirs ou de femmes, j’ai tout en double ! ». « J’étais sûre que t’étais formidable. Je suis pas déçue. Tu m’as loupée comme un chef. T’as pas arrêté de dire des conneries. T’as failli mettre le feu au paddock avec ta cigarette. Tu portes un maillot de corps. Tu gardes tes chaussettes. Et y a même ta maman. T’es une synthèse ! » Voila quelques répliques bien fendardes. Et encore, j’aurai pu en citer davantage. « Comment réussir quand on est con et pleurnichard? » est en quelque sorte la quintessence du cinéma de Michel Audiard. Pourquoi? Car c’est un vrai florilège. Tout une myriade de dialogues à consommer sans modération. Les répliques fusent dans tous les sens. Du début à la fin, on nage dans le non sens le plus total. Le scénario (appelons ça ainsi) part en vrille d’entrée de jeu. Et pourtant, voyez-vous, on se laisse « séduire » par ce jeu des chaises musicales. On s’échange les boulots et les bonnes femmes. Le Audiard scénariste en avait strictement rien à cirer de la cohérence de l’histoire. Ce qui l’intéressait, c’était le numéro des acteurs. Il est ici servi avec une pléiade d’interprètes: Jean Carmet, Jean-Pierre Marielle, Jean Rochefort, Stéphane Audran, Daniel Prévost et Jane Birkin s’en donnent à cœur joie. Se complaisent dans le ridicule et semblent savourer pleinement les dialogues du maître. Certaines scènes sont d’une vulgarité délicieuse et d’autres sont complètement débiles, mais on s’en fout pas mal, on se marre. Cependant, il manque la présence d’un acteur « spécial Audiard ». Bernard Blier par exemple. Bon il est vrai que cinématographiquement parlant, la qualité est plus que quelconque. En revanche, sur le plan auditif, on est à la limite de l’orgasme.
Si Michel Audiard avait été aussi bon réalisateur que dialoguiste,ça se saurait! "Comment réussir quand on est con et pleurnichard"(1974) représente bien le type de comédie égrillarde et osée qui plaisait aux Français dans les années 70. Un VRP geignard tente d'apitoyer les clients éventuels sur son sort,avant de séduire de façon inattendue une bourgeoise désœuvrée. Mais tel est pris qui croyait prendre... Jean Carmet fait un numéro à la Calimero,et secoue les zygomatiques lorsqu'il pleure sur commande! Autour de lui,que du lourd avec un Jean-Pierre Marielle séducteur,un Jean Rochefort râpeux,une Jane Birkin au déhanché suggestif ou une Stéphane Audran moqueuse. Les péripéties qui s'enchaînent n'ont pratiquement aucun sens. La narration est une notion très floue chez Audiard qui préfèrent les truculents numéros d'acteur. Mais cette fois,ça ne passe pas du tout...
Rien que pour la brochette d'acteurs ça vaut le coup de ne pas être con de voir ce film de Michel Audiard. Carmet qui pleure et attendri ses clients tout comme ses rencontres. Une petite comédie égayé par des bons textes (faut-il encore être étonné ?), et Jane Birkin qui captive nos yeux de par son minois et son corps.
Audirad n'a cessé de dire qu'il était un dialoguiste et non et scénariste,il le prouve une nouvelle fois avec ce film,qui possède tout de même certaines idées. Ce qui donne lieu à des situations absurdes et à des dialogues forts hilarants surtout dit par Carmet,Marielle etc...Mais bon ça n'est tout de même pas une excellente comédie même si certains passages fonctionnes. Si l'histoire avait confiée à un autre réalisateur peut être que la machine aurait pleinement fonctionnée.
Bonne petite comédie bien sympathique menée par de bons acteurs,le scénario n'est pas mal,on passe un bon petit moment bien divertissant. Je mettrais à ce film un 16,25/20.
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2,5
Publiée le 27 mai 2018
Un titre très long comme les aimait Michel Audiard (ici rèalisateur), l'expert des dialogues cultes qui offre au grand Jean Carmet un rôle en or : celui d'un V.R.P geignard qui parvient toujours à ses fins dans sa vie professionnelle ou privèe! "Comment rèussir quand on est con et pleurnichard" où Carmet a prouvè aussi qu'il valait mieux que ce genre de rôle qu'on lui a proposè trop souvent! il y a aussi dans le reste de la distribution Jane Birkin et Evelyne Buyle, deux comèdiennes au physique bien diffèrents, mais très populaires dans le cinèma français des annèes 70! Sans oublier quelques pointures comme Jean-Pierre Marielle et Jean Rochefort pour une comèdie qui n'est pas toujours du meilleur goût (le striptease de Birkin) mais qui èmaille de nombreux gags (les suicides sur l'Adagio in G Minor qui finissent sur un lit d'hôpital) dû au talent immense de Carmet...
Avec Michel Audiard réalisateur, il ne faut pas s'attendre à grand-chose. Les dialogues sont bien évidemment super-inspirés et très bien écrits mais ce n'est franchement pas la peine de chercher la moindre notion scénaristique. L'ensemble est amusant mais est loin d'être jubilatoire du fait que cela tourne en rond très vite et que ça n'évite pas tout le temps la grossièreté facile. Les acteurs sont tout de même très bons et s'en donne à coeur joie dans le ridicule même si un grand acteur audiardien comme Bernard Blier manque à l'appel pour fonctionner vraiment. Juste un bon petit moment qui s'oublie très vite.
Des dialogues estampillés du sceau du "maître" et le triumvirat magique Carmet-Rochefort-Marielle, telles sont les deux mamelles de "Comment réussir quand on est con et pleurnichard". Car avouons-le, l'aridité du scénario ne permet pas de rassasier le spectateur. Il pourrait presque tenir sur une ligne. Ce manque de créativité est compensé par la qualité des répliques et le jeu savoureux des acteurs. C'est clair qu'on évolue pas au niveau des "Tontons flingueurs", bien que le "On a quand même dû passer la camisole à certains clients" fasse écho au célébrissime "Il paraît que ça rendait certains clients aveugles". Mais c'est quand même bien agréable. Visuellement, le film a pris un sacré coup de vieux. L'image est, disons-le sans détour, dégueulasse. Les formes avantageuses de Jane Birkin sont un bien agréable contre-poids à ce facheux inconvénient. A voir tout de même, ou plutôt à écouter...