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chrischambers86
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3,5
Publiée le 17 janvier 2015
Annèes 50 le « boom » du cinoche de science-fiction où il revient bien sûr moins cher de faire venir les extraterrestres sur la Terre que d'aller les filmer chez eux! Très efficace avec le charme de toute une èpoque, le film de Jack Arnold est de cela! Depuis, "It Came from Outer Space" est devenu un classique incontournable du genre dont les effets spèciaux visuels, encore artisanaux, furent exploitès pour le relief 3D via les lunettes anaglyphes! Attention tout de même car mètèore en vu, le plus gros qui soit jamais tombè dans le ciel de l'Arizona! Ciel qui brille dans le film comme si c'ètait la fin du monde! De plus, un astronome amateur a vu des martiens qui s'avèrent finalement non agressifs! Surtout n'ayez pas peur, ils ont le pouvoir de transformer leur êtres sous une apparence ou sous une autre! Pour le moment, c'est absolument nècessaire, il ne peuvent prendre vos âmes, vos cerveaux ou vos corps! Mais sont-ils rèellement partis pour toujours ? Pas sur [...] Peut-être nous n'ètions pas encore prêts en 1953 pour les comprendre mais il y aura d'autres nuits ètoilèes par la suite! ils en profiteront même pour revenir! A voir absolument en version originale pour une meilleure immersion avec les apparitions inquiètantes, les lueurs venues d'ailleurs et le fameux vaisseau extraterrestre...
Pur série B des années 50, avec des effets spéciaux fauché, des acteurs qui laissent à désirer, une musique très "Mars Attackienne" des extra terrestres, des filles sans défense qui crient très fort, un héros journaliste en costard-cravate beau gosse et bien coiffé qui sait tout mais que personne croit, la petite ville dans le désert, bref on a tout pour passer une bonne soirée geek old-school. Mais ce n'est pas parce que ce type de film était fauché, suivait le film à gros budget qu'il est dénué de sens. Bien souvent ces petits films de monstres horrifiques dénonçaient une certaine amérique intolérante, et plus généralement la guerre froide et la menace nucléaire russe. Dans le cas du météore de la nuit il n'est pas question de russes mais de "je sais pas ce que c'est alors je tue". Il est amusant également de penser que Spielberg s'est peut être consciement ou non ispiré du "Météore de la nuit" pour "E.T.", les extra terrestres sont pacifiques et veulent eux aussi rentrer chez eux. C'est typiquement le genre de film que le fan de Tintin regardait étant enfant. Faut pas croire que par le manque de moyen dérisoire, "It came from outer space" ou "Le météore de la nuit" en français, est une daube kitsch et mal réalisé, même si la réalisation a un petit côté brouillon, c'est putôt inventif et ça fait son charme.
Outre le fait que ce soit un film d'anticipation tout à fait typique d'une époque, le film en lui-même est sans surprise. J'ai l'impression de retrouver toujours les mêmes discours sur l'inconnu, la méfiance et la peur. Le problème ce sont les ET franchement ridicules.
Le météore de la nuit (It Came from Outer Space - 1953) réalisé par Jack Arnold et adapté d'un roman du grand auteur de scienc-fiction Ray Bradbury. Jack Arnold réalisera en 1957 l'excellent " Homme qui rétrécie ". Il est également le réalisateur du célèbre film en 3 D : Creature from the Black Lagoon. Film de science-fiction des années 50 qui reprend les codes habituels du genre et classiques des films de science-fiction de cette période de la guerre froide. Plaisir de replonger dans l’univers noir et blanc, les effets spéciaux un peu "cheaps" et la réalisation simple, calme, classique et propre. Phobie des martiens ou phobie des russes, entre pulsions belliqueuses et désir de paix entre les peuples, entre foi et crainte envers la technologie et la science, les films de « martiens » américains des années 50 « façon Ed Wood » restent emblématiques de l’époque et conservent aujourd’hui un charme vintage.
It came from outer space sorti en 1953 est une référence dans le cinéma de sf made in us des années 50, si comme moi vous adorez les films de ce genre datant des fifties (j'ai la nostalgie de cette époque je n'ai pourtant pas connue) cette réalisation devrait vous plaire, il se compose de tous les ingrédient qui font le charme de cette époque : effets spéciaux typiquement d'époque, la musique inhérente à ce genre de film ou encore le jeu des acteurs. 8/10
C'est sûr que les décors sautent aux yeux à chaque instant et que le budget est assez restreint spoiler: (l'apparition d'une des créatures extraterrestres (fort peu effrayante, d'ailleurs), était, à ce titre, bien inutile) , mais cela ferait en définitive presque partie du charme de ce « Météore de la nuit » tant on sent que Jack Arnold a su profiter de cette situation pour stimuler sa créativité. S'appuyant sur un excellent scénario (adapté d'un roman de Ray Bradbury, ce qui aide, forcément), le réalisateur fait preuve d'un réel talent pour mettre en images une histoire à la fois simple et complexe, empreinte parfois d'une grande douceur et de quelques élans poétiques assez inattendus, proposant même un discours assez subtil durant une bonne partie du film, loin du « gentils humains – méchants extraterrestres » que l'on aurait pu craindre un temps. Dommage que cette impression s'estompe un peu lors d'un dernier quart moins réussi, auquel s'ajoute quelques invraisemblances de-ci de-là, mais tant pis : sans être un maître-étalon de la science-fiction, voilà donc une œuvre faisant son petit effet aussi bien sur le fond que la forme : charmant.
Derrière ce titre tapageur du "Météore de la nuit" se cache un film réalisé par Jack Arnold en 1953. Le cinéaste, habitué aux séries B (on lui doit "L'étrange créature du lac noir" et "L'homme qui rétrécit"), n'a jamais livré de film foncièrement inintéressant et derrière les faiblesses du rythme de ce "Météore de la nuit", on découvre un film de science-fiction très humaniste. Ici, il est en effet question d'invasion d'extra-terrestres en forme de globes oculaires géants en plein milieu du désert d'Arizona, près d'une petite ville. Il aura suffit de la chute d'un immense météore (filmé à l'époque en 3D s'il vous plaît) pour que l'écrivain John Putnam s'inquiète des événements qui pourraient en découler. Mais les habitants ne l'écoutent pas et très vite, ceux-ci se font peu à peu remplacer par des copies, les extra-terrestres se faisant passer pour eux. Si "L'invasion des profanateurs de sépultures" n'arrivera sur les écrans que trois ans plus tard, il partage avec "Le Météore de la nuit" quelques similitudes. A la différence près que la paranoïa grandissante du film de Don Siegel s'évapore assez rapidement dans le film de Jack Arnold. Au milieu de films de science-fiction réalisés dans les années 50 et donc majoritairement profondément anti-communistes, Arnold effectue un joli pied de nez à la menace extra-terrestres. Ceux-ci se révèlent rapidement pacifiques, perdus sur Terre et s'ils ont kidnappé des terriens pour prendre leur apparence, c'est pour que les humains leur servent de main d’œuvre afin de réparer leur vaisseau. Seul Putnam sera à même de les comprendre et de les aider afin qu'ils puissent échapper aux habitants de la ville qui, face à l'inconnu, sont forcément hostiles. En se basant sur une histoire développée par Ray Bradbury, Jack Arnold préfère distiller dans l'Amérique paranoïaque des années 50 un vent d'humanisme, fustigeant la peur de l'inconnu chez ses compatriotes. Cette approche fait du "Météore de la nuit" une jolie singularité qui le distingue des autres productions du genre même si en soi, il souffre des défauts récurrents aux séries B de l'époque : des acteurs pas toujours convaincants, des effets spéciaux qui ne le sont pas plus malgré leur inventivité pour masquer le manque de budget (ici on nous offre régulièrement des vues subjectives des extra-terrestres pour ne pas les montrer) et un manque de rythme dans la construction du scénario, pourtant assez court puisque le film ne dure qu'1h20. C'est pourtant en découvrant ce genre de petites perles imparfaites que l'on se rend compte du talent de son metteur en scène. En l'occurrence, Jack Arnold, loin d'être un manche, délivre une solide mise en scène et met en place une atmosphère assez sympathique en dépit d'un charme résolument désuet.
La Guerre Froide bat son plein quand s’ouvre à l’orée des années 1950 la période dorée de la science-fiction américaine où les martiens que l’on n’osait pas nommer soviétiques débarquaient dans leur drôles de soucoupes volantes sur le vaste continent américain. « Le météore de la nuit » sorti peu après « Le choc des mondes » de Rudolph Maté (1951) et « La guerre des mondes » de Byron Haskin (1952) est le quatrième film de Jack Arnold qui fera une très riche carrière dans le film de genre à Hollywood, livrant des films pas toujours aboutis mais jamais ennuyeux. Tiré d’une nouvelle éponyme de Ray Bradbury, « Le météore de la nuit » met en scène des petits hommes verts amicaux cherchant juste à repartir sur leur planète une fois que leur vaisseau spatial endommagé sera réparé. Autant dire que l’intrigue assez basique ne vaut que par l’ambiance savamment distillée par Jack Arnold qui s’appuie fortement sur la musique d’Henry Mancini et par la présence de la très accorte Barbara Rush qui pour son premier film irradie l’écran de son port altier. Les efforts d’Arnold malgré un budget très limité ne lui autorisant que des effets spéciaux sommaires sont plus que méritoires. Il aura l’occasion de montrer l’étendue de son savoir-faire juste derrière avec « L’étrange créature du lac noir » (1952) et surtout avec son chef d’œuvre « L’homme qui rétrécit » (1957).
"It came from outer space" fait aujourd'hui beaucoup penser à "Invasion of the Body Snatcher" (sorti quelques années après), avec son histoire d'extra-terrestres prenant la place d'humains, sans parvenir à en copier le comportement exact. Néanmoins, loin d'être un scénario d'invasion, le film propose une réflexion sur la xénophobie. En effet, les extra-terrestres sont avant tout pacifiques, et se méfient des humains qui réagissent trop vite. En ce sens, le film est plus proche de "The Day the Earth Stood Still". Cependant, cela reste une petite série B. Les trucages et décors sont corrects pour l'époque, les acteurs convenables, et la réalisation de bonne facture, sans plus. Une originalité : il s'agit du premier film en 3D produit par Universal...
"Le Météore de la nuit" est une série B de science fiction comme il en sortait beaucoup à l'époque. Pas de surprises ni bonnes, ni mauvaises mais un sentiment de déjà vu et une accumulation de clichés bien trop énervant. Dans le même genre d'idée d'aliens prenant l'apparence d'humains, "Invasion of the Body Snatchers" de Don Siegel, sortit quelques années plus tard, est nettement plus réussi.
Pour résumer, "Le Météore de la nuit" est un "Invasion des profanateurs de sépultures" positif (ou plutôt étant donné que le film de Jack Arnold est antérieur à celui de Don Siegel, "L'Invasion des profanateurs de sépultures" est un "Météore de la nuit" négatif!!!). Les extraterrestes prennent ici l'apparence des humains mais sans les tuer ou leur voler leurs âmes en ayant comme objectif de se barrer au plus vite de cette planète (vraiment une forme de vie supérieure pour ça!!!). Et donc, comme dans tous les films de SF des années 50, il y a un fond intelligent à savoir une dénonciation de la xénophobie dont a tendance à faire trop preuve l'être humain. Alors autrement c'est la même chose, un budget qui est de série B, les acteurs sont de secondes zones (dont la p'tite trop mignonne Barbara Rush!!!) mais s'en sortent très bien, les effets spéciaux sans être incroyables passent sans trop de problèmes et malgré quelques approximations dans la réalisation de certaines séquences, Jack Arnold, grand manitou du genre à l'époque, est plutôt dans le bas de son meilleur. Sans être aussi grandiose et puissant que par exemple "Le Jour où la Terre s'arrêta", "Le Météore de la nuit" est une oeuvre qui par son humanisme mérite sans conteste le détour.
Inédit à ovnis ce saturday night movie des 50's avec son intrigue plus que valable montre l'horreur d'une invasion institutionalisée et donc libre de faire passer vessies pour lanternes ou l'inverse(en l'occurence une invasion extraterrestre)ainsi que des prétextes à sequences en animatronic plus que spectaculaires. un météore de toute façon fatal.
Oh que ça commence mal, avec en guise de vaisseau alien : une boule de sapin de Noël à la ficelle bien visible ! Mais contre toute attente cette histoire (sur un scénario de Ray Bradbury) s'avère intéressante et intelligente. La thématique prend l'exacte contrepied de celle de la "Guerre des Mondes" sortie la même année. Ici les aliens ne sont pas méchants mais (et ils ont bien raison) n'ont aucune confiance dans les terriens. On a donc un film dénonçant ceux qui ne supportent pas "l'autre" quel qu'il soit. C'est parfois un peu maladroit, c'est fauché, mais c'est sympathique et puis Barbara Rush et sa petite robe noire dans le désert, c'est quand même quelque chose !
Par le maître du fantastique, une adaptation de Ray Bradbury. Alléchant. Certes les effets ont bien vieilli et la peur ne fonctionne pas du tout, heureusement ce n'était pas l'idée première de ce film qui semble, contexte oblige, dresser une allégorie (relative) de la guerre froide commençant où la paranoïa ambiante fait de l'arrivée d'étranger une menace évidente pour la sécurité nationale.
Excellent petit film de sf... Une histoire assez banale bien sur mais une ambiance des année 50 très sympa que bien des films de maintenant devraient s inspirer.