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    Anna M.
    Note moyenne
    2,9
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    220 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 2 mai 2007
    Les acteurs sont excellents, surtout Isabelle Carré, avec son visage d'ange, à la fois attendrissante et effrayante.
    L'image et les cadrages sont très travaillés et fort réussis. Dommage que le scénario, bien que pas mal ficelé, soit déjà vu ('A la folie, pas du tout' avec Tautou et le Bihan....) et que la fin soit longuette et poussive.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 1 mai 2007
    l'histoire d'une femme pathétique qui ne sait pas où elle est, qui se perd dans solitude ... perso, j'ai trouvé ça bien jusqu'au 3/4 du film ; après, c'était un peu longuet
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 1 mai 2007
    J'avoue que je ne suis as un cinéphile averti. Que je ne suis pas forcmt sensible aux bons cadrages, ni très exigeant avc le jeu d'acteur. Mais au point de vue de l'histoire, j'ai trouvé ça sans interet. Qui plus est, on dirait "à la folie pas du tout"... Alors revoir deux fois le même film, j'ai vraiment pas apprécié et eu l'impression de me faire avoir. Mon amie a bcp aimé elle, celà dit.
    pandani
    pandani

    35 abonnés 379 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 27 novembre 2010
    Isabelle Carre est formidable. Quelques scènes (notamment celle avec les enfants) atteignent un niveau de tension qui fait mouche. Voilà pour les bons points. Mais comme pour "La Pianiste" de M. Haneke, ça tourne en rond du début à la fin du film. On observe la folie pendant 1h30, sans vraiment en savoir plus. On reste sur sa faim et on s'ennuie un peu.
    norman06
    norman06

    347 abonnés 1 667 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 avril 2007
    Etude clinique et thriller psychologique, "Anna M" passionne par son scénario habile et sa mise en scène sans effets. L'univers de Polanski n'est pas loin sur la fin du récit. Encore un grand rôle pour Isabelle Carré.
    stanley
    stanley

    66 abonnés 756 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 4 août 2012
    Par moment, la mise en scène est assez virtuose (le film est d'ailleurs assez intéressant au début) mais le scénario ne tient pas debout et la fin est totalement ratée et prétentieuse. Gilbert Melki ne tient pas ses promesses et Isabelle Carré est parfois limite. Un film décevant où l'érotomanie se confond avec une espèce d'illumination simpliste.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 266 abonnés 7 532 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 mars 2011
    A la lecture du scénario, rare sont les actrices françaises capables d’endosser un pareil rôle !
    A la fois complexe, troublant, déstabilisant ou dérangeant. Après seulement quatre réalisations (deux courts-métrages & deux longs-métrages), Michel Spinosa prend le taureau par les cornes en décidant de réaliser un film dramatique ayant pour unique sujet « l’érotomanie » (c’est à dire, l’illusion délirante d’être aimé).
    Avec Anna M., on découvre une jeune femme douce et fragile mais qui, lors d’une tentative de suicide (ratée) se retrouve nez à nez avec un médecin, le docteur Zanevsky et tombe sous son charme et se croit être aimée de celui-ci. Mais ce n’est pas le cas, son amour se transforme alors en jalousie, en haine, en déception au point d’aller jusqu’à le traquer, l’espionner, voire même le harceler lui et sa femme.
    Mise en scène comme un roman, on suit chapitre après chapitre la descente aux enfers de cette jeune femme éperdument amoureuse et hypnotisée par ce médecin. Une réalisation riche en rebondissement puisque l’on assiste aux sautes d’humeurs de celle-ci, passant de la gentillesse à l’adoration, de la tristesse ou encore de la furie, on ne sait jamais à quoi s’attendre, savoir si elle est sincère ou mythomane.
    Pour ce duo riche en émotions, on retrouve l’excellente et impressionnante Isabelle Carré aux côtés du souffre douleur, la victime malgré lui, Gilbert Melki.
    Si le film accuse un scénario et une mise en scène sans faille (où seul la durée est un peu gênante, car trop longue), on se rend compte rapidement que le point fort du film réside dans l’interprétation horrifiante de Isabelle Carré. Vraiment remarquable !
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 29 avril 2007
    Malheureusement, il faut bien mettre une note... ce n'est pas flatteur pour le film mais je juge là le plaisir que j'ai pris à le voir, autant dire qu'il était nul (le plaisir). Isabelle Carré est formidable, elle iradie le film de sa classe, de son talent, de son abnégation à embrasser un rôle corps et âme, même lorsque celui-ci est aussi effrayant qu'Anna. Elle ne se cache pas, elle est dans son personnage à trois cent pour cent, et ça se voit. Respect! après, le film, c'est autre chose. Plutôt bien filmé mais accompagné d'une musique à se taper la tête contre le mur, c'est une expérience étouffante, à la limite de l'insupportable. Anna fait peur, provoque le malaise et plusieurs fois je me suis retrouvé à baisser les yeux afin de ne pas voir la suite, plus flippante qu'un film d'horreur. La différence? c'est que dans un film d'horreur, on sait que le sang est faux. ici, c'est tellement vrai, presque documentaire, que chaque situation me donnait envie de fuir à grandes jambes. on peut aimer ce genre de cinéma... perso, je trouve qu'il n'y a aucune raison de s'infliger ça.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 29 avril 2007
    Un assez bon film qui vaut surtout par la prestation magistrale d'isabelle carré en érotomane ravagée. Sinon, la mise en scène est forte, épurée et donc très dure. On entre directement dans le mal être profond de cette fille qui est persuadée qu'on "l'empêche d'aimer". Le scénario est simple, une érotomane s'éprenant d'un médecin marié, qui va peu à peu se persuader que cet homme l'aime et va faire les pires choses pour lui. Le final est assez bizarre, il laisse une impression de non achevé assez déroutante. En bref, un film spécial, pas indispensable, mais intéressant.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 29 avril 2007
    Certes Isabelle Carré est juste, et Melki aussi. Anne Consigny, trop rare au cinéma est parfaite d'élégance . Ce qui me semble gênant dans le scénario c'est ce parallèle entre "le cantique des cantiques" et cette perverse. Car cette dimension mystique n'est pas absente dans l'esprit du réalisateur puisque même à la fin la voix off de Anna M. se fait entendre citant des passages de ce fameux texte lorsque sa "compagne" ? amie ? visite la chapelle .
    Le film se traîne avec ses chapitres qui nous expliquent presque de façon clinique les étapes de la maladie de Anna M.
    Saluons cependant aussi des cadrages qui ont du sens, des décors bien exploités. Mais le scénario pêche un peu par un fourre-tout d'idées qui ne dit rien d'essentiel.
    MaxPierrette
    MaxPierrette

    175 abonnés 320 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 avril 2007
    Anna aime André, chirurgien d’une clinique parisienne. Convaincue de la réciprocité des sentiments, la gentille jeune femme qu’elle est se réjouit de bientôt mettre un terme à sa solitude. Problème(s) : il s’est juste occupé d’elle lors d’un séjour hospitalier consécutif à une tentative de suicide. Et, plus grave encore, il n’est absolument pas amoureux d’elle. Il a beau le lui dire, mais Anna souffre d’une maladie assez répandue mais peu connue (elle n’est d’ailleurs jamais citée) : l’érotomanie, ou l’illusion délirante d’être aimé(e) par quelqu’un. De ce fait, elle ne va cesser de poursuivre l’obscur objet de ses désirs, s’attaquant d’abord à son entourage puis à elle-même, et faisant, à chaque fois, un pas de plus vers la folie.
    Cela ne vous rappelle rien ? Effectivement, le sujet est le même que celui de “À la folie, pas du tout” de Laëtitia Colombani. Mais, contrairement à cette dernière qui, armée d’un scénario retors, s’orientait plus vers le thriller, Michel Spinosa se focalise davantage sur le personnage principal : Anna. Le capital sympathie naturel d’Isabelle Carré (absolument éblouissante, dans un rôle plus que difficile qui pouvait facilement sombrer dans la caricature) et la candeur de son regard nous la rendent d’abord touchante, avant de nous mettre mal à l’aise, à mesure que la tension va crescendo jusqu’au point de non-retourd’un cheminement quasi biblique. Un sentiment de malaise qui trouve l’un de ses sommets lorsque, face caméra, la jeune femme répond à un psy, et s’adresse, indirectement, à chacun de nous. Et ça n’est qu’un des exemples les plus marquants de cette œuvre dérangeante qui, expurgée de quelques longueurs et étrangetés (lorsque le film se teinte d’une once de fantastique), aurait pu tutoyer la perfection.
    En l’état, “Anna M.” devrait vous déranger, vous secouer puis, finalement, vous laisser mélancolique comme la chanson du groupe Au Revoir Simone qui le ponctue à deux reprises. Le genre de film assez rare pour être expérimenté.
    Thom_Prn
    Thom_Prn

    31 abonnés 45 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 juillet 2010
    Le nouveau film de M. Spinosa suit l'itinéraire d'une jeune femme, appliquée et appréciée dans son travail, qui s'occupe et vit avec sa mère malade. Il semble toutefois qu'elle souffre cruellement de solitude. Un soir, en sortant son chien, dans un geste de désespoir, elle va se jeter sous les roues d'une voiture.

    Non, ce n'est pas le docteur qui conduit la voiture, seulement un chauffeur de taxi - qui d'ailleurs ne s'arrêtera même pas après l'avoir renversée. Anna va se retrouver en soin et sera prise en charge par le Docteur Zanevsky et cette relation médecin-patiente va être mal interprêtée par la jeune accidentée suicidaire qui y verra de l'intérêt de la part du quadragénaire et une étincelle dans sa vie.

    Mais plutôt que de se positionner du côté de la victime du harcèlement, Spinosa choisit de se focaliser sur l'actrice de celui-ci. Maladivement bercée d'illusions, elle va interpréter les moindres faits et gestes du docteur comme des signaux ou des invitations amoureuses. D'abord un peu inquiet, le spectateur va être de plus en plus désémparé à l'image de cet homme qui n'avait rien demander.

    Le film créé un malaise, incarné par une Isabelle Carré troublante, qui cache sa fureur derrière un visage d'ange. Son interprétation est le moteur de ce film, doté d'un suspens assez maîtrisé - un seul temps mort dans l'histoire - et d'un scénario efficace et équilibré. La mise en scène habile de Spinosa vient soutenir la performance de son actrice et suivre cette souffrance qu'Anna ressent et inflige à son tour aux autres. Le cinéaste fera le choix de nous installer en tant que spectateur de sa vie, tant dans ses instants de paix intérieure que dans les plus perturbés, et ainsi de renforcer l'ambiguité de ce que l'on ressent pour cette femme-enfant, entre crainte et compassion.

    I. Carré confirme avec ce rôle qu'elle est véritablement devenue une actrice pouvant alterner le glamour, la sensualité, mais aussi la faiblesse, la violence des maux et la rage.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 29 avril 2007
    l'idee du scenario et le choix d'isabelle carré etaient prometteur
    Mais on reste un peu sur sa faim, le sujet est survolé
    al111
    al111

    22 abonnés 348 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 28 avril 2007
    En psychiatrie, ou psychanalyse, on appelle ça une érotomane : quelqu’un qui prend ses désirs pour des réalités, ou à peu près. Il est possible que la description de cette maladie soit bien réalisée, le spectateur moyen manque de repères et de connaissances médicales pour en juger. Le comportement de cette folle (il faut bien l’appeler comme ça) est quelque peu difficile à suivre, on ne peut raisonnablement pas s’identifier à son personnage, à moins d’être fou soi-même. Le spectateur a la possibilité de se trouver proche du personnage du médecin, et l’enfer n’est pas loin, tant il est agressé moralement et sentimentalement. Une troisième voie consiste à observer tout cela froidement, mais l’intérêt est tout de même assez faible.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 27 avril 2007
    Un film long et à l'ambiance malsaine, mais qui a le mérite d'être original.
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