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Un visiteur
5,0
Publiée le 21 novembre 2007
Magnifique, touchant, on ne ressort pas indemne de ce film tant le sujet (grave) est bien traité. On se laisse prendre par le rythme du film, les acteurs.Suspense garanti... en plus Isabelle CARRE est magnifique et Gilbert MEKI est parfait (comme d'habitude). James
Encore une fois je chercherai a compenser l'excès par l'excès inverse...ici en descendant ce film qui vaudrait bien 2 mais qu'y est d'une banalité monstre...je ne sais pas ce que le réalisateur a bien pu offrir a tout le monde pour meriter tant d'éloges! Le probleme c'est que ce film avait deja été fait et il me semble meme qu'Isabelle Carré (la sublime!) avait un role dedans...ca s'appelait "A la folie...pas du tout" avec Audrey Tautou et sameul le Bohan en couple impossible...là on aurait pu dire que c'était une bonne idée, mais refaire le même film c'est du plagiat pas du talent!
3 etoiles car certains aspects auraient pu etre travaillé plus en profondeur... Isabelle carré m'a bouleversé dans cette interpretation de la démence Amoureuse! j'aime la profondeur de cette actrice et sa façon d'interpreter ce rôle. Je finirai par les 60 secondes finale de ce film qui vous mène à une autre dimension ; celle de savoir Aimé en sachant se "devetir" de nos propres Désirs, se faire oublier, s'effacer, afin que l'etre aimé ne reçoit que ce dont il a besoin pour être "heureux". Une leçon d'altruisme qu'isabelle a si bien interpreté dans ce rôle! je finirais par vous dire que si vous pensez que cette histoire ne vous a pas touchez, alors, faites une introspection sur vous car, vous souffrez forcement d'une secheresse du coeur...
Un film marquant, qui tient en particulier sur la performance énorme d'Isabelle carré, qui est logiquement ultra favorite du césar de la meilleure actrice.
Un film vraiment curieux. Tout y est, un scénario audacieux, les deux comédiens principaux sans fautes (Isabelle Carré excellente dans ce rôle), etc.. Et pourtant, je suis restée très perplexe à la sortie de la salle. Comme si quelque chose m'avait échappé. Soit c'est vraiment le cas, soit il y a quelque chose d'insaisissable dans ce film!
Atteinte de l'illusion délirante d'être aimée, Anna M. (Isabelle Carré) persécute le docteur Zanewsky (Gilbert Melki). Malsain...c'est tourné sans point de vue, on tourne en fait la maladie de quelqu'un mais, à la sortie, on se demande bien ce qui reste à retenir de ce film. très bonne Isabelle Carré mais est-ce difficile de jouer une 'folle'?
Sans doute Michel Spinosa a quelque chose a nous dire dans ce film. Je n'ai pourtant pas adhéré ni sur le fond, ni sur la forme. Malgré la prestation d'Isabelle Carré, rien ne m'a réellement touché dans ce film qui promettait beaucoup par son scénario.
Une étoile pour Isabelle Carré car c'est pour moi une actrice très agréable. Mais ce film, bien que le thème soit accrocheur dans la première partie du film, devient un peu longuet, et donne l'impression de na pas savoir comment conclure... Donc en résumé, ça n'est pas un navet, mais ça n'est pas passionnant non plus.
Evidemment l'interprétation d'Isabelle Carré est exemplaire, Gilbert Melki est touchant et a de la classe, mais il est vraiment difficile de se laisser embarquer dans cette histoire, pas crédible tellement l'hystérie de l'héroïne est exagérée. Comment s'attacher à son histoire ? Moi, j'ai vite décroché...
La fin est ratée. C'est dommage. Le reste du temps, Isabelle Carré est très convaincante, Gilbert Melki est parfait. L'idée est bonne. Je trouve que la bande son n'est pas non plus toujours adaptée: Stay golden de Au revoir Simone (au milieu du film et au générique) représente mal, à mon avis, toute la violence que contient le personnage...ça fait un peu pop sur-ajoutée...c'est assez gênant...même si c'est pour exprimer le coté "candide" qu'Anna renferme et que j'aime bien cette chanson. Ca ne va pas du tout!!!
Une approche presque documentaire de l'érotomanie, qui repose en quasi-totalité sur la formidable prestation d'Isabelle Carré, bien soutenue par la mise en scène efficace et le script scrupuleusement documenté de Michel Spinosa. Qui aurait cru que cette comédienne au charme fragile pouvait dégager tant de violence et exprimer une fêlure aussi profonde ? Tour de force supplémentaire : elle parvient à rendre floue la frontière entre l'authentique désir d'amour et le délire pathologique. Ce n'est que tard dans le film qu'on se rend compte de l'ampleur de son dérangement, et même alors, elle reste étonnamment touchante, tortionnaire d'elle-même autant que des autres. Elle porte tout le film sur ses épaules, réduisant ses partenaires au rang de faire-valoir. "Anna M." est donc un film unidimensionnel, mais la réussite est là. Un jalon de plus dans la carrière de celle qui s'affirme de plus en plus comme une actrice majeure de sa génération.
En nous narrant lhistoire de Anna M., M.Spinoza nous entraîne dans la peinture dun drame psychologique vécu par une héroïne à la personnalité complexe à la fois schizoïde et proche du délire paranoïaque. Qui mieux quIsabelle Carré pouvait incarner cette érotomane à tendance névrotique en lui donnant toute la puissance émotionnelle que requiert ce type de rôle ? Saisissante de justesse, elle nous livre une formidable composition pour donner à son personnage psychotique une authenticité telle quelle en revêt un caractère pathétique, inquiétant, puis très nettement angoissant. Le scénario est bâti exclusivement autour du personnage dAnna M., permettant ainsi au spectateur de vivre avec la même intensité que lhéroïne lévolution de ses sentiments et de ses pulsions. La progression de la pathologie est décrite avec minutie, Anna traversant inéluctablement les trois étapes qui caractérisent son état passionnel et obsessionnel : lespoir laisse peu à peu la place au dépit, puis vient la haine, si forte quelle occultera même la phase de déni pour la conduire directement à la soif dassouvissement de sa vengeance. La réalisation très sobre ménage un suspense qui croit proportionnellement à la froide détermination dAnna à accomplir son noir dessein. En jetant sur elle un regard plein de compassion, M.Spinoza minimise aux yeux du public leffet de lopiniâtreté destructrice de la victime de cette forme de paranoïa. Le réalisme de la mise en scène va jusquà accompagner lévolution psychologique dAnna dune forme de mutation physique discernable à travers son regard, tantôt hagard et apitoyant, tantôt empreint de cruauté et de perversité. « Anna M. » est un film choc profondément marquant qui se situe à la limite entre le thriller psychologique et le drame passionnel.