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Un visiteur
2,5
Publiée le 2 juillet 2008
Audrey Tautou aussi a joué le role d'une érotomane dans A LA FOLIE PAS DU TOUT et c'était beaucoup mieux. Isabelle Carré joue cependant très bien mais on a du mal à saisir l'enchainement des actions, ça va à la fois trop vite et trop lentement, bref c'est bizarre. En plus j'ai pas compris la fin: dans la montagne avec sa collègue quand elle voit passer le médeçin et sa femme. Elle l'imagine ou c'est vrai??????
Un film bouleversant où Isabelle Carré joue à merveille. Le film est structuré des périodes de santé de l'héroïne, et on la comprend davantage. Les acteurs et la musique conviennent pafaitement. Ce film est sobre, et malheureusement, la situation est un pur cercle vicieux.
Un coup de poing!!Asséné par un Michel Spinoza soucieux d'instaurer une atmosphère angoissante et imprévisible."Anna M."est à l'image de son héroine:libre et unique.Ca parait invraisemblable,mais cette maladie d'aimer à la folie,sans l'ètre en retour existe vraiment:ça s'appelle l'érotomanie.Et c'est assez effrayant pour la personne concernée et pour les autres.Isabelle Carré donne une touche de folie douce,à un role incroyablement éprouvant(scènes difficiles pour elle,de nus et de violence).Le spectateur est constamment mal à l'aise,d'autant que la folie va croissante.A la fin,le propos tourne à la démonstration exagérée.Mais on en ressort avec une certitude.La solitude conduit parfois à des excès irréparables...
Encore une grande performance (tant physique qu'artistique) de la jolie Isabelle Carré dans un role de femme enfant ,il est vrai taillé a la mesure de son immense talent.Elle reste l'une des rares actrices ,voir meme la seule capable d'incarner avec autant de maitrise ce genre de personnage a la fois d'une extreme fragilité et pouvant basculer dans la folie la + destructrice.Dommage que le rythme et l'intensité de la 1ere heure du film finissent par s'evanouir dans une seconde partie + psychologique que poetique.Malgré des qualités de jeu certaines ,Melki a beaucoup de mal a soutenir la comparaison lors des quelques scenes qu'il partage avec Carré ,les seconds roles comme celui de Consigny manque egalement de profondeur mais la puissance emotionnelle de la belle Isabelle est telle qu'elle en eclipse tous les autres comediens.Tres agreable musique (limite obsédante) qui accompagne avec delice les reveries d'Anna.
Ah Isabelle... Comme tu resplendis une nouvelle fois dans ce film. Certainement dans le trio des meilleures actrices françaises (sur la plus haute marche ?) En tout cas le César n'aurait pas du lui échapper pour ce film. Tiens le film parlons en. Ce n'est pas mal pourtant je n'ai pas complètement adhéré. 2 étoiles qui auraient pu en avoir 3 un jour où j'aurais été de meilleure humeur. Cinéphilement votre. La foudre
Un film troublant et fort dans lequel Isabelle Carre est parfaite. Un sujet original traité crescendo, ce qui fait monter la pression et hypnotise quasiment le spectateur qui se demande jusqu'où le délire de ce personnage va aller... C'est très bien, c'est vrai que c'est très glauque aussi, mais on imagine que la terreur que l'on ressent parfois est surtout celle d'André et non celle d'Anna, et c'est ce qui fait toute la force du film: il est focalisé sur l'héroïne, mais c'est la douleur du médecin que l'on ressent. A voir, mais pas un jour de grosse déprime !
Waouh, quelle prestation d'Isabelle Carré !! Touchante et effrayante dans la même minute, elle porte à elle seule le film dans une atmosphère frissonnante. Rôle tout à fait césarisable mais une Môme était en face...
Jusqu'ou peut on aller pour l'amour d'une personne ? Ce film nous lance en pleine figure une histoire banale se transformant en cauchemar. Le climat et l'inquiètante interprétation d'Isabelle Carré nous alerte mais nous gprovoque une gêne interieur. Même si l'envie amoureuse du début du film nous interpel, la folie du personnage montant crécendo, nous ramene directement sur terre et sur l'étentude de la folie humaine. Très belle oeuvre.
Un choc dans le paysage du cinéma français. Voilà un film qui aborde frontalement la folie, au travers du cas d'une érotomane borderline. Au contraire de bien des films parisianistes, cet ANNA M ne perd presque jamais le fil d'une intrigue au couteau, et avance vers l'irrespirable. Distanciée mais engagée, la mise en scène épouse la lente dérive de son héroine en quatre chapitres montés en crescendo. Le plus surprenant reste la performance tout à fait exceptionnelle d'Isabelle Carré, jusqu'alors sage comédienne cantonnée à des rôles et des films gentillets, qui là lâche les amarres et s'investit totalement. Son interprétation fout les jetons !
Un film talentueux mené avec efficacité. Implacable comme le doit être la dérive immuable et effrayante des personnes atteintes d'érotomanie. Progressivement, on sent que le piège de la folie se referme tant sur la(les) proie(s) que sur le sujet même. Si des bulles de conscience semblent faire surface, notamment lorsqu' Anna sur le point de sortir de l'HP fait un supposé mea culpa, la trêve ne dure guère et les affres de la maladie reprennent bien vite corps et vie. La comédienne nous montre ici un visage différent de celui qu'elle a pu nous faire apprécier dans ses précédents rôles, et c'est bien : bien qu'elle nous surprenne, bien qu'elle nous dérange, bien qu'elle oeuvre dans un autre registre. L'angélisme qui lui est souvent conféré cède le pas au machiavélisme. Un bémol, et c'est dommage : la dernière image. Le film aurait sans doute gagné en force(s) et interrogation(s) en étant plus suggestif et insidieux.
Sublime prestation d’Isabelle Carré qui sert à merveille ce personnage inhabituel pour elle pourvu d’une intensité rare. Tour à tour étouffant, angoissant mais aussi touchant, l’histoire développe bien la monté de la maladie obsessionnelle délivrant une atmosphère de mal à l’aise et d’effroi très bien rendue. Très bien écrit et filmé, intelligent, du super cinéma français. A recommander !
ce n'est pas un film dérangeant, choquant ou triste mais un film banal qui ne mérite pas tant d'éloge. L'histoire, le jeu d'acteur, la mise en scene quant à la fin... non décidemment rien ne se démarque. Donc ni bon, ni mauvais, mais qu'on oublie aussi vite qu'on le voit.
...rait que ses phantasmes prennent corps... Anna M. (Isabelle Carré) est érotomane; autrement dit, elle prend ses désirs pour des réalités. Ce trouble de la personnalité se traduit par trois stades bien distincts lors desquels la personne psychologiquement atteinte passe d'un extrême passionnel à un autre. L'espoir délirant d'être aimé cède rapidement sa place à un retour sur terre de dépit pour finalement éprouver de la haine vis-à-vis de sa victime non consentante. Suite à un suicide manqué, elle la déniche lors de sa rééducation ambulatoire auprès du docteur Zanevsky (un Gilbert Melki très effacé, mais à bon escient), marié et père d'un enfant, qui en fera les frais... Très documenté sur le sujet, Michel Spinosa ("La parenthèse enchantée") installe un climat clinique des plus suffocants qui ne nous lâchera plus jusqu'à la fin. Il est épaulé par une Isabelle Carré sidérante (complètement habitée par son rôle) qui, malgré sa chétivité, envahit l'écran avec effroi. Même si la justesse de ton est sans fausse note, cette description pathologique finit par devenir dérangeante... telle cette obsédée sexuelle ! Sorte de "A la folie pas du tout", en moins accessible et beaucoup plus intellectuelle. Comme le dit l'expression, un spectateur averti en vaut deux !