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Un visiteur
1,0
Publiée le 12 avril 2007
Malgré une Isabelle Carré époustouflante qui se révèle comme une très grande, ça sonne faux, et creux. Beaucoup d'ingrédients d'un bon thriller psycho sont là, et pourtant, on n'y croit pas une seconde. L'histoire ne tient pas debout, la fin est rocambolesque. Je me suis sentie emmenée de force, dans un univers ultra oppressant et me suis demandée plusieurs fois ce que j'y faisais.
Isabelle Carré est sans doute la plus grande actrice française de ce début de siècle, et ce film est précisément le genre de décor qui lui permet de dévoiler l'étendue de son immense talent. De là que dire de plus ? Que Spinosa est bon ? On le savait. Que la B.O est bien choisie ? En effet. Merci. :-)
Too much Film clinique mi thriller (très angoissant), mi drame social, on ne peut que rire devant tant de scènes plus éloquentes les unes que les autres. Cette abondance est nuisible au film qui perd en écho avec le public. Gilbert Melki et Isabelle Carré ont beau être très bons, le film ne sen sort pas.
Un film poignant,intense,terrifiant et stupéfiant porté par une Isabelle Carré génialissime et un Gilbert Melki au top de sa forme."Anna M." s'est d'ores et déjà inscrit dans les chefs d'oeuvres du cinéma français.
On attendait depuis longtemps le nouvel opus de Spinosa, et on est pas déçu ! après une parenthèse de comédie, il revient au drame et toujours à l'amour avec bonheur, et donne à Isabelle Carré un rôle enfin à la hauteur de son talent...à voir et à revoir !
Un film français de qualité, qui fait du bien au milieu des tortues ninjas et autres films sur le foot...plus que le scénario c'est la qualité des acteurs et de la mise en scène qui tient en haleine le spectateur pendant toute la durée du film.
Une intensité rarement ressentie dans une salle, une musique obsédante, une Isabelle Carré étonnante qui nous entraîne avec elle dans sa folie...très bonne surprise de ce début d'année, Anna M. nous fait réfléchir sur le vertige de l'amour et résonne dans notre tête longtemps après le générique de fin.
Anna M. aborde un sujet jamais traité au cinéma et qui donne lieu à une uvre déroutante et choquante oscillant entre plusieurs genres. En effet, Michel Spinosa, se penche sur une personne souffrant dérotomanie, quelquun qui à lillusion dêtre aimer par quelquun et qui fait tout ce qui est en son pouvoir pour faire accepter cela. Sans jamais nommer la maladie, mais en partant juste de sa définition, « Anna M. » est à la fois un drame psychologique comme un thriller labyrinthique vénéneux, qui au fur et à mesure provoque un certain malaise chez le spectateur face à tant de folie autodestructrice qui parait sans issue. Laspect thriller d « Anna M. » est ainsi construit par chapitres selon les différents stades de la maladie grâce à des panneaux noirs venant entrecoupé le film par des mots évocateurs, ceci viennent installer un suspense malsain car la violence dans les agissements du personnage arrivent dun seul coup et lon ne sait jamais si on est dans lapaisement ou lapogée de la maladie. Isabelle Carré est incroyable dans le rôle de la souffrante qui harcèle Gilbert Melki (très bon aussi) sur lequel elle a jeté son dévolu, lactrice dégage une violence complexe et étriquée (scène des enfants) de son personnage comme on lavait rarement vu (nomination aux Césars garanti). Le caractère poison du film est également palpable grâce à sa remarquable musique ou les accords de violon soit frénétiques ou mystérieux emprisonnent le spectateur comme dans une toile daraignée. Anna M. est un excellent film, psychologiquement très intense, portée par Isabelle Carré et la mise en scène de Michel Spinosa qui crée une ambiance dérangeante avec peu de moyens, mais en distillant des scènes dune violence insidieuse avec efficacité. La fin ouvrant sur de multiples possibilités finit dachever le spectateur sur le caractère sans issue et étouffant de lhistoire. Une réussite.
ANNA M nous bouleverse, nous émeut, nous touche, nous entraîne pas à pas dans son délire amoureux, son vertige est le nôtre, elle nous inquiète et nous trouble mais jamais nous ne la jugeons. Elle est délicieusement belle et attendrissante mais elle nous glace et nous laisse secoués et habités. J'ai aimé ce film magnifique, cette musique envoutante qui nous accompagne, ces images et ces couleurs superbes, et surtout Isabelle Carré, absolument géniale et si proche de nous dans ses excès et dans sa vérité absolue. Un très grand film !!!
Partant d'un sujet simple, le réalisateur n'a pas pour but de faire un "film psychanalytique" mais bien de créer une ambiance, grâce à une mise en scène enlevée et dynamique, car c'est surtout celà le cinéma, ne nous y trompons pas. Michel Spinosa traite son sujet avec une finesse inouie là où le film aurait pu basculer dans le film de genre (je pense à la scène dans la chambre d'hôtel notamment). Car c'est bien là la force de la mise en scène : brouiller les pistes. Nous sommes entraînés, contre notre gré il est vrai, mais c'est là que le résultat est plus fort, dans l'esprit d'Anna, jeune restauratrice de livres à la BNF et dont la restauration du Cantique des Cantiques constituera une "illumination", le point de départ d'un cycle qui débouchera dur la perte et le renouveau. Nous voilà donc engagés dans les déambulations fantasmatiques et lunaires de la jeune-femme, femme-enfant remarquablement incarnée (le mot prend là tout son sens) par Isabelle carré, on peut même se demander à quel point la folie ne peut pas prendre le dessus tant l'actrice est "borderline". C'est avant tout le spectateur qui est illuminé (première phase de l'érotomanie), illuminé par la recherche constante de la lumière dans un monde ténébreux (en celà, chaque plan comporte une lampe ou bougie, tel le symbole de la raison entretenue et de la poursuite d'un destin inaliénable. Le film est noir et percutant, voire étouffant, ne nous y trompons pas, Michel Spinosa faisant appel à de nombreux procédés dignes de films de série B d'horreur et à une photographie magnifiquement baroque (il le revendique). Toutefois, c'est de ce cadre même, telle une peinture vivante, que le réalisateur fait ressortir toute la lumière d'humanité de notre personnage principal, si peu attachante qu'elle puisse être de prime abord, et nous invite à la contemplation de son épanouissement, malgré les épreuves qu'elle endure, et ce jusqu'à une fin troublante symbolisant l'acceptation ... suite sur mon blog.