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Un visiteur
4,0
Publiée le 17 avril 2007
M.Spinosa plutôt que de s'appuyer sur les codes du thriller psychologique , préfère disséquer le cas Anna M par chapitres.Une réalisation précise avec quelques scènes "violentes " sert son propros .Mais la qualité de ce film repose également sur la performance d'Isabelle Carré s'investissant corps et âme dans ce rôle exigeant .Saisissant .
un suspense oppressant digne de "Liaison fatale", avec des interprètes excellents, menés par une Isabelle Carré géniale. Dommage que le récit comporte de nombreuses invraisemblances qui font perdre beaucoup de crédibilité à l'ensemble.
tres belle photo, cadres tres travaillés, c'est du tres bon boulot, Isabelle Carré est incroyable, vraiment une grande actrice. Petite bémole, un coté mystique qui m'est resté incompris.
Isabelle Carré porte le film. La mise en scène est efficace, la musique rend le délire psychique plus percutant.Un délire qui va d'une explosion à une autre en passant par des phases de préméditation et de logique destructrice. Si la fin déçoit certains spectateurs, c'est que pour cette maladie le mot fin n'existe pas, que tout continue, sublimé ou pas. On pénètre vraiment à l'intérieur d'une conscience.Magnifique Isabelle Carré: malgré toute l'angoisse et la terreur qu'elle nous inspire, elle communique une telle émotion qu'on a de la peine à la quitter.
Film bien ficelé décrivant le long processus de l'érotomanie. C'est assez effrayant de voir a quel point l'on peut s'enfoncer dans la folie... Isabelle Carré y met tout son talent et fait flipper par moment ! Elle prend aux tripes tant la psychologie du personnage est poussée. La belle Anna M. méritait un bien meilleur destin que celui là... on la quitte finalement avec une impression bizarre sur cette "maladie" et cette triste histoire. Un film surprenant et enrichissant sur ce phénomène peu connu.
Spinosa utilise Anna M comme Freud utilise Anna O : un prétexte pour une leçon de psychanalyse (les trois actes ; la scène avec le psychiatre qui est une consultation psychiatrique filmée). Ce qui me gène c'est que Spinosa ait voulu une fin fermée (elle eu un enfant et vécu heureuse...) ; le malaise aurait perturbé au delà de le séance si justement on n'était resté sur aucune certitude.
Isabelle Carré est vraiment géniale. Elle joue extraordinairement bien. L'histoire elle-même est tordue, à tel point qu'on rit de la folie et de vois jusqu'où Anna peut aller. On a même pitié pour cette femme atteinte de folie et inguérissable.
Il y a deux effets en deux temps différents du film de Spinoza comme celui de leffet KissCool : un premier temps, celui de leffroi face à cette érotomane et de son histoire dans ce film envoûtant (relevant le niveau du cinéma français, à linterprétation formidable, une esthétique de leffroi et de la quête, etc.). C'est l'effet du temps du film. Le deuxième temps est la compréhension de la tirade finale du cantique des cantiques : le personnage le récitant induit un recommencement et personne ne la remarqué ! Ce n'est que le surlendemain que j'ai compris. Vraiment envoûtant !
Un film où M.Spinosa nous révèle une véritable maitrise cinématographique, à plusieurs reprises je me suis retenu pour ne pas quitter la salle, tellement j'étais mal à l'aise et que cette obsession me semblait surréaliste et excessive. Les choix musicaux atonaux et parfois stridents sont aux diapasons avec la recherche d'ambiance que voulait le metteur en scène. Du cinéma éxigeant et très efficace mais les émotions engendrées ne sont pas tout à fait celles que je recherche.
Ce film est monstrueux. Isabelle Carré encore plus. Mais bon, la fin s'égarre, et, ce n'est pas un spoiler, mais si les atteintes électriques des ampoules de l'hôtel ne sentent pas le Brett Easton Ellis de Lunar Park... Bref, quatre étoiles pour Isabelle Carré, sinon, ce serait du 1 parce que franchement avoir réussi à faire aimer et flipper aussi violemment, pour en finir avec une fin tellement prise à la légère... Dur à comprendre...
incroyable. C'est insoutenable pendant tout le film, on est mal à l'aise, c'est lpus violent que les films avec du sang qui gicle partout car on ne sait pas du tout de quoi elle est capable, c'est ce qui nous tient pendant tout le film et heureusement qu'isabelle carré joue extrèmement bien sinon on ne comprendrait pas le personnage. Bravo à Spinosa car ne connaissant pas l'érotomanie, j'en ai découvert un peu plus ce qui est assez flippant.
Anna M. est un film sur la folie, celle d'une femme atteinte de délires obsessionnels et qui sombre peu à peu vers l'enfer. Nous avons là un film fort, qui nous prend à la gorge et qui joue avec nos nerfs d'une manière surprenante. Un montage inhabituel et des couleurs froides confèrent à ce film une atmosphère glaçante, à laquelle l'interprétation effrayante d'Isabelle Carré rajoute au sombre de cette oeuvre. Les acteurs jouent tous très justes et parfois on a l'impression de retrouver le naturalisme de Pialat dans ''A nos amours''. Un excellent moment dont le spectateur ne peut sortir indemne à la fin.
Travailler sur un cas tel que celui incarné par Isabelle Carré pouvait être fort dangereux, car il est parfois difficile de ne pas tomber dans la caricature, comme le font bon nombre de films américains. Pourtant, Michel Spinosa réussit à nous montrer un personnage fortement névrosé, qui fait très peur parfois, mais qui conserve beaucoup d'humanité, et sait parfois nous émouvoir. Le film est certes un peu long, notamment dans sa dernière partie, mais l'ensemble reste constamment intéressant. Grâce en soit rendue à Isabelle Carré, une nouvelle fois excellente, et Gilbert Melki, tout en retenue.