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Flotibo
58 abonnés
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2,5
Publiée le 11 août 2008
Un portrait d’une femme fragile psychologiquement qui tombe amoureuse, amour non réciproque et qui tombe peu à peu dans la folie. La prestation de Carré est indéniablement très forte et réaliste mais la fin du film est quelque peu irréaliste à la vue du reste. La musique est quant à elle sublime mais on reste clairement sur notre « fin »...
Anna M. fait partie des films français parlant de psychologie, mais aussi de sentiments amoureux comme cest souvent le cas. Ici on suit Anna M. incarnée par Isabelle Carré, une fille dépressive qui tente de se suicider. Elle se retrouve à lhôpital et un médecin du nom de Zanevsky(Gilbert Melki) soigne sa blessure à la jambe. Dès ce moment, elle sera convaincue que ce médecin est amoureux delle. Elle décidera donc de le suivre jusquà une librairie, le fait quil regarde « Le cantique des cantiques » la renforcera encore plus dans lidée que le médecin est amoureux delle. Michel Spinoza nous fait vivre ce qui peut se passer dans la tête de quelquun qui sobstine, qui simagine des choses. Lérotomanie est une psychose que je ne connaissais pas vraiment, mais on voit bien avec le film quelle peut mener à réaliser des choses horribles. Le scénario est délimité en 3 parties comparables aux chapitres dun livre. La première partie est lespoir où Anna est dans lespoir que le médecin se livrera à elle, quil ne résistera plus. La deuxième partie est beaucoup plus dangereuse, cest le dépit où Anna commencera à être réellement agressive, elle harcèlera totalement le docteur et sa femme en allant jusquà être baby sitter dans un appartement au dessus du sien, ce qui lui permettra de lespionner. La dernière partie est la haine où elle deviendra complètement hystérique avec des hallucinations et un petit tour en hôpital psychiatrique. Décidemment, après « Merci, très bien » de Emmanuelle Cuau, Gilbert Melki se fait encore embrigadé dans une histoire sans fin dans laquelle il aura du mal à sen sortir. Un film français psychologique comme je les aime, Isabelle Carré est fabuleuse, elle mériterait un césar, elle joue à la perfection son rôle de malade psychologique. Du très bon cinéma français
Isabelle Carré joue vraiment bien le rôle d'Anna. Aucune autre actrice aurait pu jouer ce rôle. On a l'impression de voir un documentaire sur cette femme. Il y a une tension incroyable qui est accompagnée par la musique. Ca faisait longtemps que je n'avais pas vu un bon film français.
Sans doute Michel Spinosa a quelque chose a nous dire dans ce film. Je n'ai pourtant pas adhéré ni sur le fond, ni sur la forme. Malgré la prestation d'Isabelle Carré, rien ne m'a réellement touché dans ce film qui promettait beaucoup par son scénario.
Anna aime déraisonnablement le médecin qui la soigné jusquà la folie, jusquau délire érotomaniaque. Cest Isabelle Carré qui incarne avec force les différentes étapes de cette maladie. Intensément happée par le rôle, elle imprègne lécran de sa souffrance, de sa folie. Sublimement tragique, gravement ambigu.
A travers son actrice principale,excellente Isabelle Carre, et sa mise en scène, le réalisateur fait partager au spectateur le mal être et l'être de fiction de son personnage principal. Il ressort d'ailleurs du film une impression de malaise permanent, relativement logique puisque l'on navigue au voisinage de la folie. Cette atmosphère oppressante associée aux vagues de folie d'Anna bouscule le spectateur jusqu'à la fin de ce qui est un bon film.
Lorsque j'ai entendu chanter les louanges de ce film, je me suis dit que j'allais passer un bon moment de cinéma. Ca n'a pas été le cas. Si je reconnais le jeu extraordinaire d'Isabelle CARRE,notamment, qui s'accapare l'écran, ce film m'a laissé un goût amère et me donne l'envie de crier "qu'on l'enferme à vie". Dès les premieres images ont sent qu'il va se passer quelque chose de terrible et lorsqu'on voit la vie de cette "femme-enfant" on n'est pas surpris de voir sa dérive. La scène de la salle de bain avec sa mère, ses plaisirs solitaires, la scène de la "promenade" avec son chien sont autant de constats que "quelque chose cloche" et que personne ne s'intéresse à elle. Donc à partir de là le moindre sourire, la moindre attention va devenir une "illumination". Comme on dit ele va prendre ses désirs pour réalité. J'ai quitté la salle sous le choc et j'ai eu bien du mal à trouver le sommeil, tant cette histoire m'avait remué. Ce film est terrifiant, angoissant, choquant parfois (l'horreur de confier la garde de ses enfants à de telles "fêlées") il vous glace les sangs. Sa folie est destructrice, mais mûrement réfléchie elle poussera l'intelligence jusqu'à simuler la guérisson pour tromper le psychiatre et repartir détruire celui qui n'a rien fait d'autre que soigner son corps. Le sourire qui se dessine sur ses lèvres lorsqu'elle retrouvera "l'objet" de sa folie est éloquent, tout va recommencer. Si vous êtes dans un moment de déprime, sûr il ne faut pas aller le voir.
J'avoue que je ne suis as un cinéphile averti. Que je ne suis pas forcmt sensible aux bons cadrages, ni très exigeant avc le jeu d'acteur. Mais au point de vue de l'histoire, j'ai trouvé ça sans interet. Qui plus est, on dirait "à la folie pas du tout"... Alors revoir deux fois le même film, j'ai vraiment pas apprécié et eu l'impression de me faire avoir. Mon amie a bcp aimé elle, celà dit.
incroyable. C'est insoutenable pendant tout le film, on est mal à l'aise, c'est lpus violent que les films avec du sang qui gicle partout car on ne sait pas du tout de quoi elle est capable, c'est ce qui nous tient pendant tout le film et heureusement qu'isabelle carré joue extrèmement bien sinon on ne comprendrait pas le personnage. Bravo à Spinosa car ne connaissant pas l'érotomanie, j'en ai découvert un peu plus ce qui est assez flippant.
Sujet particulier que celui de l'érotomanie. La caméra suit à la trace le délire d'une jeune fille persuadée d'être aimée par un médecin ce qui la mène à persécuter l'homme en question. Isabelle Carré est époustouflante, l'atmosphère angoissante à souhait. Malheureusement le film ne tient pas sur la longueur, on s'ennuie et on se détache du personnage tandis que la fin est complètement ratée et plombe l'ensemble.
Malgré la présence de la toujours magnifique Isabelle Carré et du très professionnel Gilbert Melki, le film s'embourbe rapidement, et les frasques pathologiques de cette pauvre malade atteinte d'érotomanie agacent. Le film est interminable, et ponctué de rebondissements inutiles. Parfois, ça lorgne vers "Le Locataire" de Polanski, et on se rend compte alors de l'écart, du gouffre, entre le maître et l'élève. Polanski filme cent fois mieux la folie. Allez voir plutôt ses films.
Glauque, sans fin (qu'a fait Anna M à son enfant à la fin du film ?), avec des invraisemblances (par exemple, on n'entend plus parler des destructions dans l'appartement où elle faisait du baby sitting ; de même, la façon dont elle est gérée par la médecine psychiatrique semble pour le moins légère).C'est un film qui met mal à l'aise. Il ne traite pas le sujet de l'erotomanie.C'est vulgairement un mauvais film d'épouvante (à tous les sens du mot, dont épouvantable).Je me demande ce qu'est venue faire Isabelle Carré dans ce truc.
Autant le dire tout de suite, je suis allée voir ce film avant tout parce qu'il y avait Isabelle Carré et Gilbert Melki, pour moi les deux acteurs français les plus intéressants de ces dernières années. Pour leur prestation, je n'ai effectivement pas été déçue. Elle, passant de la laideur absolue à une pureté déconcertante, complétement habitée par son rôle elle est effrayante. Lui en homme dont on saccage la tranquille petite vie petit à petit et qui malgré tout essaie de l'aider au début est particulièrement juste. Pourquoi n'ai-je pas accroché plus que ça? Peut-être parce que pour moi le cinéma reste avant tout un moyen de se faire plaisir. Je ne dis pas que seules les bluettes trouvent grâce à mes yeux. J'aime certains films torturés qui me mettent une claque et changent ma vision des choses mais là je ne dirais pas que ce fut le cas. J'étais très mal à laise, souvent. Il est rare que je n'ose pas regarder un film mais là j'ai souvent baissé les yeux, par gêne et je suis sortie de la séance, vidée. Alors je ne dirais pas non plus que c'est un navet, loin de là, je pense que le réalisateur avait quelque chose à dire mais ce que j'ai surtout retenu au delà de la folie, c'est la solitude à laquelle peut-être confrontée cette fille, jeune, jolie, avec un boulot qu'on pourrait trouver passionnant et pourtant personne ne la connaît, elle est désespérement seule. L'érotomanie aurait aussi bien pu être une profonde dépression mais ça n'aurait pas fait un film.
Si ce film est si séduisant, c'est parce qu'il ne juge ici personne.Spinosa aime ses personnages.La mise en scène est très soignée et l'interprétation de Carré magnifique.Il faut souligner que tous les seconds roles existent(Melki incroyablement vrai en médecin dépassé).Les scènes entrent Carré et Melki sont très fortes.On ressort de ce film assez perturbé mais aussi apaisé.