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oranous
144 abonnés
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5,0
Publiée le 27 juin 2007
Wouah. En effet c'est un film très derangeant mais très bien. J'ai largement préféré Anna M. a Rosemary's Baby. Isabelle Carré signe là une très grande performance. Elle joue très bien. En effet la scène avec les enfants est absolument horrible. Je ne me suis jamais identifié a ce personnage, a cette malade. (peut etre parce que je ne suis pas dans le meme cas qu'elle. Heuresement.)
Elle est présenté comme quelqu'un qui aime, mais qui aime a la folie, elle est prete a tout pour etre avec lui.
Un musique très bien entre Cocorosie et Au revoir Simone
Finalement, dans ce type de sujet extrêmement délicat, les névroses, comportements schizophréniques, moins on en montre, plus on est convaincant. Il faut savoir, de façon subtile, esquisser la fêlure d'un comportement au travers d'une scène anodine, pour pouvoir ensuite rendre convaincant le développement des symptômes. A titre d'exemple récent, sans évoquer des films comme Répulsion (bien que la pathologie était tout à fait différente), je citerai le récent Aviator. Cette scène, au cours de laquelle Howard Hugues (Di Caprio) ne supporte pas la présence d'une poussière sur le col de l'un de ses interlocuteurs indique l'ampleur de sa folie. Dans Anna M., on est dans le démonstratif du début à la fin. Le titre, lui même, accentue et annonce l'étude clinique d'une désiquilibrée. Isabelle Carré en fait trop, sans doute parce que le scénario n'a pas su lui offrir de scène subtiles. A contrario, Gilbert Melki semble absent, comme s'il tournait un autre film. Sujet difficile, pièges nombreux, le réalisateur n'a pas su s'extirper de toutes ces chausses trappes.
Isabelle Carré est sidérante dans ce drame obsessionnel qui distille un malaise constant. Plus le film avance et plus la réalité se dérobe, laissant place à la paranoïa du personnage.
Très bien, pour étudier le cas d'érotomanie, mais cinématographiquement parlant c'est pas parfait. ( désolé ma critiques c'est effacé la flemme de la réécrire )
Ce film est une peinture.... et ne plaira donc pas à tout le monde...... mais l'érotomanie est tellement bien dépeinte que le film mérite 4 étoiles et Isabelle Carré m'a vraiment bluffée, avec ses larmes au fond des yeux, son jeu est sincère, c'est une grande actrice.
Isabelle Carre est formidable. Quelques scènes (notamment celle avec les enfants) atteignent un niveau de tension qui fait mouche. Voilà pour les bons points. Mais comme pour "La Pianiste" de M. Haneke, ça tourne en rond du début à la fin du film. On observe la folie pendant 1h30, sans vraiment en savoir plus. On reste sur sa faim et on s'ennuie un peu.
Un film bouleversant où Isabelle Carré joue à merveille. Le film est structuré des périodes de santé de l'héroïne, et on la comprend davantage. Les acteurs et la musique conviennent pafaitement. Ce film est sobre, et malheureusement, la situation est un pur cercle vicieux.
Malgré quelques longueurs, on suit avec un certain plaisir les actes de plus en plus désespérés auxquels en arrive Anna, refoulée par son médecin dont elle est tombée folle amoureuse. Soyez en cependant prévenu, la fin du film n'offre guère de surprise.
Le film de Spinoza est lucubre sans message, j'ai souffert tout le long du film. Les acteurs sont excellent même si Isabèle Carré ne tourne pas rond dans son rôle. La psychiatrie fait peur si c'est ça que le réalisateur a voulu montré "c'est gagné",mais ce n'est pas un scoop.
Un film où M.Spinosa nous révèle une véritable maitrise cinématographique, à plusieurs reprises je me suis retenu pour ne pas quitter la salle, tellement j'étais mal à l'aise et que cette obsession me semblait surréaliste et excessive. Les choix musicaux atonaux et parfois stridents sont aux diapasons avec la recherche d'ambiance que voulait le metteur en scène. Du cinéma éxigeant et très efficace mais les émotions engendrées ne sont pas tout à fait celles que je recherche.
si le but est de mettre mal à l'aise c'est parfaitement réussi, mais cela ne veut pas pour autant dire que le film le soit ! c'est assez malsain, et ennuyeux, et malgré la performance d'actrice d'Isabelle Carré, on est très dérangé par cette cinglée, et la construction du film ne parvient pas à nous situer par rapport à elle. on se retrouve spectateur d'une espèce de reportage à la télél sur les érotomanes, bref, malsain, et curieux. quant à la fin, je n'y ai rien compris.
Isabelle Carré au sommet de son art, boulversante, renversante. elle maîtrise totalement son personnage, elle en fait ce qu'elle veut, c'est horrifiant. Elle n'est pas un personnage du film, elle EST le film. qouiqu'il arrive, pour moi, elle a mérité le César !!!
Une très belle surprise que ce film sur un sujet peu connu, mais ayant déjà fait l'objet de plusieurs films, dont celui-là est probablement le plus réussi : l'érotomanie. L'idée de présenter les différentes phases est brillante. Isabelle Carré est effrayante et attachante en même temps : en un mot, époustoufflante.
"Anna M.",ou la chronique d'une folie.Ne tergiversons pas;sans Isabelle Carré,magistrale et possédée,et les seconds rôles,tous superbement dirigés,le film ne serait rien.Spinosa installe une ambiance parfois quasi-claustro,parfois (trop) aérée,qui ne traduit jamais l'état d'esprit pour le moins extrême du personnage,dont la rencontre avec un docteur va l'envoyer valser vers les cimes de la folie furieuse.Une ambiance qui ne dessert qu'à moitié l'ambiguïte des situations,à cause d'une esthétique trop sobre et d'une mise en scène répétitive.Alors que le personnage atteint de la maladie sur lequel le film s'appuie (interprété par Isabelle Carré) lorgne vers l'excentricité (les actes qu'elle commet font preuve d'insouciance,et elle se conduit comme une enfant,qui croit que tout est accessible,sans qu'aucune barrière ne l'empèche d'arriver à ses fins),la mise en scène préfère se refermer peu à peu,traduisant avec anticipation l'enfer qui est censé attendre la protagoniste.Elle est donc plus prompt à approcher une ambiance glauque que la psychologie du personnage (ce qui est un choix facile et vraiment pas audacieux).Sans émotion ni ambiguïte,ce film clôt et distant tombe vite dans le gouffre de la folie facile: Anna M. casse une vitre,Anna M. crie,Anna M. cause un accident de voiture...le résultat est donc plus près de la psycho de bazarre,même si le beau travail sur le son et l'excellent jeu d'Isabelle Carré permettent à quelques scènes de provoquer réellement l'effroi.De plus,le film a tendance à s'éloigner de son sujet et à partir dans une direction douteuse (passage à l'hôpital psychiatrique,refuge grâce à l'enfant et les paysages qui ressourcent;des chapitres scolaires et tout à fait dispensables qui amassent beaucoup de clichés).Bref,"Anna M.",en plus de sa réalisation finalement nombriliste et paradoxale au personnage qu'elle met en scène,ressemble à une étude sur les comportements des malades (ou plutôt d'une malade,atteinte de l'érotomanie,maladie réelle qui tou