Mon compte
    L'Incompris
    Note moyenne
    4,2
    613 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur L'Incompris ?

    71 critiques spectateurs

    5
    39 critiques
    4
    21 critiques
    3
    6 critiques
    2
    3 critiques
    1
    1 critique
    0
    1 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Plume231
    Plume231

    3 887 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 juillet 2011
    Fonction "coeur de pierre" actionnée (j'ai déjà failli me faire avoir par "Le Tombeau des lucioles" alors...!!!), et c'est parti pour un des films réputés les plus tristes de tous les temps. Bon ça va j'ai dépassé sans encombre la première heure malgré quelques obstacles, oh une grosse turbulence à la 75ième minute, ouille les vingt dernières minutes n'ont pas été facile. La fonction "coeur de pierre" a tenu mais elle s'est quand même un peu effritée. Franchement blagues à part, il faut tout de suite avouer que quand il s'agit d'aborder le thème très difficile pour un artiste à savoir l'enfance Luigi Comencini s'en sort assez magistralement et arrive à donner par cette intermédiaire une force émotionnelle qu'on ne retrouve que dans très peu d'autres films. Une oeuvre qui mérite sa très grande réputation.
    tietie007
    tietie007

    40 abonnés 161 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 mai 2007
    Variation subtile et émouvante sur le monde de l'enfance par le regretté Luigi Comencini. Un film chromatiquement superbe, avec les magnifiques couleurs des jardins toscans et quelques vues réussies des bords de l'Arno, à Florence.
    cinono1
    cinono1

    301 abonnés 2 055 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 mars 2011
    Un mélo, un pur, un vrai, et aussi un chef d'oeuvre. Qui pourrait émouvoir n'importe quel coeur endurci. Luigi Comencini joue à fond sur les malentendus et quiproquos entre ce père préoccupé par la protection du cadet, et le fils, l'ainé, qui refoule ses sentiments d'exclusion. Psychologie finement étudiée, les trois interprètes principaux sont excellents et le film n'oublie pas d'aménager quelques scènes droles, propres à l'enfance dont Comencini a magnifiquement retranscrit les jardins secrets (la scène géniale ou Andrea se réinvente son quotidien).
    David B.
    David B.

    42 abonnés 565 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 août 2016
    Promis à une enfance dorée, la vie de deux garçons bascule à la mort de leur mère. Chacun vit sa souffrance, le père tend bien que mal à veiller à la cohésion familiale mais ne comprend pas la réaction d'un de ses fils. Tragique erreur. Un film coup de poing sur la fragilité de l'enfance et sur l'impérieuse nécessité de communiquer avec ses enfants. 1h45 de sentiments et d'émotions contenues.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 2 janvier 2017
    En avant les violons et faites-les couiner le plus possible, quitte à faire passer Les Misérables pour une pantalonnade pleine de bouffons, car en Italie, on sait aussi faire pleurer dans les chaumières et en l'occurrence à Florence, une ville si magnifique qu'elle jure avec l'intensité archi-mélo-méga-dramatique du film.

    On ne sait plus si c'est du lard ou du cochon, une facétieuse "commedia dell'arte", une sorte de satire du tire-larmes à faire mourir de honte les chutes du Niagara. Il faut reconnaître tout de même une belle interprétation d'Anthony Quayle, bouleversant en père bouleversé ; idem pour le gamin bouleversifiant au possible à l'égard duquel nous sommes tout bouleversifiés à notre tour. Surtout que l'autre petiot, le petit frère tout innocent nous en fait rajouter encore quelques hectolitres (de larmes).

    Naurellement, impossible de regarder le film en vitesse normale, car l'ennui colossal qu'il dégage induit un sommeil profond qui nous empêche d'aller jusqu'au bout, même en cas de tremblement de terre. A vitesse x3 cependant, la chose est réalisable tandis que nous découvrons avec stupéfaction (enfin) la fin du mélodrame : nous qui pensions les vannes déjà bien ouvertes, nous voilà bien marris ! voilà-t-y pas que le Comencini "deux de tension" ouvre tout en grand et que le barrage s'effondre.

    Voilà Florence inondée, ensevelie sous un océan de larmes... oui, ce Comencini se fout vraiment mais vraiment de notre gueule.
    Remi S.
    Remi S.

    19 abonnés 135 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 décembre 2019
    Le consul du Royaume-Uni à Florence, Sir Duncombe ( Anthony Quayle ), vient de perdre son épouse. Il demande à Andrea ( Stefano Colagrande ), son fils aîné, de ne rien dire à son jeune frère Milo ( Simone Giannozzi ). De là, chagrin, difficultés relationnelles et inconscience de l'enfance vont traversés cette famille.

    Sorti en 1968 en France, *Incompreso - Vita col figlio* ou en français *L'Incompris - Vie avec son fils* est un film réalisé par Luigi Comencini. Ayant été affaiblies par de nombreuses mauvaises critiques à sa sortie, *L'Incompris* sera revu à la hausse dix ans plus tard.

    Le décor est posé très rapidement. Ce drame familiale au sein de la ville Florence en Italie, se déroule dans la richissime famille des Duncombe. Comencini prend le partie de suivre majoritairement le fils aîné, Andrea. Ce personnage connait les raisons de l'absence de sa mère, il sait que celle-ci est décédé. A l'instar d'un frère beaucoup plus jeune, Milo, que le père veut préserver de cette terrible vérité en racontant des mensonges sur cette absence.
    L'acceptation de la vérité par Andrea pousse le père à le croire fort, mature et donc relativement autonome. D'ailleurs, on sent que ce père se retrouve sans les armes et la connaissance face à l'éducation de ses enfants. Comme le relate souvent Andrea et Milo, c’était leurs mère qui les comprenaient et les aimaient. Aujourd'hui les nombreuses domestiques s’enchaînent sans vraiment avoir une réel distinction. Et le père, quant à lui déborder par son travail, ne peut trouver le temps de les aimer, et donc de comprendre le mal-être de Andrea.

    Les dernières traces laissés par Adelaide, la mère, se font rares. Les simples signes restants sont ce portrait dans le salon, un petit papier préventif dans un placard, les souvenirs à son propos racontés par les enfants sur le lac et enfin sa voix sur une bande magnétique. Ce gros plan sur les yeux en pleurs de Andrea, écoutant cette voix si lointaine que le père avait pris soin de cacher dans son bureau, comme un trésor personnel qu'on ne partage pas. C'est à partir de là que les bêtises enfantines et l'insolence vont occuper et désabuser les domestiques et le père. Un père, qui s’avère accrocher une certaine forme de préférence envers le Milo, plus jeune et qu'il considère donc comme plus vulnérable.

    L'oncle William ( John Sharp ) arrive par train pour passer quelques temps avec cette famille. De là, s'installe une certaine forme de défi et de communion dans l’insolence entre Andrea et l'oncle. L'un n'aime pas vraiment les enfants qui braille sans arrêts, l'autre n'aime pas les vieux. Mais les deux se comprennent dans une certaines formes, comme si l'oncle William avait connu cette enfance difficile. Andrea connait par la suite sa première cuite, rapidement cachée par l'oncle et de là celui-ci l’incite à renouer les liens avec son père.

    Ce renouement ce fait entre le fils et le père, particulièrement dans le contexte professionnel. En effet, le père invite le fils à le secondé au consulat. Une certaine forme de rapprochement donc, mais qui ne dure pas.
    Les bêtises enfantines gâchent rapidement les occasions de faire plaisir au père, et Comencini nous invite dans une sorte de course entre Andrea et Milo pour satisfaire le père. Deux frères qui étaient pourtant très fraternel.

    Une forme d'insolence se dégage de Andrea. Il traîne dans les rues, se donne un air rebelle face aux autre enfants du quartier. Une forme du personnage de Antoine Doiniel dans *Les 400 coups* de François Truffaut prend le dessus chez le jeune italien. Ce manque d'amour fraternel constant le conduit d'avancer au fur et à mesure vers la dangerosité, qui ne peut inévitablement que tomber dans le tragique.

    spoiler: Apres sa terrible chute d'un arbre, Andrea est cloué sur son lit au bord de la paralysie et de la mort, Il avoue à son père son manque d'amour et de présence. Là ou il voyait un fils aîné automne et fort, il s'y cachait enfaîtes un fils dans une certaine faiblesse. Il ne le comprenait donc pas. Ce plan final d’ailleurs très sublime, avec cette caméra filmant le tableau de la mère, jusqu’à ce qu’apparaît le reflet de Andrea sur son lit. Andrea rejoint enfin sa mère, qui la tant manqué. Le tout sur le magnifique 2eme mouvement du concerto pour piano no 23 de Mozart.


    *L'Incompris* est avant tout un film sur l'enfance, et la grande fidélité fraternel entre Andrea et Milo. Qui malgré les horreur de la vie, reste soudés et aimant l'un pour l'autre.

    Sans toucher l’excellence non-plus, Luigi Comencini arrive plutôt bien à mettre en scène ce scénario qui au départ peut paraître assez classique.
    Noistillon
    Noistillon

    80 abonnés 408 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 juin 2012
    L'Incompris n'est rien de moins que la sublime complainte d'un cœur innocent. L'un des dix plus beaux films du monde.
    Addyct-26
    Addyct-26

    206 abonnés 723 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 août 2010
    Incompreso de Luigi Comencini est un film dramatique d'une rare puissance ...
    C'est un long métrage magnifique, maitrisé de bout en bout, un chef d'oeuvre italien peu reconnu.
    L'histoire de ce petit garçon délaissé par son pêre, en manque d'affection depuis la mort de sa mêre, qui tente de se prouver à lui même et à son pêre qu'il est un grand garçon, courageux, et qu'il est un fils exemplaire m'a bouleversé. Mais le film n'est pas seulement triste.
    Je me suis même surpris à rire pendant le film, il y a des passages qui m'ont beaucoup amusé, comme quand les petits garçons font les 400 coups à la bonne femme qui s'occupe d'eux. C'est vraiment drôle, surtout de la façon dont ils la menent en bateau et de la façon dont ils lui parle . Les deux jeunes acteurs sont très crédible et très touchant, deux très bonnes interprétations pour leur jeune age.
    Même si quelque passage peuvent faire sourir, Incompreso est un film terriblement poignant et très émouvant, je suis pas du genre à pleurer pour un film, mais je dois avouer que là, pour le coup j'ai étais beaucoup ému, et je n'ai pas pu m'enpécher de versé une petite larme à la fin du film.
    Une histoire tragique, triste mais belle à la fois.
    Un petit chef d'oeuvre à regarder en V.O.
    il_Ricordo
    il_Ricordo

    103 abonnés 407 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 décembre 2011
    Un film mythique sur l'enfance. L'utilisation de l'adagio du 23ème concerto pour piano de Mozart souligne avec tendresse le mal-être d'Andrea, affecté par la mort de sa mère, et qui se heurte à l'incompréhension de son père. Dès lors, chacune de ses actions sera marquée par une maladresse importune et une malchance injuste, qui ne fera que le discréditer aux yeux de son père. Il faudra attendre qu'une catastrophe survienne pour que ce dernier ouvre les yeux et reconnaisse la sensibilité et la fragilité de son aîné, plus vulnérable que le cadet. L'Incompris de Luigi Comencini est l'œuvre la plus pathétique du Cinéma italien, bouleversant de grâce et de délicatesse.
    stans007
    stans007

    23 abonnés 1 313 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 mars 2021
    Impossible de résister à ce bouleversant mélodrame à l’italienne décrivant avec une grande sensibilité les difficultés relationnelles entre père et fils.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 31 janvier 2012
    Un film extrêment triste et émouvant, malheureusement trop méconnu du grand public. Il traite des relations difficiles qu'entretiennent un jeune adolescent, Andrea, avec son père, sir Duncombe, suite à un drame familial (mort de la mère). Milo, le frère cadet d'Andrea, semble être le point de jonction entre deux: chouchouté par son père, alors qu'Andrea recherche sans succès que celui-ci s'intéresse à lui, il attisera la jalousie de son aîné qui, à force de vouloir se faire remarquer auprès de son père, ne cessera de détériorer leus liens, jusqu'à en être incompris. Cette impossibilité de communiquer le mènera à la mort; c'est avant de mourir que son père se rendra cmpte de lamour qu lui portait Andrea. Assurément l'un des plus beaux films transalpins, à voir et à revoir. Préparez vos mouchoirs.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 25 avril 2009
    J'aurais pu mettre presque la même chose que karnissia (critique du 30/08/2007)oui, absolument! Film modeste mais magnifique,réhaussé par le 2eme mouvement du 23ème concerto pour piano de Mozart interprété par Wilhem Kempff. On ne parle pas assez de Luigi Comencini, ses films sont rares a trouver, même en DVD. Celui ci ("l'incompris") se trouve en collection économique à moins de 5 euros, si vous l'achetez, préparez vos mouchoirs
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 29 novembre 2010
    Un grand moment d'émotion. Le film italien se veut très social et proche de la réalité : lent, long, silencieux. Les acteurs (en particulier les enfants) sont bon. Un drame marquant.
    mollywood
    mollywood

    6 abonnés 66 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 août 2016
    chef d'oeuvre du cinema sur l'enfance, les personnages sont vraiment dotés d'une psychologie qui ne va jamais être caricaturale alors que lorsque l'on lit le synopsis on peut s'attendre au pire mais l'ainé ainsi que son frère jouent tout à fait juste; le père est un peu en dedans cependant
    BigDino
    BigDino

    8 abonnés 473 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 août 2016
    L'Incompris est un grand film sur la sortie de l'enfance. Ce qui semblait un mélo larmoyant se transforme en grande fresque grâce à un excellent humour et au très bon jeu d'acteur. La psychologie des personnages est d'une grande finesse, et Comencini nous fait tirer des larmes sans jamais, sauf à la fin, tomber dans le pathos. Un bon point également pour le personnage d'oncle Will.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top