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    L'Incompris
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    I'm A Rocket Man
    I'm A Rocket Man

    287 abonnés 3 114 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 octobre 2016
    J'ai été déçu par ce film !!! Son thème me tentait beaucoup et je m'attendais à verser ma petite larme mais je me suis retrouvé un peu surpris par le manque d'émotion et de profondeur du scénario !! Sans doute que le temps y fait pour beaucoup !!! L'histoire a mal vieilli et les jeux enfantins trop présents sont un peu pénibles et on attend les scènes bouleversantes mais on reste sur sa faim jusqu'au bout !!!
    thewall
    thewall

    13 abonnés 740 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Film maudit et détesté des critiques officiel, ce mélo de Comencini se révèle être une petite merveille de sensibilité. Personne n'a su décrire les tourments de l'enfance comme ce maître du cinéma italien. Alors, bien sûr, les esprits chagrins trouveront que l'ensemble est un peu "facile" et il est évident que le cinéaste assume pleinement le genre dans lequel il officie : le mélodrame. Il n'empêche que, pour tous ceux qui ont connu l'amour maternel, pour tous ceux qui ont été des enfants entretenant avec leurs parents des relations d'amour-haine, ce film est un condensé de tous les sentiments contradictoires que l'on peut éprouver. Les jeunes acteurs sont formidables et la photographie est vraiment très belle. Pour amateurs d'histoires tristes et larmoyantes.
    Christine Brakhausen
    Christine Brakhausen

    11 abonnés 48 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 juillet 2024
    Comencini nous livre un des plus beau film sur l’enfance. L’eau symbole de la mère absente,comment s’agrandît dans la cellule familiale la faille causée par la mort de la mère.Absence irrémédiable, malgré le portrait du salon, la pierre tombale, les petits souvenirs épars et la voix qui sera d’ailleurs effacée. Rien ne renaît de ce qui a péri. Pour l’avoir compris, Andrea connaît la souffrance, le père reste fermé sur son propre chagrin., livré à la solitude, au conflit avec la loi du père et le monde des adultes, Andrea subit cette fatalité sociale qui atteint les enfants et que l’on ne peut supporter. Admirable étude de deux états d’âme de l'enfance, deux attitudes devant la mort et les adultes au sein d’un petit monde bien clos sous les protections illusoires de la richesse. A voir absolument en version originale sous -titrée
    Jonathan M
    Jonathan M

    131 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 août 2016
    Une fratrie orpheline de la maman et tout est dépeuplé. L'incompris, c'est l'aîné. D'une sensibilité extrême, il couve son frère en dépit d'un père distant. Noyé dans la bourgeoisie des années 60, le film narre de façon subtile les relations fragiles entre un enfant face au deuil et un papa soumis à de grande responsabilité. S'il se classe dans le segment "film culte", il n'en demeure pas moins que toute la force émotionnelle du film est partie au fil des années. Peut-être à cause d'une mise en scène italienne très simpliste, qui prime l'histoire au mouvement de caméra. Je reste assez hermétique à l'histoire et c'est vraiment dommage.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 149 abonnés 5 133 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 décembre 2014
    On bouge plus. On regarde. C'est tout. C'est prenant et émouvant au plus haut point. C'est tellement beau cet enfant qui comprend tout mieux que son père et qui va l'aider finalement à surmonter sa douleur tout en étant malheureux à cause de lui. Superbe mélodrame
    Loïck G.
    Loïck G.

    336 abonnés 1 670 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 mai 2021
    Parler de l’enfance pendant près de deux heures, y mêler sans tapage les rires et les pleurs, l’émotion et la folie des 400 coups en culottes courtes, quand la mort vous frôle, qu’elle vous ignore ou vous égare dans l’apprentissage de la vie … Comencini en maître de la toile use de toute la richesse du cinéma pour imprimer un classicisme de bon aloi dans un récit fort et puissant sur le destinée enfantine. L’histoire d’un père consul déconcerté par la réaction de son fils aîné face à la mort de sa mère . Le cadet, tenu à l’écart du drame, demeure dans cette protection familiale que son grand frère assume à contre-courant de l’attente paternelle. Un excès de zèle lacrymal au final écorne à peine ce film tout en pudeur et retenue sur l’enfance, sa part de rêves et d’illusions fracassées par une tragique destinée.
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
    mazou31
    mazou31

    94 abonnés 1 281 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 décembre 2012
    Le plus beau et le plus profond film de Comencini. Dans le décor fastueux et propice à la quiétude d’une villa florentine, deux enfants et leur père vivent la douleur du décès de la mère. Surtout l’un d’eux, l’aîné, vit l’incompréhension d’un père, pourtant aimant, jusqu’à en mourir. Mais Comencini nous épargne tout mélodrame ; il réussit en revanche à nous émouvoir profondément sans sensiblerie, avec beaucoup de délicatesse, de profondeur et de finesse. Un film bouleversant qui vous touche au cœur, dans la pudeur et la sobriété. Les enfants sont prodigieux et magnifiquement dirigés. La plus terrible incompréhension est dans le fait que les critiques aient pu éreinter ce film à sa sortie… pour l’encenser, à juste titre, dix ans plus tard. Leur bêtise n’a d’égal que celle de la première gouvernante des deux orphelins !
    Julien D
    Julien D

    1 198 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 mars 2012
    Au sein de cette immense demeure se trame un drame intimiste bouleversant à travers les relations difficiles de deux frères et de leur père suite à la mort de leur mère. La psychologie des trois membres de cette famille endeuillée est étudiée avec précision pour opposer leurs réactions et leurs conséquences sur le long terme. L’ambiance tragique, appuyée sur une musique splendide, se dégage de ces interactions intergénérationnelles basées sur une surestimation du père envers la maturité son fils ainé et d’un manque de communication entre eux. Si ce film mérite amplement sa réputation le considérant comme le plus triste sur le thème de l’enfance, c’est aussi grâce au jeu plein de véracité des deux jeunes garçons qui insuffle une émotion poignante à cette chronique familiale.
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    121 abonnés 2 039 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 avril 2020
    Comencini aura toujours été un réalisateur à contre-courant car il n’a jamais été fidèle au sien propre : son incompris n’est pas un artiste ou un déviant quelconque comme on pourrait s’y attendre, juste un personnage enfant qui va participer à l’incroyable expérience de faire un film sur la psychologie de l’enfant.

    Dans une étouffante ambiance à la Vipère au poing & la vie bourgeoise de leur consul de père, deux jeunes frères vivent la perte de leur mère. Traités différemment, affectés différemment, ils réagissent différemment & voilà : un moteur scénaristique. Loin de battre la campagne comme dans son La grande pagaille, Comencini se referme sur un décor d’intérieur & s’enferme lui-même dans la scrutation des jeunes esprits, simulant pour le spectateur les effets que le script va avoir sur eux.

    Bizarre théâtre émotionnel, quasi-huis clos où s’opposent clavecin & piano comme représentants respectifs de la frivolité & de la maturité, L’incompris oscille de la farce pure & simple au drame sans concession, mais toujours avec de bons moyens : le père ni noir ni blanc, l’oncle jovial avec sa personnalité à double-fond, tout est offert sur l’autel de la significance psychique & le seul regret de voir défiler ainsi les affects est que tout soit dimensionné à la hauteur des conséquences de chaque acte & de chaque mot. Alors, malgré la hauteur de ses objectifs & sa diligence à les remplir, le film est extrêmement superficiel.

    Une particularité qui n’est pas aidée du fait que l’atmosphère est déjà lourde : on aborde la mort, l’innocence, les aspects moraux de l’éducation ; les murs trop étroits & la post-synchronisation monotone conduisent à rendre le visionnage intolérable. Il faut s’accrocher à la conscience qu’ont les personnages les uns des autres, & à la magnifique culture que Comencini arrive à faire de l’enfance, parvenant à ce qu’elle ne s’endommage pas sous les couches d’une écriture lucide quoiqu’orientée.

    Interprétation si précise des tourments infantiles qu’on a envie de la citer comme exemple scientifique alors que ce n’est que de l’art, L’incompris termine sa course en confondant peines morales & physiques, mettant le personnage du père devant l’évidence qu’il a négligé l’une pour l’autre. Mais trop tard. Impitoyable pour ses protagonistes comme pour le spectateur, L’incompris est un de ces visionnages enrichissants qu’il faut supporter.

    → https://septiemeartetdemi.com/
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    688 abonnés 3 011 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 mai 2022
    Incompreso aborde avec une justesse rare le deuil redistribué parmi un père et ses deux fils. Le point de vue principalement adopté est celui de l’aîné, Andrea, dont les émotions louvoient entre d’une part l’expressivité de son petit-frère qui ne cesse de gesticuler, d’autre part la retenue stoïcienne d’un père qui apprend à cacher, à s’absenter, à arpenter les pièces de sa vaste demeure tel un spectre impassible. Les nombreuses métaphores qui jalonnent le récit permettent de mêler néoréalisme et symbolisme : faire craquer la branche d’un arbre en bordure de lac pour ressentir la fragilité de l’existence, écouter une bande sur laquelle est enregistrée la voix de la mère et qui disparaît par mégarde, faire alterner les états d’euphorie et de maladie… La rigueur de la mise en scène, la qualité d’interprétation des comédiens, en particulier des deux enfants, l’entrelacs du comique, du dramatique et du tragique pour tisser une toile complexe, prouvent, s’il fallait encore le prouver, que cinéma et film populaire ne sont pas incompatibles, et que Luigi Comencini en est l’un des meilleurs artisans.
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    63 abonnés 773 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 juin 2010
    Un mélodrame inconnu - ambiance intimiste anglaise dans un décor florentin de rêve. On rit aussi de ces deux orphelins qui font tourner en bourrique les gouvernantes qui essayent de les tenir en main ( et aussi la scène irrésistible quand le cadet a peur d'être mangé par des nigériens cannibales). Mais l'essentiel est ailleurs, comment on affronte la mort à dix ans, la puissance de la "chambre du fils" n'est pas loin, en inversant les générations. excellent jeu des deux frères. C'est vraiment bien observé, filmé avec grâce, sans personnages secondaires inutiles, le film tente d'aller à l'essentiel et d'analyser le coeur brisé d'un enfant perdu face à l'injustice qui l'assaille.
    Ciné VO juin 2010
    Patjob
    Patjob

    34 abonnés 595 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 février 2023
    Un beau film de Comencini, paradoxalement éreinté lors de sa sortie puis reconnu quelques années plus tard par la critique ! Le sujet, un drame familial avec mort de la mère, souffrance et accident d’un enfant, aurait pu déboucher sur un mélo larmoyant. Mais si les larmes sont convoquées, ce n’est pas par de grands effets et artifices ; c’est au contraire avec équilibre (grâce entre autres à quelques excellentes pointes d’humour), justesse, délicatesse et subtilité. Par exemple le personnage du père qui, au-delà de sa responsabilité, est traité avec empathie ; son attitude, aux conséquences douloureuses pour le fils ainé, est toujours guidée par des bons sentiments. La remarquable mise en scène est toute au service de cette démarche : les alternances de plongées et contre plongées sont symboliques d’un Andréa grand par rapport à son frère et petit par rapport à son père ; les fréquentes présences en premier plan d’éléments décoratifs font ressentir la difficulté à pénétrer le personnage. Et un magnifique plan vient clore ce très beau film sur l’enfance, et sur la difficulté pour les adultes de la comprendre et la considérer.
    Appeal
    Appeal

    157 abonnés 569 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 juin 2013
    C'est comme ça que voulez-vous, l'Incompris m'a touché, il y a pourtant beaucoup de facilités scénaristiques, et si j'avais su avant de regarder le film que Comencini dit de lui que c'est une "machine à pleurer", probablement que cela me serait resté en tête, et qu'il m'aurait profondément énervé.

    Je n'en savais pas grand chose, j'allais de découvertes en découvertes, tout d'abord en visitant une magnifique maison bourgeoise, puis en apercevant de temps à autre la magnifique Florence. L'incompris respire l'Italie et la bourgeoisie tranquille, de campagne, qui m'a toujours fascinée.

    Le film est une succession de scènes avec des tons particuliers, des saveurs différentes, beaucoup sont dramatiques mais certaines plus bon enfant, voir franchement comiques, ce qui permet une certaine tenue du rythme, et m'a personnellement empêché d'éprouver quelconque exaspération à cause de l'exploitation de certains fils scénaristiques qui nous annoncent qu'on peut sortir les violons.

    Car ça commence pas bien, deux gamins perdent leur mère, la gouvernante tyrannique, et le père qui affirme clairement sa préférence pour le benjamin, ne laissant à l'aîné que de l'indifférence et des punitions, etc.. Cependant on remarque rapidement la finesse du récit ; notre regard sur les deux gamins, sur le père ou l'oncle évoluent, nos opinions sont avec minutie déconstruites dès que Comencini s'en donne l'occasion, nous montrant - c'est bien là la force du cinéma, rendre l'invisible visible - tout ce que la pudeur cache, dans les moments les plus douloureux notamment, là où l'on cerne le mieux les personnalités de chacun.

    Les deux gamins sont extraordinaires, le plus âgé laisse voir dans son jeu la finesse d'esprit de son personnage, ses difficultés à exprimer ses émotions, son impulsivité, tandis que le plus petit est un bijou de monstre sympathique, à la fois tendre et naif et parfois énervant voir redoutable, je suis persuadé que certains psychanalystes s'en donneraient à cœur joie pour déceler chez lui un futur pervers narcissique. Le père (Anthony Quayle) est lui très à l'aise dans son rôle de père distant, incapable d'exprimer ses sentiments malgré sa grande sensibilité, à la fois père idéal dont rêvent tous les gosses et père qui a pourtant bien du mal à rendre ses enfants heureux et de tisser des liens émotionnels avec eux.

    Une fable sur l'enfance, sur les difficultés de la relation père/fils, du rôle de l'aîné entre frères livrés à eux mêmes, de l'absence si pesante d'une mère, et des ravages de la pudeur bourgeoise et paternelle sur la famille. Et si les passages tire-larmes semblent évidents et trop faciles, on y trouve la plus certaine authenticité, une sorte de ressenti pur de l'enfance et de ses chagrins, passages qui sont d'une vraie efficacités. Oui, l'incompris est une "machine à pleurer".
    groil-groil
    groil-groil

    92 abonnés 185 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 avril 2007
    "L'Incompris" est un film absolument magnifique, au sujet pourtant risqué et on ne peut plus triste : Deux enfants tentent de vivre après la mort de leur maman. L'un deux est persuadé que son père lui préfère son cadet, et ira jusqu'à en mourir.
    Et pourtant, Comencini évite tout pathos, réalise un film d'une grande intelligence, se permettant même de grands moments de comédie, au sein d'une mise en scène d'une grande élégance qui évoque beaucoup Hitchcock, notamment "Vertigo".
    bref, grand film.
    Nelly M.
    Nelly M.

    94 abonnés 525 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 janvier 2008
    Une oeuvre magnifique, à voir en v.o. même en 2007, ça n'a pas pris une seule ride et on pleure toujours autant après avoir parfois ri tant l'enfance est un mélange des deux pour Comencini...
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