Pas revu depuis très longtemps ce film est très agréable à voir . On ne peut absolument pas comparer notamment avec la version de Peter Jackson puisqu'il s agit avant tout de la période à laquelle il a été tourné. 1976 les effets spéciaux étaient radicalement différents mais il y a des curiosités ici comme le final au World Trade Center et les débuts de Jessica Lange.
King Kong dans le film le plus romanesque et romantique de 3 oeuvres. C'est sans aucun doute le plus moyen des trois. 1er (1933) rempli d'idées, impressionnants effets spéciaux pour l'époque et inscrit dans une certaine réalité et un travail sérieux, le 3ème (2005) comme un hommage à celui de 1933 avec des scènes plus vraies que natures et un peu plus de psychologie. Celui-ce de 1976 est ancré dans le monde Hollywoodien que ce soit dans son scénario (l'humour à 2 sous lorsque les 2 héros vont boire alors que KinogKong dévaste la ville ?!!!) où dans sa mise en scène sans envergure. Malgré tout le film est plaisant, KingKong est aujourd'hui, de toute façon, une histoire universelle qu'on aime.
Les années 70 était propice a un certain nombre de bons films catastrophes, et John Guillermin, le specialiste a eu la bonne idée de mettre ce genre avec un "monstre mythique" des années 30 : King Kong. Et le resultat, bien que souffrant de la comparaison avec la version de 2005 au niveau des effets speciaux, est plutôt de bonne facture. Avec une pointe écologique, un promotteur pétrolier cherchant des sources sur des îles perdues va croire trouver le filon avec la bête... Erreur, et comme dans l'original, une belle fera chavirer encore le coeur de la bête. Alors dans la partie se passant sur Skull island, le mur est impressionnant (plus que dans la version de Peter Jackson), mais parcontre l'action se déroulant derrière ce mur est moins plaisante. Pas de dinosaure, pas de réels dangers, à peine un serpent, partie vite écourtée. Mais le partie New Yorkaise est plutôt interressante avec une fin non plus sur l'Empire State Building mais sur des tours fraîchement construites (d'ailleurs superbe imagerie de montagnes de son île), les regrettées tours jumelles : les World Trade Center. Alors comme préciser avant, les effets speciaux font plutôt pâle figure datant de 30 ans, mais on pourra en trouver un charme et les acteurs, impeccables Jessica Lang et Jeff Bridges, achèvent le travail plus que correct de ce King Kong à l'ambiance très années 70.
N’étant pas de cette génération, j’ai d’abord vu la version de Peter Jackson. Ma curiosité cinématographique m’a ensuite poussé à voir ce que donnait le premier remake. J’en reviens un peu déçu. Pourtant tout démarre très bien, les objectis tangibles de l’expédition, le passager clandestin qui arrive à s’imposer, la rencontre avec Dwan, l’arrivée sur l’île suivie de la cérémonie, jusque là tout va bien. Après, il y a la rencontre avec Kong et tout ce qui s’en suit spoiler: sur l’île, autour de son habitat et dans le paquebot , c’est parfois moyen, mais c’est globalement pas mal avec des hauts et des bas. Les effets spéciaux sont ce qu’ils sont pour un film des 70’s, et c’est plutôt bien réussi même si on aurait aimé voir Kong adopter plus la posture d’un gorille que d’un humain de temps en temps. Là où ça dégénère, c’est l’arrivée à New York. À commencer par cette présentation au public expéditive, une scène baclée alors qu’elle est d’une extrême importance puisque c’est là où le roi singe est censé être ridiculisé, humilié sans aucun égard à son statut de dieu vénéré. On n’a rien vu de cela. Puis la manière dont Dwan est retrouvée à deux reprises est tout simplement pathétique, même le GPS actuel le plus perfectionné n’arriverait pas à ce niveau de performances. Quelle idée aussi, le fameux verre que se prennent les deux amoureux, tranquillement pendant qu’une panique cataclysmique est en train de se passer dehors ! Enfin, j’en viens à la scène mythique de King Kong en haut d’un gratte-ciel. C’est le tout flambant neuf spoiler: World Trade Center, nouveau symbole de modernité au détriment de l’ Empire State Building, qui va avoir droit à cette honneur. Ni le visuel, ni la mise en scène de ce moment culte ne m’ont convaincu. Un raté vexant vu la place qu’occupe cette scène dans l’histoire du cinéma. Du point de vue des personnages, si Jessica Lange est vraiment sublime et interprète Dwan de fort belle manière, je n’ai été marqué ni par l’avidité de Fred, ni par le courage de Jack. Au bout de 2h je n’en retiens pas grand chose au final, de ce « King Kong » et je ne m’étonne finalement pas de voir le remake de 2009 se baser sur la version de 1933 plutôt que sur celle-ci. En attendant d’explorer l’oeuvre originale et voir ce qu’elle me réserver comme gisement précieux, je laisse cette version de 1976 disparaître de mon esprit sous un épais brouillard.
Ne tourne pas King Kong qui veut... John Guillermin n'avait certainement pas la carrure pour porter à l'écran une histoire aussi forte et émouvante que celle du grand gorille mythique !! Mise en scène poussive, scénario bâclé, montage catastrophique (certaines semblent carrément inversées !!).. Ce King Kong transporté 40 années après celui de 1933 a perdu de sa superbe... Sauf... Sauf Jessica Lange qui joue ici le rôle de sa vie, plus belle que jamais, étincelante et quasi magique, sans doute la plus belle "Belle" des trois grandes adaptations du film. Pour le reste, il vaut mieux oublier.
Incontournable du cinéma... évidemment il faut pardonner les effets spéciaux d époque mais en y regardant bien ça rend déjà pas mal. Le jeu des acteurs est également aux standards de l époque, c est plus difficile... mais globalement ça reste toujours à voir tellement il a inspiré d autres réalisations.
Bonne transposition du film de Ernest B. Schoedsack et Merian C. Cooper. Les effets spéciaux sont réussis. Bonnes interprétationss de Jeff Bridges et de Jessica Lange. Beaux décors.
Ce deuxième film sur King Kong qui je pense est un remake est moins réussi que le précédent. L’histoire est excellente mais le scénario est moins travaillé que le précédent et je n’ai pas trouvé la mise en scène de John Guillermin plus impressionnante que celle du premier film. Néanmoins le film est divertissant et les acteurs sont convaincants. Bref ça vaut un 12 / 20.
Pas terrible comme remake... Le scénario ne vaut pas un clou : pourquoi changer l'idée de tourner un film à celle de trouver du pétrole (si ce n'est dans l'idée de rester dans l'air du temps)? Et qu'est ce que c'est que cette idée d'aller boire un verre au bar alors que Kong est en train de détruire la ville ? De plus, on découvre une Jessica Lange (beaucoup moins classe que Fay Wray) qui finit par avoir des sentiments pour le singe... C'en est très gênant... Mais le film se laisse voir et malgré ses effets spéciaux bien dépassés, on a le plaisir de trouver Charles Grodin, qui joue très bien son rôle d'opportuniste.
Deux ans après le succès colossal (et mérité) de « La Tour Infernale », John Guillermin s’était lancé deux défis de taille: réaliser un remake du « King Kong » de 1933 et le réactualiser pour qu’il colle le plus possible aux années 70. Une tâche peu évidente donc. Et la première chose que l’on peut dire concernant ce « King Kong » version 1976, c’est qu’il est nettement inférieur à son ainé. La première partie du film, qui dure un peu plus d’une heure et qui se passe sur l’île de Kong est molle et très ennuyeuse. Il faut attendre un peu plus de 50 minutes pour voir apparaître le grand et puissant gorille. Par contre, tout ce qui se passe à New-York est quand même plus intéressant, mais ce n’est pas non plus à grimper aux rideaux. Le ton juste n’est jamais trouvé. En dehors de quelques scènes bien dosées, les autres sont soit trop courtes, soit trop longues. C’est fâcheux. Il faut dire que le film est tout de même bien pénalisé par un scénario des plus paresseux. Même s’il y a quelques séquences originales. En ce qui concerne Guillermin, on l’a tous connu un peu plus inspiré dans sa mise en scène. Quant aux acteurs, là, c’est la bérézina complète. Le personnage de Jessica Lange est tout simplement insupportable. Jeff Bridges est bien fade. Il n’y a que Charles Grodin, et encore, toute proportions gardées, qui soit un minimum convaincant. Le point fort du film, c’est le gorille, y a pas à tortiller. Malgré sa taille imposante, sa puissance inégalée et ses colères ravageuses, cet animal dégage une réelle sympathie et ça fout vraiment les boules de le voir obligé de s’incliner face à la stupidité des humains. Le premier film est un film incontournable (car l’histoire de King Kong est incontournable), celui-ci est un remake très dispensable, il ne reste plus qu’à voir ce que vaut la version de Peter Jackson.
Le King Kong de Guillermin nous oblige à placer nos attentes à la fois haut...et bas. Bas parce qu'on est en 1976 et que les moyens restent pauvres. Haut parce que Kong est ressorti des cartons en grande pompe. Moyennant quoi l'oeuvre est presque à la hauteur, tout à fait objectivement : l'aspect relationnel est bien dosé (même si le temps que cela prend participe largement à démoder le film) et de tous les King Kong, celui-ci est de loin le plus vivant, avant même celui de Peter Jackson en 2005. Mais 1976 ou pas, il y a des petits défauts qui tuent : les naseaux en carton, les plans différents qui se superposent mal...Autant de preuves de fainéantise injustifiable. Dommage car de ce point de vue, le travail sur deux échelles était formidable.
Produite par un DeLaurentiis plus mégalo que jamais (le nabab ira jusqu'à faire construire un Kong grandeur nature et s'étonnera après qu'il fonctionne très mal), une nouvelle version totalement dénuée de magie et boursouflée mais curieusement fascinante dans son ratage artistique. Par contre, Jessica Lange, encore inconnue, est à tomber par terre !
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4,0
Publiée le 7 octobre 2021
Le réalisateur John Guillermin donne à ce film un sens impressionnant de l'envergure qui fait avancer l'histoire agréable à un rythme régulier et met en scène l'apogée passionnante au sommet du World Trade Center avec flair et habileté. Heureusement l'interprétation solide de la belle distribution aide beaucoup avec un Jeff Bridges hirsute qui offre une performance sympathique dans le rôle du paléontologue Jack Prescott qui est honnête et humain. Jessica Lange fait des débuts cinématographiques séduisants dans le rôle de la gentille Dwan et Charles Grodin fait preuve d'une grande finesse dans le rôle de Fred Wilson un cadre supérieur d'une compagnie pétrolière sans scrupules. Sans oublier les contributions de John Randolph dans le rôle du vénérable capitaine Ross de Rene Auberjonois dans celui du scientifique binoclard Bagley de Julius Harris dans celui du coriace Boan. La majestueuse partition orchestrale de John Barry fait le reste et elle est très émouvante. La somptueuse réalisation sur grand écran donne un aspect brillant à couper le souffle. King Kong n'est pas un film parfait mais il n'est certainement pas aussi mauvais que sa mauvaise réputation le suggère...
Voici une des nombreuses déclinaisons de King Kong, plus moderne que celle des années 30 mais sans l'effet wouaouh des productions postérieures : bref l'honnête équilibre d'un film bien construit, bien interprété et disposant d'images et d'effets séciaux de qualité, pour l'époque. Jessica Lange crève l'écran.