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Un visiteur
2,5
Publiée le 24 mai 2009
Pendant le film, Jeff Bridges lance quelques proverbes : "pierre qui roule n'amasse pas mousse" et "quand le vin est tiré, il faut le boire". En gros, il résume le tout, c'est à dire un road-movie sympa avec une scène de braquage assez spectaculaire. L'amitié entre le Canardeur et Pied-de-biche est touchante.
Ce premier film de Cimino est une sorte de road-movie et de film de braquage. Le duo Eastwood/Bridges fait merveille (rencontre de deux tous grands), les seconds rôles ne sont pas en restent. Film drôle et tendre mais la fin est cruel car les personnages sont attachants, Cimino apprécie déjà les décors naturels comme pour ces films suivants.
Premier film de Michael Cimmino, Le Canardeur est une balade pittoresque à travers l'Amérique des grands espaces, des bleds paumés. Spontanéité, humour et émotion caractérisent cette équipée de Pieds Nickelés au duos fort distincts. D'un coté, un briscard classieux (sacré Clint...) et un jeunot tout feu tout flamme (Bridges). Face à eux, deux crétins assez amusants, mais brutaux. Les crétins poursuivent leur ancien complice, peurceur de coffres-forts. Le périples de ces bons à rien fait alterner escarmouches et pauses détente (bière, glace, café...). C'est assez absurde et fort distrayant. Un sacré bon film.
Le Canardeur est d'abord un road movie lèger, aux antipodes des sombres chef d'oeuvres de Cimino (Deer Hunter...). L'esprit bon enfant des acteurs est assez communicatif. Quand le film se transforme en film de braquage plus sérieux en revanche, l'ennui survient du fait d'une réalisation trop laxiste. La fin est touchante.
Certainement pas le meilleur film de Michael Cimino. On est bien loin ici de l'intensité dramatique de "Voyage au bout de l'enfer" ou du génie des "Portes du paradis". Avec ce "Canardeur", Cimino fourbit ses premières armes. Toutefois, l'ensemble manque cruellement de maîtrise. Dieu merci, le maître Eastwood et le tout jeune Jeff Bridges (inoubliable Big Lebowski) font tout leur possible pour sortir le film de sa médiocrité. Hélas, le scénario manque cruellement de cohérence et d'épaisseur pour faire un grand film. Au final, il en ressort un film très inégal teinté de quelques fulgurances comme la mort de Bridges (Lightfoot). Pas indispensable pour les fans de Cimino.
Le canardeur est le premier film du réalisateur qui élaborera le mythique "voyage au bout de l'enfer" quatre ans plus tard et on peut affirmer que cet homme exprimait déjà dans ce film toute l'étendue de son immense talent. Le film relate l'histoire de deux hommes qui se rencontrent lors d'une spectaculaire fusillade et qui vont s'allier pour rechercher le butin d'une banque dérobé quelques années auparavant. Michael Cimino attache beaucoup d'importance à étudier de près l'état d'esprit du vieux routier incarné par Clint Eastwood et celui du jeune fougueux à qui il manque une jambe interprété par le jeune premier Jeff Bridges. Les dialogues entre les deux hommes sont savoureux et apportent un parfum de comédie à ce film d'action où les deux personnages doivent affronter de multiples dangers divers avant de parvenir à un but qui ne les mène à rien. Le scénario est remarquablement bien ficelé, les paysages sont extrêmement bien filmés, les séquences d'action en voiture, de poursuites, de tirs à la mitraillette, du canon qui détruit un coffre fort sont vraiment réalistes et apportent une vraie jouissance au spectateur qui reste collé à son siège devant un divertissement aussi sympathique qui ne souffre jamais d'aucun temps mort. La fin est magnifique et ajoute un sentiment supplémentaire par rapport à un banal film d'action banal qui fait qu'on ne se lasse jamais de le revoir. La musique qui accompagne le film est tonique, entraînante et se fond dans l'univers du film. Jeff Bridges sera nommé à l'oscar du meilleur acteur pour ce film réussi à tous points de vue.
Super ! Une pléiade de personnage, tantôt attachants, tantôt franchement pourris, des paysages, de l'aventure, une histoire sympa avec une fin complètement inattendue et encore et toujours l'ami Clint Eastwood en grande forme. Si vous voulez passer un grand moment de détente entre rires et émotions (si, si !) n'hésitez pas.
Thunderbolt and Lightfoot est une aventure sympathique à voir, et très bien portée par le tandem Jeff Bridges/Clint Eastwood. Les seconds rôles (Lewis et Kennedy, notamment) sont aussi remarquables et contribuent au comique ou au ton sérieux de cet histoire d'amitié légère au départ mais dont la fin reste grave. Bien sûr, le scénario n'est pas exceptionnel (un énième braquage de banque), mais il permet de se concentrer sur ce duo qui constitue toute l'attraction.
Sorti en 1974, ce film raconte l'aventure du Clint Eastwood et Jeff Bridges, deux malfrats qui se lient d'amitié et décident à braquer une banque. En pleine révolution sexuelle, les personnages sont un peu caricaturaux (le psychopathe, le frouissard, le gardien-flic qui lit des magazines érotique). C'est quand même toujours un plaisir de revoir Clint Eastwood jeune, même si le scénario est assez classique et manque un peu de crédibilité.
Premier film du réalisateur Michael Cimino, première réussite !!! Je ne dirai pas que j'ai adoré parce qu'il manquait quelque chose quand même mais j'ai bien aimé ! Surtout l'humour noir qui est génial et qui nous fait penser à l'humoir noir de Quentin Tarantino !!! Sinon, le film est souvent lourd à certains passages, des scènes souvent trop longues, mais un film qui à tout son mérite grâce à ses deux formidables acteurs principaux : Clint Eastwood et Jeff Bridges, ainsi que la première réalisation de Cimino, qui n'est pas ratée !!! Du point de vue technique, c'est pas mal mais la musique n'est pas extraordinaire, le scénario de Michael Cimino est un peu tiré par les cheveux, le montage n'est pas génial, mais j'ai beaucoup apprécié les décors, la direction de la photographie et la réalisation de Cimino !!! À voir si l'on n'a rien de mieux de Cimino ("Voyage Au Bout De L'Enfer" par exemple)!!! Dans l'ensemble, ça reste un bon passe-temps ! Bon film !!!!!
Western moderne mais surtout un grand film sur l'amitié. Premier film du surdoué Michael Cimino, le Canardeur dresse un portrait amer de l'Amerique (theme cher au réalisateur) sous ses allures de road-movie initiatique. Michael Cimino retrouve Clint Eastwood pour qui il avait co-écrit lexcellent Magnum Force, deuxième volet de la saga Dirty Harry en 1973. C'est d'ailleurs l'acteur star qui l'a mis sur le devant de la scène pour la réalisation de Thunderbolt and Lightfoot. On retrouve dès les premiers plans ce qui fera la "marque Cimino" : de grands espaces naturels filmés en cinémascope et deux hommes vagabondants dans cette immensité perdue. Cimino réalise avant tout une grande histoire d'amitié s'instaurant entre deux personnages que tout sépare : le caractère, la vision du monde, l'expérience. Le vétéran (Eastwood) sachant que l'Amérique n'a rien à leur offrir et le jeune hurluberlu qui cache certaines blessures et qui s'attache instantanément à ce vieux de la vieille (Jeff Bridges, sensationnel de jeunesse, d'humour et de vitalité, nominé aux oscars pour ce role). Le personnage du Thunderbolt n'a plus rien à offrir, le personnage de Lightfoot a beaucoup à donner et a besoin d'affection. On retrouve les excellents (et complices de Clint Eastwood) George Kennedy et Geoffrey Lewis dans un de leurs roles les plus marquants. Magistralement réalisé (certains plans ressemblent à des peintures), Le Canardeur est un chef d'oeuvre sur l'amitié, sur le désenchantement, sur les faux espoirs que l'Amerique fait naitre en chacun de ses habitants, non dénué d'humour mais tragi-comique teinté de poésie. Une des plus belles interprétation de Clint Eastwood, des acteurs attachants, une oeuvre marquante, sublime.
Bon, tout d'abord, ça dépend dans quel état d'esprit on le voit. Si c'est avec du recul, du second degré et un simple divertissement (ce qu'il est), un bon moment est en perspective; ou alors comme un grand Cinimo (comme "the deer hunter" ou "heaven's gate") mais auquel cas c'est fin nul. Le génial réalisateur en était alors à son premier film : il racontait une histoire amusante, rythmée et pleine d'enthousiasme. Ce qui m'a plu ici, c'est la liberté de ton évidente : si il y a une allusion sexuelle, elle n'est pas cachée, si il doit y avoir un peu de violence, on en montre, si la blague est de mauvais goût, que ce qui n'apprécient pas aillent voir ailleurs. Tout est très désinvolte, sur un ton "je m'en foutiste". En témoigne Jeff Bridges, totalement déjanté, très drôle mais pouvant porter atteinte aux bonnes moeurs. De plus, le cinéaste avait déjà un sens du cadre aigu et on retrouve par moments des plans évoquant ceux de ses chef-d'oeuvres. Il manque encore le petit quelque chose et surtout une prise de temps qu'il n'avait pas cette année-là. Bon, il est vrai que le sujet ne se prêtait pas à une oeuvre plus longue mais tout de même : il est à mon avis trop pressé de nous montrer ce dont il est capable, et malgré de très belles séquences (notamment la poursuite en voiture du début et le casse bien sûr), cela reste un peu trop saccadé. Ah la jeunesse ! La musique est très bonne mais ne s'apparente pas à ce dont il nous avait gratifié lors des deux monuments qu'il signera plus tard. Le montage est encore un peu rapide et pas très posé, mais on apprécie. Bonne humeur, cascades et délires sont présents et ça fait du bien. A découvrir.
Sans être le meilleur film de Michael Cimino tant sans faux, Le canardeur est un excellent film d'action, très bien filmé et avec quelques scènes vraiment très réussies. Les personnages sont bien étoffés et le scénario, bien qu'assez classique, est efficace. Eastwood est comme d'habitude bien, mais on craque surtout pour Jeff Bridges ici, qui est absolument énorme. Vraiment pas mal du tout.
Je décide de revoir ce Cimino qui m'avait déçu lors de ma première vision et cette fois-ci sans le trouver grandiose je l'ai davantage apprécié ; pour son tout 1er long-métrage Michael Cimino maîtrise déjà très bien la mise en scène. Le Canardeur malgré son histoire de casse n'est pas vraiment un polar, c'est une sorte de ballade mélancolique du moins dans sa première partie ou les personnages bien campés par Eastwood et Bridges se lient d'une sorte d'amitié fraternelle (contrairement à la critique des Inrocks, je n'irais pas jusqu'à y voir de l'homosexualité latente malgré le travestissement de Bridges) puis avec 2 autres complices ils décident de faire un casse dans une banque. Le milieu du film (la partie ou pour repérer les lieux, ils travaillent) est un peu mou et se suit avec moins d'intérêt, l'ensemble moins vif manque certainement de nervosité mais ils se dégagent de l'amitié de ses 2 hommes une certaine liberté. Ils traversent de grands espaces libres dans le Montana sans être engoncés par des contraintes, on les envie d'une certaine façon. Le Canardeur n'est pas comme je l'ai lu un véritable grand film, mais c'est un beau film qui nous touche dont Paul Williams (le Swan de Phantom of the Paradise) a signé une très belle chanson.