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Loïck G.
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3,5
Publiée le 2 décembre 2014
En connaissant un peu le cinéma de Michael Cimino il m’a été parfois difficile de ne pas me référer à tel ou tel film de l’auteur de « Voyage au bout de l’enfer », ou bien d’imaginer ce que le jeune cinéaste de l’époque a pu puiser dans l’histoire du cinéma américain. Ceci dit, ce premier film est quasi exemplaire d’un style qui s’appuie beaucoup sur la personnalité des protagonistes. Qu’ils réussissent ou pas importe peu, c’est ce qu’ils en feront qui nous intéressent. Et ce qu’ils en font, c’est du grand cinéma ! Clint Eastwood déjà parfait dans son costume de vieux renard solitaire et Jeff Bridges aussi inconscient et exubérant , qu’au premier jour, dans un de ses premiers grands rôles . Pour en savoir plus
Une histoire de potes démerdards, amusant et un brin hors la loi sur fond de grands paysages incroyables. Michael Cimino donne dès son premier film le vertige par un sens du cadrage tout à fait hallucinant. Autrement dit, de nombreux plans ( ceux en extérieur surtout) sont des pépites de cadrage et de choix à la fois des lieux et des points de vue. Après, le film tient aussi pour son duo d'acteurs génial et amusant. Un grand film, bien pensé et imagé et bien joué; une réussite.
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3,5
Publiée le 31 mai 2021
Le voilà le tout premier long-mètrage de Michael Cimino! Un buddy movie typique de son temps dans lequel Clint Eastwood incarne avec brio un braqueur de banque qui s'associe à un jeune paumè jouè par l'excellent Jeff Bridges afin de rècupèrer un magot cachè! Sans être un chef d'oeuvre impèrissable, "Thunderbolt and Lightfoot" est quand même un beau classique des seventies! D'abord, parce qu'on y dècouvre dèjà le goût de Cimino pour les grands espaces avec cette vision d'une certaine Amèrique laborieuse! Et puis aussi parce que le duo Eastwood / Bridges fonctionne surtout quand il est èpaulè par des seconds plans de qualitè tels que George Kennedy ou Geoffrey Lewis! On y aperçoit même Gary Busey à ses dèbuts! Un film à (re)dècouvrir car c'est un peu grâce à Clint que Cimino pourra mettre en scène ce premier essai...
Parti sur les chapeaux de roues, au sens propre comme un sens figuré, "Thunderbolt & Lightfoot" s'étiole rapidement pour finir en eau de boudin. Alors que l'on s'attend au road movie de la décennie, on se retrouve avec un film d'action très moyen en dépit d'un casting fort alléchant. La déception est double : 1) les dialogues, avec aucune répartie chez les différents personnages, y compris celui de Clint Eastwood situé à des années lumières du "maître de guerre" par exemple.2) le scénario, construit sur une dynamique déclinante avec un final assez décevant.Tout cela est bien dommage, tant chaque personnage avait son propre univers, ce qui conférait à la fine équipe une grande sympathie.
Rien que pour Clint........... et Jeff Bridges est étonnant dans le rôle d'un jeune en quête d'idéal...... la BO est géniale même si on n'apprécie pas forcément la country. Et les dialogues sont hilarants et font souvent mouche. C'est un film d'une génération, une sorte d'instantané sur la fin des années 60, un brin désenchanté...... Un très beau film
Une virée plutôt sympathique dans l'Amérique des années 70, son obsession du sexe, de l'argent facile et des grosses voitures qui grincent des pneus ... Très immoral, mais tout de même un peu moral.
Après avoir été impressionné par le travail effectué par M. Cimino sur le script de "Magnum Force", C. Eastwood encourage ce dernier à écrire son propre scénario et ce sera donc "Le canardeur", film pour lequel il partage l'affiche avec le jeune J. Bridges. Ce dernier en fera des caisses à l'écran (et entre les prises) pour dérider le grand Clint et le résultat est un savoureux duo de buddy movie. Autant le dire de suite, le film ne pas plus emballé que ça à cause d'un rythme assez lent et d'une histoire foutraque qui part dans tous les sens et qui explore différents genres : road movie, buddy movie, comédie, film de gangsters, le film alterne les tons et les scènes du genre pour un résultat pas franchement emballant en dépit de son excellent casting. C'est assez mouvementé jusqu'à ce final que je n'ai pas trop digéré. C'est assez sympathique de prime abord mais j'ai trop vite décroché.
En 1974 Michael Cimino est un tout jeune metteur en scène auquel Clint Eastwood qui l’a rencontré sur le plateau de « Magnum Force » (Cimino a participé à l’écriture du scénario aux côtés de John Millius) a décidé de mettre le pied à l’étrier. En seulement quatre ans et deux films Cimino réussira l’exploit de passer du statut d’enfant chéri d’Hollywood (« Voyage au bout de l’enfer » 1978) à celui de banni des studios (« La porte du paradis » 1980) après avoir entraîné la United Artists au bord de la faillite. Depuis le cinéaste n’a jamais vraiment refait surface, conservant jusqu’à nos jours la réputation d’un réalisateur paranoïaque,ingérable et hors système. Mais nous n’en sommes pas là et le tout jeune Cimino a l’occasion avec cette opportune association d’un acteur confirmé (Eastwood) et d’une jeune pousse (Jeff Bridges) de montrer tout son savoir-faire. En vieux routier il concocte un road movie prélude romantique des buddy movie qui baliseront toute la production hollywoodienne des années 80 ( les séries des « Arme fatale, « 48h » et autres « Flic de Beverly Hills »). Cimino qui est à l’écriture s’amuse à décentrer un peu l’image monolithique d’Eastwood en nous le présentant dans la scène d’ouverture en prêcheur marron dans un hommage déférent à la « Nuit du chasseur » où Mitchum avait lui aussi bousculé son image de dur à cuire. « Le canardeur » peut aussi faire penser à un film méconnu mais néanmoins magnifique de Blake Edwards, « Deux hommes dans l’Ouest » (1970) qui décrivait de la même manière les rapports fraternels entre un vieux cowboy (William Holden) et un jeune chien fou (Ryan O’Neal) dans l’Ouest finissant sur fond de braquages de banques. La différence d’âge qui constitue souvent un obstacle à l'amitié est ici l’occasion d’un enrichissement mutuel, l’ancien retrouvant la fougue qui l’avait un peu abandonné et le jeune se sentant sécurisé par l’expérience de son partenaire. Chez Cimino les Cadillac et les Buick ont remplacé les chevaux d’Edwards mais l’amitié virile demeure le vecteur essentiel d’une quête où les femmes n’ont qu’une fonction tout au plus récréative. La soif de liberté et de grands espaces cadre mal en effet avec les aspirations plus sédentaires attribuées de tous temps à la gent féminine. On avance droit devant soi et le hasard fait le reste semble nous dire ce type de film Pas tout à fait ici car un butin caché attire beaucoup de monde aux basques des deux hommes. Au fil des rencontres, Cimino nous montre les petites avanies et réjouissances de cette vie nomade. L’auteur nous abreuve de petites scènes cocasses et attendrissantes comme l’épisode où l’équipe reconstituée autour d’Eastwood se cherche des petits boulots pour se procurer la mise de fond nécessaire à un holdup de plus grande envergure. Ces petits portraits montrent chez Cimino un sens du détail qui fait mouche et une énorme tendresse pour les acteurs. C’est sûr un grand metteur en scène est en gestation et il ne lui faudra que ce joli coup d’essai pour accoucher d’un chef d’œuvre (« Voyage au bout de l’enfer »). Tout au long du voyage Cimino multiplie les hommages aux films cultes de la décennie précédente (« Butch Cassidy et Billy the Kid », « Macadam Cowboy ») pour bien montrer qu’il ne se sent pas le fruit d’une génération spontanée mais que son travail s’inscrit dans la lignée de ses prestigieux aînés. On ne s’ennuie donc pas une seconde tout au long de cette virée qui ne renie en rien les valeurs auxquelles ont toujours cru les pionniers de la conquête de l’Ouest. A voir et à revoir.
Un peu banal, certains diront, mais vraiment bien ! Je ne le considèrerais pas comme un véritable film d'action, mais il m'a beaucoup plu. De nombreuses répliques désopilantes, vraiment très drôles. Jeff Bridges est fameux dans son rôle, les mimiques de son visage sont si hilarantes, il joue à la perfection. On retrouve également Clint Eastwood, toujours au top. Je ne sais pas si ce film était censé faire rire, mais je me suis taper pas mal de barres. Une joli bande son finale pour clore l'histoire, somptueux. <3
Pour sa première réalisation, Michael Cimino a décidé de s'adjuger les services de Clint Eastwood, sage décision puisque ce film respose entièrement sur les épaules de Clint. Aux côtés d'Eastwood on a Jeff Bridges jouant un personnage plein de fougue et de désinvolture. «Le Canardeur» est un film assez frustrant. Dans les trois premiers quarts d'heure, il se présente sous la forme d'un road movie assez musclé mais sympathique. Puis progressivement et de manière inexplicable, le film sombre dans un espèce de faux rythme plombant. Et il faut attendre la dernière demie-heure pour que cet ensemble timoré retrouve quelques couleurs. Du "Canardeur", on ne retiendra que le duo formé par Eastwwod et Bridges et la scène finale. Un film quasi anecdotique.
Premier long-métrage de Michael Cimino, "Le Canardeur" est une œuvre que l'on pourrait définir comme étant l'exact contraire des productions hollywoodiennes actuelles. En effet, alors que la magie des premières scènes s'évapore souvent de la bobine suite à la première demi-heure, "Le Canardeur" ne se décide à démarrer qu'après trois quarts d'heure de questionnement et de haussement de sourcils. Ne connaissant ni le chemin qu'empreinte les personnages ni vraiment leur but, le public s’interroge durant de longues minutes mais aboutit finalement à un résultat. Se joignant à cette belle aventure, Clint Eastwood et Jeff Bridges forment un duo plein de vie que la caméra de Cimino saura parfaitement porter à l'écran. Comme à son habitude, Eastwood joue les durs au cœur tendre dans la peau d'un ancien braqueur poursuivi par son passé. Très à l'aise dans un style de rôle qui lui collera au train durant toute sa carrière d'acteur, le mythique inspecteur Harry transgresse les lois et donne la réplique à un acteur au sommet de son talent. Nominé à l'Oscar du meilleur second rôle, Jeff Bridges brille dans son interprétation en donnant un visage tout particulier à son personnage baptisé Pieds de Biche. Impressionnant de part le caractère unique de sa prestation, le futur Duc des frères Coen transcende et attache le spectateur à un rêve devenu réalité. En résumé, "Le Canardeur" est un film que les minutes améliorent et qui tire son épingle grâce à une fin émouvante qui trouvera son salut sous un bel air de Paul Williams.
Je découvre le cinéma de Cimino. Après "the deer hunter", "thunderbolt and lightfoot" entre dans les films qui resteront pour moi comme des grands moments de cinéma... Eastwood, Bridges et les petits lapins blancs, tout simplement jouissif.
Premier film du futur réalisateur de "The deer hunter" ou "Voyage au bout de l'enfer" en version française, Le canardeur" mélange habilement les genres commençant par le road movie pour enchaîner avec le film de braquage, le tout sous influence un peu westernienne. Si le duo Eastwood/ Bridges fonctionne on a forcément une préférence pour le second. Un jeune un peu fou ne voulant vivre que d'argent facile et de femmes. Une bonne pioche que nous avons là, film peu connu de Michael Cimino mais qui vaut le coup d'oeil.