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cylon86
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2,5
Publiée le 8 février 2009
Pour son premier film, Michael Cimino allie le road-movie, la comédie et le film de gangster avec réussite malgré un côté un peu lent que l'on retrouve dans "Voyage au bout de l'enfer" mais en moins prononcé. Clint Eastwood et Jeff Bridges sont tous deux excellents. La mise en scène est un peu molle mais reste convenable.
Peinant quelque peu à ancrer toutes ses histoires, Le Canardeur prend tout son sens dans une deuxième partie parfaite en terme de mise en scène. Simple et irréprochable, Michael Cimino nous entraîne dans un braquage audacieux et hilarant à la fois (voir Clint Eastwood dégommer un coffre-fort à grand coup d'anti-aérien est assez jouissif) d'un réalisme absolu. A cela s'ajoute à une très belle BO et des seconds rôles eux aussi irréprochables, le jeune mais déjà très charismatique Jeff Bridges en tête.
Vu et revu en salle, à la télé, en DVD, mais toujours avec plaisir. C'est un bon film d'action avec une plongée picaresque dans l'Amérique profonde, sans mépris et avec beaucoup d'humour désenchanté. La fin est poignante sans pathos superflu.
Voila un film sympathique basé sur une amitié naissante et une vie de bandit. Cependant certaines longueurs l'empeche de devenir un chef d'oeuvre. Loin donc d'un l'épouvantail.
Bon, tout d'abord, ça dépend dans quel état d'esprit on le voit. Si c'est avec du recul, du second degré et un simple divertissement (ce qu'il est), un bon moment est en perspective; ou alors comme un grand Cinimo (comme "the deer hunter" ou "heaven's gate") mais auquel cas c'est fin nul. Le génial réalisateur en était alors à son premier film : il racontait une histoire amusante, rythmée et pleine d'enthousiasme. Ce qui m'a plu ici, c'est la liberté de ton évidente : si il y a une allusion sexuelle, elle n'est pas cachée, si il doit y avoir un peu de violence, on en montre, si la blague est de mauvais goût, que ce qui n'apprécient pas aillent voir ailleurs. Tout est très désinvolte, sur un ton "je m'en foutiste". En témoigne Jeff Bridges, totalement déjanté, très drôle mais pouvant porter atteinte aux bonnes moeurs. De plus, le cinéaste avait déjà un sens du cadre aigu et on retrouve par moments des plans évoquant ceux de ses chef-d'oeuvres. Il manque encore le petit quelque chose et surtout une prise de temps qu'il n'avait pas cette année-là. Bon, il est vrai que le sujet ne se prêtait pas à une oeuvre plus longue mais tout de même : il est à mon avis trop pressé de nous montrer ce dont il est capable, et malgré de très belles séquences (notamment la poursuite en voiture du début et le casse bien sûr), cela reste un peu trop saccadé. Ah la jeunesse ! La musique est très bonne mais ne s'apparente pas à ce dont il nous avait gratifié lors des deux monuments qu'il signera plus tard. Le montage est encore un peu rapide et pas très posé, mais on apprécie. Bonne humeur, cascades et délires sont présents et ça fait du bien. A découvrir.
Bon film de truand qui mélange subtilement action et moment plus calme. C'est distrayant, pas trop convenu car le hold-up réussit au moins partiellement même si la fin est dramatique. Clint est entouré de bons acteurs. A voir par tous les amateurs de film de truand, hold-up et de l'ami Clint.
Rien que pour Clint........... et Jeff Bridges est étonnant dans le rôle d'un jeune en quête d'idéal...... la BO est géniale même si on n'apprécie pas forcément la country. Et les dialogues sont hilarants et font souvent mouche. C'est un film d'une génération, une sorte d'instantané sur la fin des années 60, un brin désenchanté...... Un très beau film
Sorti en 1974, ce film raconte l'aventure du Clint Eastwood et Jeff Bridges, deux malfrats qui se lient d'amitié et décident à braquer une banque. En pleine révolution sexuelle, les personnages sont un peu caricaturaux (le psychopathe, le frouissard, le gardien-flic qui lit des magazines érotique). C'est quand même toujours un plaisir de revoir Clint Eastwood jeune, même si le scénario est assez classique et manque un peu de crédibilité.
Thunderbolt and Lightfoot est une aventure sympathique à voir, et très bien portée par le tandem Jeff Bridges/Clint Eastwood. Les seconds rôles (Lewis et Kennedy, notamment) sont aussi remarquables et contribuent au comique ou au ton sérieux de cet histoire d'amitié légère au départ mais dont la fin reste grave. Bien sûr, le scénario n'est pas exceptionnel (un énième braquage de banque), mais il permet de se concentrer sur ce duo qui constitue toute l'attraction.
Petit film de Cimino (son 1er) au titre français débile (???). Road movie de potes à la recherche d'un joli magot planqué dans une école, poursuivis par des flics violents pas malins. Clint sourit et rit, ce qui était (trés) rare à cette époque tandis que Jeff Bridges est d'une désinvolture à toute épreuve.
Le canardeur est le premier film du réalisateur qui élaborera le mythique "voyage au bout de l'enfer" quatre ans plus tard et on peut affirmer que cet homme exprimait déjà dans ce film toute l'étendue de son immense talent. Le film relate l'histoire de deux hommes qui se rencontrent lors d'une spectaculaire fusillade et qui vont s'allier pour rechercher le butin d'une banque dérobé quelques années auparavant. Michael Cimino attache beaucoup d'importance à étudier de près l'état d'esprit du vieux routier incarné par Clint Eastwood et celui du jeune fougueux à qui il manque une jambe interprété par le jeune premier Jeff Bridges. Les dialogues entre les deux hommes sont savoureux et apportent un parfum de comédie à ce film d'action où les deux personnages doivent affronter de multiples dangers divers avant de parvenir à un but qui ne les mène à rien. Le scénario est remarquablement bien ficelé, les paysages sont extrêmement bien filmés, les séquences d'action en voiture, de poursuites, de tirs à la mitraillette, du canon qui détruit un coffre fort sont vraiment réalistes et apportent une vraie jouissance au spectateur qui reste collé à son siège devant un divertissement aussi sympathique qui ne souffre jamais d'aucun temps mort. La fin est magnifique et ajoute un sentiment supplémentaire par rapport à un banal film d'action banal qui fait qu'on ne se lasse jamais de le revoir. La musique qui accompagne le film est tonique, entraînante et se fond dans l'univers du film. Jeff Bridges sera nommé à l'oscar du meilleur acteur pour ce film réussi à tous points de vue.
Le format CinémaScope embrasse et filme de manière sublime les paysages, les montagnes, les rivières et des prairies. Michael Cimino a réalisé pour son premier film un western avec des voitures à la place des chevaux. Ce qui donne des plans sublimes avec un superbe paysage où l'on voit passer dans l'herbe une voiture ! L'autre qualité et élément marquant du film: la relation entre Clint Eastwood et Jeff bridges, deux personnages paumés qui se croisent par hasard. Le premier est un prêtre au début du film et nous aurons peu d'explication sur cette situation de départ plutôt surnaturelle. Le deuxième est un jeune homme qui vole une voiture, qui a l'air joyeux, libre, mais qui ne dit rien sur son passé. Ils vont rencontrer les anciens acolytes de Clint Eastwood qui ne sont pas faciles, mais qui sont plutôt des rigolos et aussi des méchants puisqu’ils finiront par tuer Jeff Bridges à force de lui donner des coups de poings et de pieds. Le film parle énormément du machisme américain et de sa contrepartie c'est-à-dire la misogynie et l'homosexualité refoulée à travers le travestissement de Jeff Bridges que ne semble pas supporter George Kennedy ou du plan sur George Kennedy qui enlève son masque pour regarder les organes génitaux du jeune couple dans la maison du patron de la banque. Le film regorge de plans équivoques. Le film trimbale ou colporte une mélancolie forte qui court à travers les deux personnages principaux. Personnages qui retrouvent un peu de gaieté suite à leur rencontre, avec les petites scènes au café pour le petit-déjeuner ou alors dans la chambre d'hôtel avec les deux filles que ramène Jeff Bridges alias Lightfoot. Le film conforte son lot de plans étonnants dans ce film de gangster et de polar au Far West. Un exemple typique: lorsque George Kennedy et son copain retrouvent Thunderbolt et Lightfoot dans la montagne, les frappes, les menaces, il leur donne des coups et puis finalement la scène se termine au bord de la rivière tous assis sur les cailloux, comme s'ils allaient pique-niquer ensemble. Étonnant !
Premier film de Cimino,monté grâce au concours d'Eastwood, une oeuvre chaleureuse et attachante,même si le dénouement est tragique... Canevas plutôt classique,au demeurant: une amitié entre deux hommes de génération différente,entraînés dans un road movie avec,cerise sur le gâteau,"le" casse. Eastwood joue un personnage plutôt souriant et sympathique,une figure de grand frère,ce qui le change de ses personnages monolithiques de l'époque; Jeff Bridges est un jeune chien fou, pour l'une de ses premières apparitions à l'écran et Georges Kennedy en brute bourrue est un vrai sadique...
Premier film réalisé par Michael Cimino, « Le Canardeur » se situe à une époque charnière du cinéma américain et semble procéder à une synthèse entre l’ancien et le futur, entre le classicisme et le modernisme… En sublimant les paysages américains à l’écran et en transformant ses personnages en archétypes, le cinéaste penche souvent du côté du pur western, avec d’ailleurs beaucoup d’éclat et de talent ! Mais un western où les chevaux des cow-boys et des braqueurs de banques auraient été remplacés par des voitures de sport décapotables… Un humour grotesque et très étonnant vient lui aussi bien souvent désamorcer un simulacre de mythologie filmique !
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