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Vareche
41 abonnés
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0,5
Publiée le 5 octobre 2008
La somnolente langueure de Mann est tout entière résumé dans cet opus cinématographique d'une série datée, qui aurait pu le resté. Mais Michael Man a de nouveau rempli la barque. Nous voilà sur le bateau fantôme des années 80, raclant les fonds des vieilles histoires de cocaïnes et d'infiltrations, reprenant à la lettre le pivot de la série. D'où la pesante morbidité de l'esthétique d'un auteur en manque de vacuité. Tout est suranné et desespéremment incomprehensible. On vogue sur un bateau fantôme, compliqué et ostensible, qui cache mal son manque d'inspiration. Qu'il soit abandonné ou pas par son scénario, Man à toujours dérivé dans la psyché d'une oeuvre onaniste, prompte à se réjouir (à se complaire) dans une esthétique putacière et creuse. Le sommet de Miami Vice, devient un champs de vide sans acteurs, sans peurs, sans emotions, la fusillade finale rempli un nouveau rôle, elle met pathétique nus à nus deux styles de cinéma. Un numérique qui prend la pose du cinéma traditionnel et un cinéma classique qui se voudrait original. Ni l'un ni l'autre, juste le brio insuffisant d'un style suffisant.
Un grand raté, tant qu'à reprendre une franchise pourquoi ne pas avoir établi de cahier des charges, ce qui faisait l'attrait c'était le gigantisme, les belles images et les belles musiques mais ici on retrouve que la mer comme point commun, c'est léger non?
Ce film est un pure joyaux. Michael Mann en véritable architecte a réussi un véritable exercice de style qui magnifie ce film policier unique. Sa réalisation est d'une grande maîtrise. Chaque plan est chorégraphié et médité avec la plus grande précision. Chaque image est raisonnée. Rien n'est filmé par hasard. On est captivé par la prouesse technique de Michael Mann. Ce qui est passionnant dans le film aussi est la manière dont fonctionne les personnages. Ils se trompent, dissimulent leur sentiment. On est frappé par la feintise des héros. Ils jouent un rôle, mais y croient-ils (encore) ? Ne sont-ils pas obligés de respecter leurs codes sociaux ? Mais à quoi bon tout ça ? Où se situe la légalité ? Le couple phare du film, Colin Farrell et Gong Li, est marqué par la simulation et les mensonges. Ils se dérobent à leurs sentiments jusqu'à la fuite finale du personnage jouée par Gong Li, sur une musique particulièrement fascinante qui nous reste longtemps en tête. On est dans le même procédé que dans Laura de Otto Preminger où la musique est un élément majeur du film. La musique captivante des derniers plans de Miami Vice, semble sortie de nulle part. Elle accompagne les images époustouflantes du film. Du coup nous sommes bien projetés dans l'héritage des films policiers américains des années 40. On pense aux couples légendaires d'un segment du film policier avec Robert Mitchum et Jane Greer dans Les Griffes du Passé de Jacques Tourneur ou avec Burt Lancaster et Ava Gardner dans Les Tueurs de Robert Siodmark. On est dans ce jeu de séduction froid et très glamour. Miami Vice est un film sombre. On est bien loin de la série télévisée. On est dans autre chose. C'est une œuvre d'art magistrale.
Superbe polar de Michael Mann... 1er point le réalisateur est aussi le créateur de la série et ça se voit. Le casting est pour une fois très réussi pour une reprise de série TV. Le grain, l'ambiance, la BO (même réactualisée) sont tout à fait dans le style de la série. Le petit point faible est sans doute dans un scénario assez simple, sans vrai difficulté ni pour le spectateur ni pour l'équipe. L'action est en revanche bien présente dans une mise en scène toujours inspirée du cinéaste.
Je n'ai pas été conquis par ce film ou je me suis endormis car on a vraiment du mal à suivre et à comprendre la trame! Il y a toutefois d'excellentes scènes ainsi que d’excellents acteurs que j’apprécie beaucoup! Je pense que l'on doit le voir plusieurs fois pour saisir!
Edit: 20 avril 2015
Revu des années après et j'ai beaucoup mieux compris. Le film demeure un peu poussif mais au niveau ésthétique et action, que c'est couillu et mature. Du coup j'avais donné 2,5/5 en 2006, je passe à 4 étoiles aujourd'hui!
Mann transcende sa série culte dans une version modernisée, electrisante, enivrante, ébourrifante et où la tension dramatique atteint son apogée grâce à une trame narrative intense, un casting bien choisi meme si parfois un peu déstabilisant par rapport à la série culte des 80's.
Producteur de la série originale, Michael Mann sait donc à quoi il s'attaque quand il réalise l'adaptation cinématographique de "Miami Vice - Deux flics à Miami". Largement décrié à sa sortie, ce polar urbain est pourtant dans la continuité de l’œuvre de son réalisateur qui entreprend de s'attaquer à un genre très codé tout en parvenant à nous offrir un moment de cinéma unique. Si l'intrigue fait office de déjà-vu, elle est tout de même rondement bien menée et ce dès les premières minutes qui nous mettent dans l'ambiance. Mais là où le film se démarque, c'est surtout dans son style et dans sa mise en scène (toujours aussi soignée) avec des élans de violence brute mais aussi des moments plus mélancoliques et plus songeurs, l'éloignant de son classicisme pour l'enfermer dans un écrin beaucoup plus beau et beaucoup plus sombre. Le tout avec une superbe bande-originale en fond et une sacrée galerie d'acteurs (dont un Colin Farrell transpirant la classe).
Vraiment pas terrible. Je m'attendais à beaucoup mieux venant du réalisateur du chef-d'oeuvre Révélations. Un Michael Mann mineur et sans doute son film le plus impersonnel. Je trouve le scénario poussif, convenu, et la mise en scène plate et pas très efficace. On meuble avec des dialogues complexes pour combler la manque de consistance narrative, le jeu d'acteur dans l'ensemble n'a rien de vraiment marquant (çà fait le minimum syndical quoi) et est même vraiment insipide (peut-être réaliste par contre ?) et on s'ennuie au final un peu pendant les 2h20 que dure ce Miami vice. Il y a pas mal de films de ce genre qui à défaut d'avoir une intrigue originale arrivent à compensé en s'appuyant sur une mise en scène inspirée et efficace, ainsi que sur une bonne psychologie des personnages mais là... La dimension dramatique (pour les deux principaux notamment) est ici totalement délaissée (même si c'est vrai que ce n'est pas le genre de film qui s'y prète le plus). Il ne se passe que dall à part une vieille fusillade moisie à la fin et une histoire sentimentale vue et revue.. L'ensemble manque singulièrement de personalité. Je n'ai vu aucun épisode de la série mais en tout les cas cette adaptation filmique à laquelle Mann n'a pas réussi à insuffler une vraie ambiance particulière et une quelconque audace narrative, est bien fade. Bref, il y a pas mal de Policiers qui traitent le sujet de l'infiltration nettement mieux que celui-ci à voir en priorité selon moi. 2 étoiles car assez déçu.
La façon dont miami vice a été filmé est très intéressante, surtout les prises de vues avec caméra au poing qui donnent un style particulièrement intéressant. Niveau scénario, c'est du classique, mais c'est efficace. Bref, un film classique mais parfaitement maîtrisé.
Michael Mann nous offre une nouvelle fois un film fort. Nous sommes loin de la série avec des couleurs vives mais un ton sombre et dangereux. La musique est génial et les acteurs plus que convaincants. Certes Miami Vice n'est pas à la hauteur de Heat, mais ne doit pas souffrir de cette comparaison.
Je dois avouer que je m'attendais à mieux mais Miami Vice - Deux flics à Miami reste un bon divertissement. Les acteurs sont excellents surtout les deux principales qui sont Colin Farel et Jaimie Fox qui incarnent brillamment les deux personnages principales du film. J'ai trouvé l'histoire prenante, sympathique et plaisante mais elle est longue à démarrer, il y a beaucoup de rebondissements et de bonnes situations. Les scènes d'actions sont réussis permettant au film d'avoir un peu de spectacle et d'éliminer un peu l'ennui présent dans ce film car certaines scènes de ce film sont légèrement longues et ennuyantes.
Un navet comme j'en ai rarement vu. Utilise un filon pourtant juteux mais Miami vice promet beaucoup de chose sans jamais nous les donner. Pas digne de dire que c'est un film d'action. Si vous voulez regarder un fillm qui se rapproche de Miami Vice la série autant reagrder Bad Boys.
(...) Avant d'aller plus loin dans la critique, je me dois de dire que je n'ai vu la version salles qu'une seule fois, lors de sa sortie. Par la suite, j'ai fait l'acquisition de la version longue, qui commence de manière radicalement différente. Ainsi, en lieu et place de l'intro dans la boîte de nuit, le film commence par un vrai plan d'introduction, avec cette caméra qui surgit de la mer et qui nous montre une course de hors-bords dans la baie de la ville, posant le contexte de la présence des 2 flics et de leur équipe dans la boîte de nuit. Les plans sont déjà sublimes, avec une beauté plastique renversante tandis que les plans de nuit bénéficient d'une définition encore plus fluide que dans "Collateral", la technologie ayant beaucoup progressé en à peine 2 ans. Les séquences nocturnes sont d'ailleurs très réussies, la profondeur de champ étant encore mieux exploitée et on se sent encore plus proche des acteurs. D'ailleurs, plusieurs plans sont mémorables et il faut également voir le final filmé avec ce ciel rouge, c'est vraiment inédit et c'est tout simplement magnifique. Au niveau du rythme, nous ne sommes pas devant un film d'action pur et dur car le film en est quasiment dépourvu et c'est sans doute ce qui a désarçonné le public à l'époque. Toutefois, Mann prend le temps de s'intéresser à ses personnages, de creuser leurs caractères et il dessinent quelques portraits nuancés de ces derniers. Rarement un film policier n'aura brossé un tel portrait de femme via le personnage de Gong Li, dont le charme et la beauté irradie l'écran mais c'est aussi parce que son personnage est fascinant. Ses scènes avec Colin Farrell sont toutes fabuleuses et resteront dans les mémoires. Le scénario aussi est assez difficile à appréhender, le réalisateur ayant l'ambition de lancer une trilogie et son intrigue est ainsi très dense, très touffue et parfois un peu complexe. C'est ainsi que la révélation tant attendue de l'identité de la taupe au sein de l'agence fédérale n'est pas révélée et on sent qu'il y avait encore de la matière à faire bien plus sur le sujet (n'oublions pas que c'est l'adaptation d'une série). Et plus je vois le film, plus je me dit que c'est vraiment dommage que ça s'arrête là. (...) La critique complète ici
Derrière les plages et les paysages de rêve, la ville de Miami reste une plaque tournante du crime. La tâche pour le combattre est fastidieuse, et les agences fédérales sont encore loin d'y parvenir. À l'issue d'une mission d'infiltration ayant tourné au carnage, deux flics -Sonny Crockett et Ricardo Tubbs- sont recrutés afin d'enquêter en première ligne... Michael Mann décide de s'attaquer à la série culte qu'il a contribué à créer dans les années 80. Qu'on ne s'y trompe pas: il ne s'agit pas d'un rétro-pédalage pour magnifier une époque révolue, mais bien d'une réactualisation s'inscrivant logiquement dans la filmo de son auteur. Les thématiques chères à Mann sont bien là: univers aux frontières morales floues, individus mélancoliques ou opposés à des forces qui les dépassent...Miami Vice évolue dans un environnement similaire à Heat et Collateral, qu'il évoque immanquablement. La principale qualité du film réside dans son contre-point permanent des codes de la série. Les tons fluos et clinquants laissent ici place à un cadre nocturne et réaliste. Par la simple puissance de sa réalisation (toujours assez frontale), Miami Vice révèle une beauté paradoxale, en cela qu'elle se fonde sur une ambiance sale et orageuse. Comme de juste, la paire Crockett/Tubbs s'adapte à cette nouvelle vision. Les deux personnages partagent peu de dialogues, mais j'ai aimé cette originalité. Le film ne raconte pas les origines de ce duo, mais nous les présente à un moment où ils n'ont plus besoin de se parler pour se comprendre. De fait, l'alchimie opère malgré tout selon moi. Colin Farrell a rarement été aussi intense et magnétique, Jamie Foxx campe avec force Ricardo Tubbs. Le premier a néanmoins l'avantage à mes yeux car il offre plus de nuances. Chose due à l'idylle formé par Crockett et l'administratrice du cartel Isabella (Gong Li, formidable). Rayon casting, c'est du top niveau et je ne peux m'empêcher de saluer la magnifique Naomie Harris ou l'excellent John Ortiz. Là où je trouve que le film pêche, c'est au niveau de son histoire. Le tournage fut émaillés par de nombreux problèmes, et le script dût être remanié de nombreuses fois. Ça explique peut être pourquoi il parait prévisible, abrupt voire maladroit (et ce même dans sa version rallongée de 7 minutes). Ces réserves mis à part, Miami Vice s'est tout de même offert un joli dépoussiérage. L'une des plus intéressantes adaptations de séries télé, qui s'inscrit parfaitement dans son époque (ambiance et bande originale en plus).