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Caine78
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1,5
Publiée le 4 octobre 2010
Pourtant grand adepte du cinéma de Michael Mann, je dois reconnaitre que sa dernière oeuvre n'est pas au niveau de ce qu'il nous a proposés depuis le début de sa carrière. Même si il faut reconnaitre que le tournage a été difficile et pénible, le résultat est tout de même assez décevant, ce qui est particulièrement du a la première partie du film, a la limite de l'ennuyeux, le franchissant même de temps en temps. Néanmoins, il faut s'accrocher et ne pas quitter le film en chemin. Parce que c'est le moment ou l'on retrouve le vrai Michael Mann, celui qu'on aime tant. Malgré certains choix techniques contestables, cela redevient virtuose et le film réussit a ce moment-la a trouver un vrai rythme. A noter que les scènes de nuit sont remarquables, donnant une réelle amosphère au film, qui contraste avec les scènes de jour, peu intéréssantes. A noter que l'histoire d'amour entre Sonny Crockett et la femme du patron est d'une qualité relativement correct par rapport a ce que l'on voit habituellement dans ce genre de films. Deux plans superbes : les prises de vues splendides au large de la Colombie et la vue magnifique de la mer avec le hors-bord. C'est tout de même un petit peu court. Le scénario reste sommz toute assez banale et l'interprétatio monolothique de Colin Farrell et de Jamie Foxx n'arrange rien. Non pas que ces deux flics soient obligés de sauter au plafond, mais tout de même, un peu plus d'expressivité n'aurait pas fait de mal. A noter enfin l'excellente qualité de la musique. Miami Vice n'est pas un mauvais film tant sans faux, mais il n'échappe pas vraiment au système et manque profondément d'originalité, malgré la qualité de certaines scènes et de certains interprètes, puisqu'il faut signaler une certaine consistance des personnages négatifs, a l'image de John Ortiz, excellent. Un sentiment mitigé, qui fait que Miami Vice n'emballe pas, mais qui ne laisse pas non plus totalement indifférent.
Du grand Mann, encore. Miami Vice suit de près "Collateral" mais va plus loin encore d'un point de vue visuel. L'esthétisation de l'image est poussée à l'extrême (champs contre-champs, colorimétrie) si bien que certains reprocheront au film son grain trop prononcé sur certaines images ainsi qu'un côté clip (le meilleur exemple en est la première scène d'amour avec Jamie Foxx). La bande-son est encore une fois exceptionnelle. Pour qui apprécie le style Mann, c'est grandiose. D'autant plus que le rythme ne faiblit pas et que le scénario laisse encore la part belle à ses personnages charismatiques sur une trame principale explosive et captivante.
Lorsque Michael Mann quitta la série Miami Vice, fin de saison 3, la série était encore légère. Pas autant qu’à ses débuts, mais il y avait toujours de la bonne humeur dans les épisodes. A son départ, où il fut numériquement remplacé par Dick Wolf, Miami Vice devint plus noir et nihiliste.
Etrangement, la manière dont on peut résumer Miami Vice, l’adaptation cinéma de la série éponyme par ce même Michael Mann, c’est la noirceur et le nihilisme du film. En effet, ces aventures de Crockett et Tubbs sont très noires et se résument même à Sonny Crockett qui s’enferre dans une histoire d’amour avec la copine d’un truand. Quasi muet, aussi beau que froid et aride, Miami Vice surprend aussi par la qualité de ses acteurs principaux (même Jamie Foxx) qui ne jouent absolument pas à copier Don Johnson et Philip Michael Thomas. En effet, Crockett et Tubbs ne sont plus copains comme cochons, ils sont coéquipiers et passent très peu de temps ensemble. On peut en dire autant des autres acteurs, qui brillent tous, malgré un temps d’écran plutôt court.
Le film se trouve être un drame policier jusqu’à une fusillade finale aussi belle que violente, à laquelle le numérique rend parfaitement bien hommage. Comme d’habitude chez Michael Mann, la musique prend à contre-pied tout le monde et se trouve être de la pop, même dans les scènes les plus calmes. On y retrouve le succès planétaire Numb / Encore de Linkin Park et Jay-Z dans une magnifique scène, à l’image de ce que l’on pouvait voir dans la série. Et c’est là que le point principal de Miami Vice frappe le spectateur qui connaît la série. De par son lien étroit et pourtant très différent avec la série de NBC, Miami Vice est une réussite totale tant le film est une variation plus qu’une adaptation du matériau originel, et ce, par son producteur exécutif. Tout rappelle à la série et pourtant, rien n’est pareil, rien n’est une resucée.
Miami Vice est, au premier abord, un film mineur de Michael Mann. Après réflexion, Miami Vice représente parfaitement la carrière d’un des meilleurs réalisateurs de polars de l’Histoire du cinéma. Le film est pessimiste, pop, triste et définitivement passionnant. Fabuleux.
Sans être un chef d'oeuvre, Miami Vice reste un très bon film policier divertissant. Je ne comprends donc pas les notes si mitigées envers le dit film si ce n'est certaines différences avec la série. Personnellement, je n'ai pas vu la série et de toute manière, on ne juge pas un film sur sa fidèlité à l'oeuvre originale (voir Blade Runner et consorts). De plus le film est dans la lignée des films de son réalisateur Michael Mann puisque l'on retrouve : ses thématiques de prédilection : héros solitaire romantique très bon dans leur spécialité, environnement urbain filmé de nuit, intérêt pour les nouvelles technologique, réalisation stylisée, éclairage aux néons, etc ... Que du bon !
Michael Mann a eu un coup de mou après ses cinq précédentes œuvres... Des scènes pas terribles, un scénario d’infiltration classique, une écriture qui manque de finesse, un casting qui laisse à désirer, "Miami Vice" ne sera pas le film à retenir de ce grand cinéaste. Un léger ennui demeure pendant deux heures, et ce même si la caméra de Mann s’illustre avec de jolis plans.
Comme Manhunter de 1986, c’est la preuve que Mann ne fait pas forcément que des succès (critiques hein parce que populaire hein…). Pour les irréductibles on va citer la Momie avec Cruise, Ali avec Will Smith et Public Enemies avec Johnny Depp pour les plus connues et les plus récentes de ses réalisations. Pourtant le budget et les acteurs sont là, mais bon, désolé c’est pas Spielberg. Là en plus il reprend une série qui a bien marché, qui a contribué à forger le mythe de la ville de Miami, fêtarde et tumultueuse à l’ambiance caliente spécifique. On retrouve quelques ingrédients de la série, Miami et 2 acteurs bankables, donc c’est bien, mais c’est tout ce qu’on aura. Du reste c’est plat, déjà vu, sans surprises, trop sombre (oui ça vaut dire drame pour les aficionados mais ça reste nul), lent et loupé. Le côté « sous couverture » passe pas, trop artificiel et fréquent dans les films policiers. Le style de Don Jonhson n’est pas là pour la magie, les 80’s non plus, l’action reste moyenne, la VF est digne de celle de St Seiya et servie par des dialogues si navrants qu’on a envie de couper le son, sauf que les images sauvent pas l’indigence de l’ensemble. Non en fait Mann s’en sort pas si mal, confier ça à un tocard aurait été pire, il arrive à sauver quelques meubles grâce au duo pas mauvais et à de l’action, mais c’est tout. On se souviendra pas de ce truc car il s’oublie vite mais surtout il vaut mieux le zapper car les remakes à Hollywood sont toujours aussi mauvais, et finissent de prouver qu’on n’a plus de créateur d’histoires, juste des banquiers qui tentent de relancer la machine à flouz avec d’anciens succès.
Dommage, Michael Mann le génial réalisateur signe ici son plus mauvais film. Même les deux monstres à l'affiche ne sont pas au mieux de leur forme, il y a des fois comme ça où rien ne marche et c'est vraiment l'impression que j'ai eue. On retrouve parfois l'humour qui a fait le succès de la série éponyme, cependant le ton global est trop noir et en décalage avec l'ambiance. Le Miami ici montré à l'écran est donc étrangement glauque, la bande son (rock n' roll kitsch, qui colle donc avec la moustache grotesque de Colin Farell) n'aide pas et la façon de filmer caméra à l'épaule ne sied pas vraiment au réalisateur qui nous avait habitué à de magnifiques plans fixes. Déçu donc, même si cela reste un film très correct, on pouvait cependant en attendre beaucoup plus du maître du clic' clic' !
Alors là... première déception de la part de Michael Mann. je me suis ennuyé mais comme rarement je me suis ennuyé devant un film. J'ai pas compris son délire. Là ou sa caméra HD dans le génial "Collateral" était experimental et faisait de la ville de Los Angeles le personnage principal du film est ici inutile et mal utilisée, à l'opposé de "Collateral". J'ai trouvé ce film frimeur, qui essaie d'avoir la classe avec ses personnages hyper bien habillé et qui roulent dans des superbes voitures dans une belle ville. L'histoire est simpliste et rendu inintéressante, c'était pas possible de rester concentrer plus de 5 minutes sur les dialogues. Et Colin Farell ressemble à un village people avec sa moustache. Et surtout j'ai trouvé ça très mal réalisé, avec beaucoup de plans inutiles ou mal cadré.
On m'avait prévenu, merci Allocinéens, ce film est long. Ce qui fait que çà ne m'a pas tellement gêné. Miami Vice (je sais jamais si je dois le prononcer à l'anglaise ou en français, dans les 2 cas j'ai l'air d'un con) n'est pas un film d'action. Il m'a fait un peu penser à Traffic, le côté un peu documentaire des infiltrations de réseaux de traffic de drogue. On est bien d'accord que çà reste de la fiction et que la réalité est certainement, du moins je l'espère (ou plutôt non, je m'en fous complètement) éloigné de cette vision. Toutefois, je me suis pris au jeu, et les travers tortueux de detection de taupes, Passage de drogue, la double identité des agents, tout un univers, pervers, vicié, corrompu se construit tout au long du film, interrompu par quelque scènes d'actions de forte intensité. Les coups de feu sont rares dans ce film, et ils sont d'autant plus appréciés que l'angle de la caméra nous les fait vivre de près. Sensation garanties. Côté réalisation, j'ai apprécié les changements de qualités visuelles, où on passe d'une image bien clair, bien propre, bien cadrée à une qualité à peine mieux qu'une vidéo surveillance, on joue sur le réalisme, amusant. 4 étoiles donc, pour les rares scènes d'actions saisissantes, pour le scénario est bien tordu, pour le méchant trafficant charismatique, pour la résolution de la prise d'otage, et pour le jeu des acteurs principaux en général. Dans les points faibles, je mettrais quand même l'histoire sentimentale à 2 pétrodollar qui se termine en semi-happy-end, la barbe de Jamie Foxx, la moustache de Colin Farrell etles répliques qui sont dans la bande annonce mais pas dans le film (aïe), trop léger toutefois pour justifier une étoile de moins.
Grand amateur de la série, je me demande tout simplement pourquoi avoir baptisé ce film "Miami Vice"? Pour quoi revendiquer l'héritage de la série? Après le visionnage, on se rend tout simplement compte qu'à part les noms des deux personnages principaux et une certaine Ferrari décapotable, le film et la série n'ont rien en commun. Avec un soupçon de naiveté peut-être, je m'attendais à retrouver cette ambiance particulière qui fait l'aura de Miami Vice, les différentes facettes d'un Tubbs et d'un Crockett parfois aussi ironiques que charmeurs, les musiques et les courses-poursuites en belles voitures, les couleurs chatoyantes de Miami... Que nenni. On se retrouve face à un film sombre, lent, à des années-lumières de la série originale. A noter que les deux héros ont visiblement le cancer du sourire. Alors bon, tout n'est pas à jeter dans ce film tout de même largement regardable, mais les fans de la série regretteront que l'adaptation ait pris autant de libertés. A voir en oubliant le titre, ou pour ceux qui ne connaissent pas la série.
Excellent à tout point de vue ou presque. Si le scénario est classique (deux flics infiltrés auprès de narco-trafficants), le reste est époustouflant. A commencer par la réalisation, que du lourd : ambiance pesante, ralentis, gros plans, longs travellings... tout cela nous plonge au coeur même du film et de l'action. De l'action, il y en a, notamment lors de la scène finale et cette fusillade hallucinante ; même si ce sont plutôt les personnages qui ont les faveurs du réalisateur. Les personnages ont une grande classe et Gong Li est loin des potiches habituelles de films d'action : femme d'affaire mystérieuse et sensuelle, elle apporte au film un souffle de romance. Alors bien sûr, le film n'a plus grand chose à voir avec la série d'origine, mais la classe des personnages est intacte et même supérieure, et le film est plus sérieux et dramatique, plus puissant. Il faut dire que le style Armani/Ray-Ban des années 80 fait plutôt cheap aujourd'hui. Il était nécessaire de se démarquer de la série.
Pourquoi Michael Mann a voulu reprendre sa série à succès des années 80 pour faire un tel nanar en 2006 ? Le scénario est banal et le duo Colin Farrell - Jamie Fox ne fonctionne pas. Film alimentaire, complètement raté, le talent de Michael Mann est gâché par une histoire convenue et un Colin Farrell qui n'est pas à la hauteur du rôle.
Michael Mann est un réalisateur hors pair et il nous le prouve encore une fois en nous livrant un super film policier-action. Colin Farrell, Jamie Foxx et Gong Li sont absolument parfaits et on a droit à une super bande son. Franchement j'adore.
Wouiii des petits bateaux qui flottent sur l'eau et avancent à toutes vitesse... ouiii des jolies voitures méga classieuse qui font vroum vroum sur l'autauroute pendant des heures... Wouiiii un scénario bateau et prévisible à souhait... Wouiii des acteurs qui s'en sortent pas trop mal (je ne sais pas comment ils ont fait pour ne pas s'endormir qur le tournage) Wouiiii MIami Vice, que c'est Viciiieux...