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    Fat City
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    3,6
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    20 critiques spectateurs

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    JoeyTai
    JoeyTai

    20 abonnés 448 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 avril 2012
    C'est une suite de portraits assez intimistes de paumés, qui s'accrochent comme ils peuvent à la vie, du côté de Stockton, aux "States", avec l'univers de la boxe en toile de fond. Les acteurs sont tous excellents et servent bien l'histoire. Le cinéaste s'attache longuement à ses personnages, filmant leurs travers, leurs descentes aux enfers ou leurs fragiles rebonds, là où l'alcool n'est jamais loin. Il donne à voir leurs rêves de grandeur plus ou moins réalistes, leurs angoisses, leurs espoirs. Les scènes intimistes sont les plus réussies, grâce notamment à des dialogues et silences très travaillés. La boxe côté losers produit des scènes parfois drôles, souvent dures. Le revers de la médaille, c'est que le rythme du film est lent, qu'il ne se passe finalement pas grand chose, que l'on peine à dégager une ligne de force, un message. C'est vraiment un moment de la vie de quelques paumés qui ont pris des coups (au sens propre pour certains). Une œuvre prenante et attachante, mais qui ne saurait toutefois être qualifiée de grand film.
    Plume231
    Plume231

    3 955 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 10 mars 2012
    On ne peut pas reprocher au film d'être impersonnel puisque l'on retrouve comme thème principal le portrait affectueux d'une bande de losers, celui de prédilection du cinéaste considéré comme le "Chantre de l'échec" du cinéma américain(à quelques rares exceptions près dont "African Queen" !!!) John Huston. On ne peut pas reprocher non plus aux acteurs un jeu manquant de naturel car c'est tout le contraire. Mais reste que pour moi, contrairement à ce que disent de nombreuses bibles du cinéma, c'est une des oeuvres les moins intéressantes de son réalisateur. Pour même être carrément franc, je me suis un peu emmerdé. Raconter la vie de losers dans le milieu de la boxe, pourquoi pas même si le sujet est loin d'être nouveau car de très nombreuses fois abordé au cinéma mais le récit est beaucoup trop décousu puisqu'on puisse s'accrocher à l'histoire ou à s'attacher aux personnages. Le milieu de la boxe a connu de biens meilleures oeuvres, la filmo de Huston aussi.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 21 mai 2011
    Ambiance et personnages Hustoniens pour un rendu parfait mais aussi un mouvement et un rythme très particulier frustrant et en même temps tellement tangible.
    brunocinoche
    brunocinoche

    98 abonnés 1 108 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 mars 2011
    On aurait aimé de la part de John Huston un film sur la boxe poins attendu. On est très loin du superbe "Raging bull". reste que Huston sait créer une ambiance et que l'interprétation tient la route. Un des premiers rôles de Jeff Bridges déja décidé à ne pas s'enfermer dans des rôles de jeune premier.
    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    245 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 janvier 2010
    L’œuvre de John Huston a de frappant qu’il se construit, dans sa sourde démesure, en procédant par rupture. De «The Maltese Falcon» à «Fat City» (USA, 1972) réside la pleine maturité d’un cinéaste qui s’affranchit de la codification des studios pour tendre vers des lieux en extérieurs, vers un soucis plus accru de réalisme. «Fat City», aujourd’hui, semble constituer la matrice d’un film d’icône déchu comme «The Wrestler». Chez Huston comme chez Aronofsky, un boxeur/catcheur rêve de reconquérir sa gloire en se délivrant de la misère. «Fat City» préfigure dans le même temps, phénomène plus probable, le délirium social de «Wise Blood» du même Huston. «Fat City» amorce la dernière période de Huston, que viendront entacher quelques films alimentaires comme «Annie». Y éclate un sentiment de désarroi, contenu en creux dans l’élégante maladresse des personnages de ses premiers films (notamment ceux interprétés par Bogart). Ce sentiment de désarroi, pleinement exprimé par le remarquablement nébuleux Stacy Keach, trouve sa pleine figuration dans les plans vides, parfaitement cadrés, qui viennent, non pas comme chez Ozu révéler la vitalité du monde, mais manifester l’hermétique stoïcisme des choses. Car Huston, finalement bien stoïciste, depuis «The Asphalt Jungle», ne relate que le triste sort d’un boxeur à l’aune de la trentaine dont le rêve d’un retour élogieux ne restera qu’à son stade embryonnaire. Son goût du succès sera transmis au jeune poulain (Jeff Bridges dans l’un de ses premiers rôles) qu’il aura remarqué et qu’il aura opportunément conseillé. La dernière séquence, dans laquelle Keach et Bridges observent un très vieil homme en s’imaginant à sa place, dégage un inquiétant parfum d’agonie, que Huston ne retrouvera que dans son adaptation de Joyce, «The Dead». Mais d’ores et déjà, dans «Fat City» résonne le regard harassé et lucide de Huston sur un monde fiévreux, dont la singularité ne s’exprime qu’à travers les personnages, leurs actions et leurs échecs.
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