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    La Dernière séance
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    4,1
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    61 critiques spectateurs

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    il_Ricordo
    il_Ricordo

    99 abonnés 407 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 novembre 2011
    La Dernière séance est sans doute le meilleur film américain décryptant les activités adolescentes américaines, très loin devant le culte et surestimé American Graffiti de George Lucas.
    Sonny et Duane s'ennuient profondément dans leur trou paumé au fin fond du Texas. Leurs seules occupations ? Le billard, les jobs, les filles et le cinéma, où ils ne manquent jamais une comédie avec Spencer Tracy ou bien un western hawksien avec John Wayne, d'autant plus que la petite bourgade rappelle celle de Rio Bravo. Mais le film contient aussi des scènes fortes, notamment celle où Sonny, défiant l'indifférence cruelle des autochtones, transporte le corps de son ami et lui couvre la tête de son manteau. La Dernière séance, troisième long-métrage de Peter Bogdanovich juste après La Cible, est un film humaniste, œuvre d'un spécialiste du Cinéma.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 6 juillet 2010
    On pourrait y voir une sorte d'american graffitti en négatif, l'ambiance est assez réussie mais ça manque de consistance.
    Ricco92
    Ricco92

    202 abonnés 2 114 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 10 août 2020
    La Dernière Séance est peut-être le film le plus connu de Peter Bogdanovitch, cinéaste ayant une certaine aura auprès de la critique. Et pourtant il est permis de trouver cette chronique des émois amoureux et sexuels d’un groupe de jeunes adultes au début des années 1950 assez ennuyeuse. Filmant le tout en noir et blanc sûrement pour bien situer son histoire dans le passé, il n’arrive pas à nous passionner avec ces histoires qui donnent l’impression d’avoir été vues des dizaines de fois. Le tout ne possédant pas une véritable intrigue, La Dernière Séance est donc assez décevant et peu prenant malgré la présence d’acteurs qui feront une bonne carrière dans les années suivantes (Jeff Bridges, Cybill Shepherd, Ellen Burstyn…).
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 23 septembre 2012
    Bogdanovich signe un superbe film en noir et blanc qui n'a pas grand chose à voir avec les vieux films des 40/50 que les jeunes adolescents vont voir. En effet, The Last Picture Show est avant tout un film sur les relations (sexuelles) entre ses protagonistes. Et aucune scene n'est erotique (bien au contraire). C'est un portrait assez brillant de la sexualité des années 50 que Bogdanovich porte sans concession et pour notre plus grand plaisir. Fascinant.
    foch1800
    foch1800

    34 abonnés 132 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 décembre 2010
    un des meilleur film sur la jeunesse US, je regrette un peu que l'histoire se déroule pendant les années 50.
    Plume231
    Plume231

    3 725 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 novembre 2009
    Un excellent film que cette seconde oeuvre de Peter Bogdanovitch notamment parce qu'il a réussi à décrire la solitude et le repli sur soi d'une jeunesse qui cherche à s'en sortir avec une très grande authenticité, sans misérabilisme d'aucune sorte. L'interprétation des comédiens sonnent très justes en particulier pour Ben Johnson, Cloris Leachman et bien sûr Cybill Shepherd. Et puis on a plaisir que le réalisateur, grand cinéphile, rend hommage aux grands du cinéma en particulier John Ford et Howard Hawks. C'est la description d'une époque révolue qui nous est montré avec un goût fortement amer à la fin. Un film très triste et très beau à la fois.
    nastygobs
    nastygobs

    18 abonnés 785 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 août 2007
    Tableau réaliste qui montre avec brio les comportements de chacun fàce à l'amour,aux sentiments.Les relations entre les personnes vues par Bogdanovich qui ne pose aucune question mais qui propose de manière banale une demonstration des mensonges et de la cruauté.Tout ca avec une réalisation subtile et un noir et blanc troublant,et des acteurs très justes.Même si parfois on a l'impression d'etre devant un episode d'helene et les garcons,"la derniére séance" ne carricature jamais et reste posé,sain mais montre justement certaines gens malsaines.
    BlindTheseus
    BlindTheseus

    284 abonnés 2 566 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 novembre 2008
    Proche de " La fièvre dans le sang " & bien d'autres de ces chefs d'oeuvres alternatifs qui suivirent, voici encore 1 exemplaire montrant la pudibonderie ainsi que cette hypocrisie typiquement américaine ici en action; pouvant bien entendu aller jusqu'à des sommets et refusant toute maturité, sinon bien évidemment toute vraie vie bonne et juste.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 16 février 2011
    Film amer sur l'adolescence des années cinquante, avec pour trame de fond la mort lente d'une petite ville. L'interprétation est juste, les personnages sont attachants.
    Et les dernières minutes sont terriblement prenantes.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 3 juillet 2009
    Fascinante plongée au coeur d'un petite ville insignifiante mais où des personnages fort attachants nous dévoilent leurs sentiments respectifs sur leur existence... "La dernière séance" bénéficie d'un grand réalisateur, Peter Bogdanovich et d'immenses jeunes acteurs dont la Magnifique Cybill Shepherd pour notre plus grand plaisir des yeux...L'époque du Nouvel Hollywood où des purs passionnés savaient se servir d'une caméra pour conter une histoire... A découvrir.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 29 août 2010
    Le film-type qui nous évoquera nos péchés de
    jeunesse (et donc de ne pas avoir fait pire), très abouti en l'occurence et d'un noir et blanc puriste qui ne plaira pas à tout le monde. Dans la désespérance et la poussière d'une ville du MidWest de 1959, avec ses arnaques latentes plus ou moins quotidiennes, P.Bogdanovich nous conte sur un tempo d'époque le parcours réaliste d'un groupe de jeunes, et parmi cela de poignants épisodes indépendants dont l'âpreté d'une vie de labeur pour des fils d'ouvriers promus, la jeune étudiante séduite par le mari "sans tâches", le pauvre garçon manipulé par plus sournois que lui et traîné dans la boue, les parties ratées de billard, la personnalité de la trouble et idéaliste JC, à coté d'autres qui poursuivent leur vie simple mais commune. Du dur cinema, mais à ne pas rater.
    Yves G.
    Yves G.

    1 388 abonnés 3 396 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 mai 2021
    Dans une petite ville quasiment déserte du nord du Texas, à la frontière de l'Oklahoma, en 1950-1951, La Dernière Séance raconte la dernière année de lycée de trois adolescents : Sonny (Timothy Bottoms) qui s'est trouvé avec Sam (Ben Johnson), le propriétaire du cinéma, un père de substitution, Duane (Jeff Bridges), qui ne rêve que de partir, et Jacy (Cybil Shepherd) qui, sous l'influence d'une mère (Ellen Burstyn) qui veut lui éviter les erreurs qu'elle a faites, se cherche le meilleur parti possible.

    "La Dernière Séance" est un film déconcertant pour qui le voit cinquante ans après sa sortie. Car c'est un film tourné au début des années soixante-dix dont l'action se déroule vingt ans plus tôt. Il est profondément ancré dans une époque, celle des années cinquante, dont il fait revivre l'ambiance, les décors, les costumes. Mais quelques indices - notamment les scènes de nus qui, à sa sortie, firent encore scandale - nous mettent la puce à l'oreille : un tel film n'aurait pas pu être tourné avant 1970.

    "La Dernière Séance" est l'oeuvre d'un jeune réalisateur, cinéphile obsessionnel venu de la critique de cinéma (il regardait environ quatre-cents films par an dont il rédigeait une critique pour chacun !). Bogdanovich nourrissait pour Hawks, Ford et Welles une admiration revendiquée. Son premier film s'inscrit dans cette généalogie. Son héros rappelle le James Dean de "La Fureur de vivre". Les événements qu'il vit dans la petite ville de Anarene, sans jamais en franchir les limites, rappellent l'enfermement des personnages de "La Poursuite impitoyable" de Arthur Penn. Il a lancé la carrière de Jeff Bridges et de Cybil Sheperd - qui était à l'époque la compagne de Peter Bogdanovich.

    Le film eut un immense succès. Il reçut huit nominations aux Oscars - mais deux statuettes seulement pour les meilleurs seconds rôles masculin et féminin. L'agrégateur de critique Rotten Tomatoes lui donne une note de 100 %. Son succès est mérité. "La Dernière Séance" est un film profondément mélancolique qui n'a pas pris une ride.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    120 abonnés 1 598 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 février 2020
    Les premières et les ultimes images de « La Dernière Séance » ont ceci en commun : une petite ville du Texas aux habitations chiches, capturée en plan d’ensemble, est balayée par le vent, comme dans un western suranné de John Wayne. Ce film sonne à peu près comme l’ultime soupir du vieil Hollywood, avec donc le choix esthétique d’un superbe noir et blanc pour mieux coller à l’époque à laquelle il s’intéresse, les années 1950 pourtant depuis longtemps révolues (on est en 1972). Entretemps, le Code Hays a été abrogé et les cinéastes peuvent montrer sans pudeur des adolescents dénudés se tripotant à l’arrière d’une voiture ou dans des motels miteux. Un anachronisme judicieux, car Bogdanovich emprunte les codes cinématographiques contemporains de l’histoire mais avec la liberté possibles des 70’s. Il n’hésite donc pas à filmer des romances intergénérationnelles, ni à faire d’un fils de pasteur un pédophile en puissance. C’est aussi tout cela que Peter Bogdanovich s’échine à mettre en images, dans une Amérique profonde désenchantée, se vidant d’une jeunesse qui préfère fuir vers le Mexique, fût-ce de manière fugace, ou s’engager dans l’armée pour aller combattre en Corée. Mais dans le film le plus pessimiste du Nouvel Hollywood, ces deux échappatoires s’avèrent elles-mêmes éminemment décevantes : du Mexique, on ne rapporte que deux sombreros et une gueule de bois ; à l’armée, on continue à être hanté par un amour depuis longtemps déchu. Le lieu de l’histoire, la ville d’Anarene est d’un ennui profond. Finalement, le moyen le plus commode de se soustraire à la réalité demeure le vieux cinéma du quartier, où les jeunes adultes peuvent se peloter de manière insouciante au dernier rang, les yeux fixés sur une vedette hollywoodienne. Outre son cinéma désuet, bientôt dépeuplé en raison de la concurrence de la télévision, on y trouve un petit bistrot avec billard et un restaurant sans éclat, où une serveuse endettée et désillusionnée assure à un jeune client : « Je ferai encore des cheeseburgers pour tes petits-enfants. ». Trois lieux et trois tenanciers mentors des adolescents locaux ayant eux-mêmes surmontée leurs espoirs déçus et étant maintenant aux premières loges pour observer, anticiper et apaiser les soubresauts de la communauté. Tous les événements portraiturés par Peter Bogdanovich sont exposés à la même aigreur : les mutations paraissent douloureuses, notamment celles menant à la vie d’adulte ; les jeunes perdent leur pucelage à la sauvette, à l’arrière d’une voiture, devant les regards indiscrets et moqueurs de leurs amis, avec une fille aux mœurs légères, jugée moins avenante qu’une « génisse » ; l’adultère frappe certains mariages plombés par la lassitude et dépourvus d’amour ; les quadras et quinquas insatisfaites se laissent aller à des ébats avec des adolescents du voisinage… Adolescents et adultes ne semblent avoir que peu de plaisir y compris dans leurs relations sexuelles destinées simplement à se prouver que l’on existe. Toute la ville semble crier « No future ». « La ville est bien trop petite pour quoi que ce soit », fera même dire Bogdanovich à l’un de ses personnages, cristallisant en une réplique l’idée d’une géographie du désespoir. Heureusement que dans cet océan de morosité, Timoty Bottoms, Jeff Bridge et Cybill Sheperd insufflent une énergie et une candeur juvénile ; et cette dernière compose un personnage de jeune femme difficile à oublier. Un film peu connu figurant dans le top 100 des plus grands films américains par l’American Film Institute. Donc à voir impérativement.
    tout-un-cinema.blogspot.com
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    53 abonnés 755 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 avril 2019
    Cette dernière séance n'a pas la fluidité de Paper moon, mais garde, outre le graphisme du noir et blanc, la faculté de nous emmener dans cette Amérique hors champ des lieux habituels de la réussite. Il ne se passe rien dans ce bled venté, les ouvrants sont délabrés, les jeunes ados cherchent une issue pour sortir du pétrole qui nourrit leur parents et de la campagne qui bride leur sens émoustillés. On y retrouve les jeunes Jeff Bridges et la Cyril Sheperd qui fera craquer de Niro dans Taxi driver. Les femmes sont garces à force de vouloir être libérées, le vieux Sam est mélancolique et fauché parce que le friqué du coin a rafflé sa dulcinée. Ambiance "Madison bridges" en moins romantique, on est en 52 et très loin des paillettes de "Singing in the rain". Un beau portrait social, dans lequel la musique country va bientôt se faire dévorer par le rock. DVD1 - avril 2019
    Henri M
    Henri M

    47 abonnés 157 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 juillet 2016
    vec "La dernière séance", portrait mélancolique d'une jeunesse américaine totalement perdue, Peter Bogdanovich entrait dans la cour des grands. Avec peu de moyens mais un scénario impeccablement écrit, le réalisateur parvient à s'insinuer au cœur d'une petite ville du Texas pour y montrer le mal de vivre de ses habitants. Entre les adultes qui ruminent leurs erreurs du passé et les jeunes qui ne savent pas quoi faire de leur avenir, c'est un portrait peu optimiste mais subtil que brosse Bogdanovich, s'attardant sur des personnages superbes (comment oublier Timothy Bottoms et sa bouille innocente, Cybill Sheperd et sa beauté froide ou encore Ben Johnson en vieux lion fatigué mais source de vie ?). Déprimant mais infiniment beau par les thèmes qu'il aborde, "La dernière séance" mérite sa place au rang des classiques des années 70, filmé dans un noir et blanc renforçant l'impression d'étouffement qui règne dans le film.
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