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Tourné en plein fascisme, mélange de Tarzan et de Ben Hur, ce classique de Blasetti vaut pour sa mise en scène des scènes de combat et pour son casting de qualité, le jeune Massimo Girotti campant un héros irréel face à deux comédiennes iconiques de cette époque. Les références à la mythologie paraissent aujourd'hui bien ringardes mais le souffle de cette œuvre demeure assez prenant.
Très bon film : une bonne histoire, c'est bien filmé, les décors sont superbes, les acteurs sont excellents. Il y a du fantastique, de la poésie, de l'action, de l'humour, de la dérision. C'est un film un peu baroque qui empreinte à différents genres. Il peut être qualifié de chef d'œuvre. C'est un film qui marque les esprits, dont on se souvient. Le film mériterait une restauration.
Viva Italia !
Viva Italia !
weihnachtsmann
Aventure avec univers des contes de fées. On est dans un mélange des genres tout à fait tonique.
Il faut toutefois compte sur une copie de médiocre qualité. Le film mériterait une restauration tant son univers est fantasque et grandiloquent.
Il faut toutefois compte sur une copie de médiocre qualité. Le film mériterait une restauration tant son univers est fantasque et grandiloquent.
TTNOUGAT
Trois étoiles pour les moments de beauté fugitives, pour ses décors baroques originaux, pour ses déferlements de soldats et de cavaliers à la manière de Welles, pour ses images à la Tarzan entouré de lions, pour ses cotés médiévaux, pour quelques aspects mythologiques ou bibliques et pour sa musique toujours en situation. Par contre, quelle histoire invraisemblable et puérile! Quelle négligence dans le scénario ! Quels dialogues creux et répétitifs ! Quelle absence totale de culture. Tout cela fait un film souvenir d’une époque troublée de l’Italie avec comme prétexte une couronne de fer complétement ringarde et sans le moindre intérêt intellectuel ni documentaire. Bizarre, vous avez dit bizarre…
Vous prenez "Les Nibelungen" de Wagner, vous prenez Eisenstein, vous prenez les "Contes" de Grimm, Tarzan, Robin des Bois, "La Bible", des références à Romulus et Remus (ben oui, on est en Italie quand même !!!), le tout avec des décors démesurés, du kitsch à gogo, des scènes sadiques qui n'auraient pas déplu à un King Joffrey ou à un Ramsay Bolton, le tout passé au mixeur fasciste du régime de l'époque qui voulait se mesurer aux superproductions hollywoodiennes de l'époque...
Résultat, un gros machin plus bigger than life aux incohérences scénaristiques grandes comme la Tour de Pise spoiler: (genre le type a vécu des années depuis son enfance avec juste des lions et il est capable de sortir un italien niveau C2, le méchant roi dit que le meilleur moyen d'éviter que sa fille meurt d'amour pour un type selon une prédiction c'est de les élever comme frère et sœur, ce qui est très pertinent, mais pour les séparer quand même finalement... ???, et vas-y que je te réussis une révolte d'esclaves juste en jetant trois types à la flotte, etc... !!!)
, mais qui se révèle un gros machin plus bigger than life assez fascinant et hypnotisant par une espèce de baroque incroyable.
Côté casting, si Gino Cervi en fait trop pour vraiment marquer, si Massimo Girroto en fait pas assez pour marquer, ce n'est pas le cas de l'actrice Luisa Ferida qui en impose par sa photogénie et son charisme sur chaque plan où elle apparaît. C'est incontestablement elle qui se taille la part du lion.
Bref "La Couronne de fer", un OFNI couleur chemise noire fascinant et bordélique qui mérite incontestablement d'être vu.
Résultat, un gros machin plus bigger than life aux incohérences scénaristiques grandes comme la Tour de Pise spoiler: (genre le type a vécu des années depuis son enfance avec juste des lions et il est capable de sortir un italien niveau C2, le méchant roi dit que le meilleur moyen d'éviter que sa fille meurt d'amour pour un type selon une prédiction c'est de les élever comme frère et sœur, ce qui est très pertinent, mais pour les séparer quand même finalement... ???, et vas-y que je te réussis une révolte d'esclaves juste en jetant trois types à la flotte, etc... !!!)
, mais qui se révèle un gros machin plus bigger than life assez fascinant et hypnotisant par une espèce de baroque incroyable.
Côté casting, si Gino Cervi en fait trop pour vraiment marquer, si Massimo Girroto en fait pas assez pour marquer, ce n'est pas le cas de l'actrice Luisa Ferida qui en impose par sa photogénie et son charisme sur chaque plan où elle apparaît. C'est incontestablement elle qui se taille la part du lion.
Bref "La Couronne de fer", un OFNI couleur chemise noire fascinant et bordélique qui mérite incontestablement d'être vu.
Tourné en pleine Italie fasciste – le film fut même lauréat de la coupe Mussolini au festival de Venise – La couronne de fer s'inscrit pleinement dans un récit de type mythologique où il est question de malédiction familiale, de succession royale complexe et de pouvoirs magiques en tous genres. Si les premières minutes sont un brin compliquées, ce long-métrage se déroulant dans des temps anciens et dans un pays imaginaire bénéficie d'un bon scénario – d'ailleurs plutôt antiautoritaire dans son esprit – et d'une mise en scène efficace.
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