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chrischambers86
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2,5
Publiée le 5 octobre 2014
A 7000 kilomètres de la France, le Zaïre, ex-Congo belge, flanquè à l'ouest de l'Angola et au sud de la Zambie! Indèpendante depuis 1960, le Zaïre est grand comme cinq fois la France! Capitale : Kinshasa! A 1500 kilomètres au sud, dans la ceinture de cuivre, une des plus grosses mines : Kolwezi, le paradis noir paraît-il! D'après le livre de Pierre Sergent, c'est une oeuvre guerrière honorable, sur l'intervention des forces françaises en Afrique sous la prèsidence de Giscard d'Estaing, qui a le mèrite d'être bien faite tout en respectant l'authenticitè des faits! En fait le film vaut pour le jeu allant à l'essentiel de Bruno Crèmer, cet immense comèdien. « Si vous aviez le pouvoir dans ce pays, vous aussi vous auriez besoin de type comme moi ! » Pour ce qui est du reste de la distribution, c'est sans surprise malgrè la prèsence de la belle Mimsy Farmer, de Pierre Vaneck en colonel, de Jacques Perrin en ambassadeur et de Giuliano Gemma en adjudant! Aux 11 militaires français, au 700 civils africains et occidentaux tuès à Kolwezi! Ce film de Raoul Coutard leur est dèdiè! Ne les oublions pas...
Assurément pas un grand film mais La légion saute sur Kolwezi retranscrit fidèlement l'une des opérations les plus audacieuses et réussies de l'armé Française pendant la guerre froide. S'il n'y avait que 2 opérations Françaises à retenir de la période de la guerre froide, ce seraient sans doute celle-ci et la bataille d'Alger, à chaque fois menées par quelques unités d'élites (Légion ici et les bérets verts à Alger). Cf le film éponyme concernant cette dernière. Le film intègre en plus de l'intervention de la légion quelques "intrigues" secondaires qui contribuent à cerner le contexte et la situation du point de vue des civils. Les acteurs sont globalement corrects, bien que certains manquent parfois de naturel. Evidemment les scènes de guerre sont loin des réalisations hollywoodiennes de l'époque (explosions ridicules, plans fixes...) mais ça reste correct. A voir absolument pour mieux connaître cet évènement clé qui marqua un coup d'arrêt à l'expansion soviétique et cubaine en Afrique.
Les faits sont bien présentés de cette histoire véridique entraînante mais c'est dommage que la mise en scène manque d'ampleur, elle est paresseuse alors que ce type de film a besoin d'une réalisation vive et puissante.
Ce n'est pas que j'ai aimé mais... Le film est tourné de manière naturel. Les acteurs semblent tous être des figurants (Désolé, Bruno) et le film sonne ainsi très authentique. Les légionnaires et l'accent étranger avec un peu de russe. Les uniformes, les armes... Tout sonne authentique et l'on a parfois l'impression de voir les informations. En cela, le film est bien et se suit aisément, sans prise de tête. C'est tout à fait le style des livres de Pierre Sergent dont j'ai lu "Je ne regrette rien" que je recommande.
Un film de guerre qui nous raconte une opération militaire délicate, menée avec succès par l'armée française. La première partie du film installe les « héros » civils qui vont subir la folie meurtrière des rebelles. Les arrestations des occidentaux suivis de simulacres de procès et d'exécutions sommaires. C'est très dur, violent, tendu. Les massacres d'occidentaux s'enchaînent, aveugles, sans pitié. Pendant ce temps, le gouvernement tergiverse, le film nous montre des ordres et des contre-ordres un peu absurdes (scènes inutiles qui cassent le rythme mais nécessaires à la vérité des faits). La légion saute certes mais l'ampleur de la bataille n'est pas rendue par R. Coutard et sa mise en scène trop molle et ses fusillades peu spectaculaires. Il y a au milieu quelques scènes fortes mais malgré une interprétation impeccable, on est déçu à cause de scènes d'action à la papa, filmées sans souffle ni talent. Reste que le film dépeint un tableau saisissant de l'Afrique, continent violent et imprévisible mais fascinant de beauté et de vitalité, le tout symbolisé par la dernière scène du film. D'autres critiques sur
Terrifiant film de propagande colonialiste, "La Légion saute sur Kolwezi" n'a pas, à juste titre, reçu les moindres honneurs à sa sortie, seulement la sympathie de ceux qui veulent croire à ce genre de version des faits (les mêmes qui regardent TF1, sans doute) "Basé sur des faits réels" -l'ont choisit les faits qu'on veux quand ont veut faire preuve de mauvaise foi- (une intervention militaire française au Zaïre, si riche de cuivre et cobalt) n'excuse en aucune sorte un traitement partial et démagogique destiné à justifier la présence occidentale sur les lieux de production des ressources stratégiques. Le film n'est qu'un long pamphlet sans finesse destiné à démontrer la sauvagerie et la stupidité des Africains -merci pour eux-, avec en miroir aussi vomitif le "bon noir", riche et (car) à la solde des exploiteurs. Les acteurs dans tout cela sont à peu prés tous à côté de la plaque, à commencer par un Bruno Cremer peut-être conscient de participer à une escroquerie et à mille lieux de sa prestation dans "La 317e Section" de Pierre Schoendoerffer, un intelligent et réaliste film colonialiste, celui là. Jacques Perrin, pour continuer dans les acteurs d'habitude valables, est consternant.
Ce film dangereux pour l’inconscient collectif, et la bonne conscience qu'il donne au peuple occidental (à l'inverse, le plus récent 'Un dimanche à Kigali", dont l'action se déroule au Rwanda voisin en plein génocide orchestré par 2 pays colonialistes d'Europe de l'Ouest -pour ne citer personne- , bien plus réaliste, s'est vu refuser -et pour cause- la diffusion cinéma et tv en France) sont des scandales qui ne passerait plus vraiment sur grand écran aujourd'hui (car les contre-vérités sont vite expliqués sur les réseaux sociaux) Pour le bon peuple partisan de la race supérieure, il reste TF1. Les autres peuvent continuer à vomir devant de telles énormités.
"La légion saute sur Kolwezi"; film de guerre français réalisé par Raoul Coutard, sorti en 1980, Adaptation du livre de Pierre Sergent paru en 1979 qui relate les évènements survenus durant la crise du Congo et la mise en œuvre de l'« Opération Bonite » pour sauver les 3000 otages occidentaux pris dans le conflit entre les rebelles katangais et les troupes zaïroises; dans la ville de Kolwezi en 1978. Le 2e régiment étranger de parachutistes de la Légion Etrangère saute sur Kolwezi pour évacuer les ressortissants Français, Belges et Américains survivants, aidée par les para-commandos belges. Plusieurs civils et légionnaires trouveront la mort lors des combats, ce film leur rend hommage. Un film réalisé avec beaucoup de naturel, suivant au plus prés les évènements avec une grande précision. Une réalisation simple, un jeu d'acteur sobre, le sujet est bien documenté. Une belle interprétation du charismatique Bruno Cremer. Avec aussi Jacques Perrin, Laurent Malet, Pierre Vaneck, Mimsy Farmer et Giuliano Gemma. Le film est tourné dans la ville de Kourou en Guyane.
C'est un film utile et intéressant, elle montre une tranche de l'histoire de l'Afrique, du Congo, des périodes particulières. Le départ et l'intervention des troupes françaises. Les morts et le assassinas.
Un film qui semble décrire assez fidélement les événements mais d'une grande platitude dans la réalisation. Cela ressemble plutôt à un film de commande.
Trop jeune pour prendre en considération cet événement, par la vision de cette œuvre, j'ai été très touché. Maintenant, le casting de choix, a su rétablir le déroulement de cette affaire d'une très bonne façon.
LE JOUR LE PLUS LONG. Pourtant tout ne dure que 1H30. Mais voir des acteurs inexpressifs et peu concernés, une réalisation pauvre et médiocre avec des clichés et des caricatures, c'est extrement ennuyant.
Film plat, sans rythme. Qu'est devenu celui qui fut le chef opérateur de la nouvelle vague et particulièrement de Pierre Schoendorffer. Sa caméra est fixe, lourde. De nombreux comédiens semblent absents, peu investis. Seuls Giuliano Gemma, Pierre Vaneck et d'une façon générale les comédiens jouant des rôles militaires,semblent investis, crédibles. Jacques Perrin, un comédien que j'apprécie, signe sans doute ici sa plus mauvaise interprétation. Bruno Cremer et Laurent Malet, sont inconstants. Le scénario est bon, basé de façon assez précise, sur des faits réels, mais il il n'y a pas de direction derrière la caméra. C'est bien dommage, on a l'impression de voir un téléfilm des années 70. Un bon sujet, une belle distribution gâchés!
Raoul Coutard, chef-opérateur de Jean-Luc Godard s'émancipe en signant ce film - donc serviteur de la Nouvelle Vague - pas toujours bien interprété. Le réalisme est indéniablement là mais à regarder de près, le jeu de certains acteurs donne un sacré coup de vieux à ce film. Dernièrement : "Plein Soleil" de 1960 traverse nettement mieux les années. Toutefois, "La légion saute sur Klowezi" fait partie de ces films mémoire. Donc précieux d'un point de vue historique.
Le cinéma n'a pas pris son temps, et moins de deux ans plus tard, relate déjà la dramatique affaire de Kolwezi, cette ville zaïroise soudainement prise d'assaut par des rebelles katangais. La ville minière est occupée, les européens qui y vivent et y travaillent sont maltraités et beaucoup assassinés. Raoul Coutard, connu surtout pour être un chef-opérateur de la Nouvelle vague et de Godard en particulier, retrace sobrement et chronologiquement les faits; il décrit la situation à travers le sort personnel de quelques français et plus largement occidentaux. Sans démériter, il peine cependant à donner un reflet réaliste de la guérilla et plus encore des personnages récurrents dispersés dans Kolwezi, principalement parce que la direction d'acteurs de Coutard est maladroite, que les dialogues sont plutôt faibles, voire démonstratifs. Le film est peut-être plus intéressant lorsque se met en place l'opération militaire française qui délivrera la population. Les paras à son secours figurent des libérateurs, des pros plus que des héros, et l'armée française n'a pas à se plaindre de l'éloge de son savoir-faire qui lui est rendu.