Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
SuperMadara
85 abonnés
935 critiques
Suivre son activité
1,0
Publiée le 26 mars 2012
Un thriller aussi vide qu'insupportable , une ode a l'auto-défense a la morale déplaisante et qui ne va pas au bout de ses convictions . Fondement du personnage de Vigilante , le scénario raconte la vengeance urbaine et aveugle d'un architecte dont la femme a été tué par des voyous et qui va être poussé a la violence par ce drame personnel , une intrigue qui tombe dans le cliché facile et se perd dans une morale douteuse qu'on peut très facilement remettre en question et c'est bien ça le problème . A l'instar d'un grand Clint Eastwood dans la peau de l'Inspecteur Harry , Charles Bronson rentre dans la peau de ce vigilante avec beaucoup de détermination mais peu d'émotion , il reste beaucoup en surface et fait jouer la violence du personnage . Aussi cliché que l'histoire , la mise en scène de Michael Winner ne rend que plus ridicule et trop abusé le spectacle brutal de cette vengeance urbaine , ça n'est jamais au niveau d'un Don Siegel . Un film cliché et manqué , a la morale très limite et très douteuse .
Beaucoup trouve que ce film est une ôde à l'auto-défense et à la justice expeditive, mais moi je ne trouve pas particulièrement, la question serait plutôt comment un homme de gauche avec des valeurs et des principes tombe dans la violence ? Le film démontre la ville en new york comme inhabitable, dangereuse et sauvage du à son taux de criminalité parce que "l'élite" s'en fout, et donc la justice s'en fout, et la police est un pantin. Le film est plutôt divertissant avec sa mise en scène carré et efficace, remontant à la genèse des états-unis, et lejeu inexpressif et sans émotion de Charles Bronson qui sera condamné dans ce rôle. à noter les débuts de Jeff "Brundle-mouche" Goldblum au début du métrage.
C'est vrai qu'il ne fait pas franchement dans la dentelle ce « Justicier dans la ville ». C'est d'ailleurs la seule raison qui m'empêche de lui mettre une troisième étoile : son idéologie très discutable, même si Winner a au moins le mérite de la nuancer. Car pour le reste, nous sommes dans un polar qui, sans atteindre des sommets, s'avère rigoureux et fort bien fait, se regardant sans ennui du début jusqu'à la fin. On comprend donc bien ce qui n'a pas plu (ou au contraire plu!) aux spectateurs lors de la sortie en salles, et si les aventures de Charles Bronson contre la racaille New-Yorkaise ne seront probablement pas du goût de tout le monde, il faut reconnaître qu'elles sont efficaces. Un « vigilante movie » de référence, à voir surtout par curiosité.
Si on le prends au premier degrés,ce film peut être très dangereux car il prône l'auto-défense ce qui est strictement impensable et imbécile.Si on le prends au second degrés c'est un bon film d'action et de suspens à mettre à côté de "l'inspecteur Harry". A noter que c'était le retour sur les écrans de Charles Bronson après multitude de western dans les années 50 et 60.
Film qui a la réputation d'être idéologiquement douteux, ce qui est dû en grande partie aux suites et variations qui elles ne font pas dans la dentelle et sont de purs apologies de l'auto-défense (dont l'inénarrable Justicier braque les dealers). Maître étalon du vigilante movie, le film commence néanmoins de manière assez lourde. De la première séquence sous le soleil à l'agression qui sert de déclencheur au récit, la mise en scène de Winner est fonctionnelle, Un justicier dans la ville se posant comme un pur film d'exploitation. Le summum étant le passage à Tucson, retour du personnage dans l'Ouest sauvage source de l'Amérique mythologique des pionniers, où Bronson se réapproprie les valeurs d'alors. Le film devient nettement plus intéressant dans sa seconde partie, lorsque le personnage se met en quête de vengeance. L'évolution du protagoniste sert de contre poids à la pratique de la loi du talion. Au final, sa croisade s'avère vaine, les meurtriers de sa femme ne sont pas retrouvés, sa fille ne va pas mieux, le personnage est plongé dans un solitude totale (voir la séquence de la réception mondaine où Bronson s'isole sur la terrasse et contemple la ville qui est devenu son terrain de chasse) et se perd moralement au point de ressembler à ce qu'il voulait combattre, prenent goût aux actes de violence qu'il perpètre comme le montre clairement le plan final.
Le film précurseur du genre "vigilante" ! De loin le meilleur épisode de la série "Un justicier dans la ville" ou Paul Kersey alias Charles Bronson, est encore un homme normale confronté à la tentation de la vengeance et de l'auto défense ! Malheureusement ce film, pourtant de bonne facture, marque une rupture dans la diversité de la filmographie de ce vieux Charles, qui n'arrivera plus jamais à se défaire du costume du Justicier... à l'exception de "The indian runner" de Sean Penn. dommage ! A noter la présence pour l'un de ses tout premier rôle, de jeff Goldblum, interprétant l'un des violeur de la fille de Paul Kersey !
(...) La scène d'ouverture est un ajout de Winner au roman original et elle aura une vraie utilité plus tard car c'est en voyant les photos de cet unique moment de bonheur que Kersey décidera de passer à l'action. Le scénario nous montre le cheminement psychologique de ce héros ou plutôt cet anti-héros car il faut bien prendre en compte le fait que ce n'est pas parce que Kersey est le personnage principal que les auteurs cautionnent toutes ses actions. Kersey est un ancien objecteur de conscience durant la Guerre de Corée mais qui a été initié au tir durant sa jeunesse. Son goût pour la violence n'est pas vraiment prégnant mais une succession d’événements le pousseront dans cette voie. La scène de l'agression est également très violente, très choquante (on y voit d'ailleurs un très jeune Jeff Goldblum). Par la suite, l'enquête de police piétine, pour de vrai, et Kersey se sent abandonné par les autorités. Et c'est là où le film ne fait l'apologie de l'auto-défense : il montre ce qui arrive quand le citoyen "honnête" se retrouve livré à lui-même. (...) D'abord peu affecté par les événements, il bascule peu à peu dans un certain isolement avant de retrouver la joie de vivre en devenant ce tueur de truands. De plus, il se fera arrêter et il ne devra sa liberté qu'aux magouilles des politiciens, qui s'avèrent au final les pires voyous du film, perpétuant le cercle vicieux au lieu d'agir pour le bien des citoyens qu'ils sont censés représentés. Le vieux flic qui traque Kersey est presque le seul personnage moral du film mais il est soumis aux pressions d'en haut et il laissera partir sa proie, à contre-coeur. Vous me direz, il pourrait très bien le tuer pour sauver la société mais il irait alors à l'encontre de ses principes et c'est sa principale différence avec Kersey. La mise en scène est tendue, efficace, sans fioritures, faisant la part belle à la violence graphique et elle nous plonge avec beaucoup d'authenticité dans cet univers urbain sale, délabré et dans lequel on se sent en insécurité. Le découpage est serré également et les scènes d'action se révèle très sèches.(...) La critique complète à lire sur
Formellement, ce film n'est pas vilain. C'est au niveau du fond que ça merdouille. Charles Bronson est un gaucho lambda (politiquement, je parle pas de ses talents d'acteur...) heureux et amoureux dont la femme est rouée de coups jusqu'à la mort et la fille sauvagement violée. C'est l'événement qui va le réveiller : les gauchos sont tous des lavettes ! Il deviendra justicier, pas pour venger sa famille car il ne va pas retrouver les coupables, mais pour nettoyer cette ville de New-York infectée jusqu'à la moelle par la criminalité. Peu importe le degré de gravité de leurs actes ou les circonstances, il est pas là pour les faire mettre en cabane ou leur donner une bonne leçon : il faut qu'ils crèvent coute que coute, quitte à leur mettre plusieurs pruneaux dans le buffet ou à leur tirer lâchement dans le dos... Contrairement à l'inspecteur Harry, qui demande gentiment aux criminels "allez vas-y fait-moi plaisir" en leur laissant la possibilité ou de se rendre ou de s'enfoncer encore plus, Charles, lui, il se fait plaisir en zigouillant tout le monde : ça lui donne envie de repeindre les murs de son appart' avec des couleurs gaies et ça le fait sourire (la toute dernière image du film...). Bref, c'est un pur film de propagande réac' et facho sur l'auto-défense. La cerise sur le gâteau : on apprend dans l'histoire que L'Arizona a un taux de criminalité très inférieur à New-York tout simplement parce là-bas, tout le monde possède une arme... Mais pourquoi n'y a-t-on pas pensé plus tôt ?...
Dire que ce film a mal vieilli est un doux euphémisme. Une immersion dans le New York des années 70 incarné par ses gangs mafieux et son taux de criminalité, vu au travers d’un "justicier" qui pour se venger de l’agression sauvage dont sa femme et sa fille ont été victimes, tue au hasard de ses rencontres, sans jamais se préoccuper de retrouver les vrais auteurs du crime. Charles Bronson reste fidèle à sa nonchalance et à son étiquette d’acteur hautain et anti-charismatique. Que ce soit pour une fête d’anniversaire ou un enterrement, ce vieux chnoque mono-expressif est absolument incapable de laisser transparaître une quelconque sorte d’émotion.
Death Wish nous présente une ville de New York rongée par le vice et la violence où Paul (Charles Bronson , excellent dans son rôle) , un architecte dont la femme a été battu à mort et la fille violentée , décide d'affronter seul la criminalité n'ayant pas confiance dans les institutions en place , ses actes vont alors avoir des repercussions sur la société qui l'entoure . Ce film américain 100% républicain se permet l'ironie de transformer un démocrate convaincu en justicier sanguinaire . C'est une oeuvre qui fait réfléchir et un très bon polar noir que les bien-pensants trouveront moralement odieux .
L'inspecteur harry a fait des petits , à ceçi près que, en guise de flic cynique et désabusé , on se retrouve avec un quidam n'ayant plus rien à perdre après l'épouvantable drame qu'il a subit. Bronson dans son rôle le plus connu , est impeccable en paul kersey , justicier vengeur , faisant le travail des flics à sa manière , une manière pour le moins expéditive. Le malaise provient du fait que l'on peut comprendre kersey car il n'abat que des ordures , vient en aide à des personnes en détresse , mais se comporte de manière individualiste, ne tenant plus compte de ce qui est légal , ni même légitime à la limite. Voiçi un film qui fit scandale et provoqua un sévère débat d'opinion entre les adeptes de l'auto défense et les autres.
Culte OK mais nase. Comment peut on faire des scènes aussi traumatisantes et malsaines pour les besoins d'un film...Le producteur s'essuiera les déprimes de téléspectatrices éplorées. Bref un viol pour faire monter le box office, je suis contre. La qualité du film : merdique, mais bien pour son époque. Mais je reste convaincu qu'il y a d'autres moyens plus élégant et respectueux d'éveiller la curiosité du public. Néanmoins, je ne critique pas Charles Branson, qui lui, est tout bonnement un acteur talentueux qui ne fait que le démontrer une fois de plus.
Certes je n'ai pas ressenti la méchante claque de la première vision (quand j'étais gosse, ceci expliquant peut-être cela), mais Death Wish reste néanmoins un classique du genre. Avis aux amateurs/trices de Michael Winner et/ou Charles Bronson.
Bon scenario, bonne interprétation de Charles Bronson, bonne musique, belle mise en scène, doublage en français médiocre, suspens & émotion au rendez vous. Fiction ou réalité? Avec plus de policiers sur ses trousses que sur celles des malfaiteurs, ce film à une part de réalité. Mais le pragmatisme dont fait preuve le procureur et le chef de la police ne peut être que fiction.