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Un visiteur
3,5
Publiée le 9 mars 2013
c'est cru violent sans états d’âmes, politiquement incorrecte , c'est direct droit au but le pour ou contre se défendre soit même sans les forces de l'ordre alors qu'on vient de subir un drame phénoménal dans sa life .film coup de poing,sur le deuxième amendement , Bronson est charismatique
Un film cultissime. Certes ce n'est pas fait dans la dentelle, mais ultra-efficace. Il a très bien vieilli. L'influence d'Orange mécanique, alors encore tout frais dans les mémoires, est évidente, notamment dans la scène de l'agression. Kubrick est loin au dessus, mais la critique sociale n'est pas absente, les tergiversations complices des autorités, assez crédibles, donnant à réfléchir.
Excellents acteurs, mise en scène sans temps mort, montage précis. Noter les débuts de Jeff Goldblum, notre chouchou à nous autres amateurs de film d'horreur et de SF, en racaille sans cervelle. La BO signée Herbie Hancock est une merveille.
Comme tout les films cultes, on ne s'en lasse pas. Bronson fait ce que beaucoup rêvent de faire, "nettoyer" la ville tout seul avec son colt. La gauche a critiqué ce côté manichéen et réactionnaire, qui est évident, mais après tout il y a aussi des films manichéens de gauche qui sont excellents, Cayatte ou Costa-Gavras par exemple.
Dans l'optique de découvrir davantage de vigilantes (et de films de genre en général), j'ai décidé de m'arrêter sur Death Wish, film emblématique du genre. Pour en ressentir finalement une malheureuse déception. Déjà dès le début ça pue un peu. On introduit le héros pour qui tout va bien, partageant des instants de bonheur intenses avec sa femme sur une plage paradisiaque. D'une niaiserie sans nom. Mais bon après fallait voir comment la suite allait être traitée, histoire de voir si il y a un propos derrière tout ça, si le réalisateur se sert de ces clichés pour mieux les détourner après. Mais non, c'est juste maladroit et c'est cette maladresse qui sera préjudiciable au film dans mon jugement.
Pourtant il y a de bonnes idées mais celles-ci sont trop vite trahies par une maladresse flagrante. Michael Winner nous propose une mise en place du personnage plutôt longue, ce qui a le mérite de le développer, de lui donner un minimum d'épaisseur mais d'un autre côté j'ai quand même trouvé que l'ensemble demeurait plat parce qu'il ne se passe, à vrai dire, pas grand chose. La première partie du film peine réellement à décoller, le rythme est faiblard et c'est long. Très long. Heureusement que sur la fin il se passe enfin des choses intéressantes même si je trouve le scénario un peu trop téléphoné avec Bronson qui se retrouve toujours au mauvais endroit au mauvais moment afin de réaliser son "nettoyage".
Le film est bien réactionnaire sans que ce soit gênant pour autant d'autant plus que les scènes d'action ne sont pas très jouissives. La faute à une mise en scène assez plate. Propre, lisible mais plate. Je faisais un peu ce reproche à Rolling Thunder d'ailleurs, même si ce film est plus beau, plus maîtrisé, plus rythmé et plus intéressant que Death Wish. Mais c'est dommage quelque part que les réalisateurs de ce genre de films n'assument pas totalement leur côté série B. J'avoue que j'aurais préféré mille fois une oeuvre jusqu'au boutiste et décomplexée mais hélas Death Wish se prend définitivement trop au sérieux. Pour autant je ne trouve pas le film mauvais. Déjà ça fait plaisir de voir Bronson qui inonde l'écran de son charisme puis d'un côté on a quand même le droit à de rares fulgurances et des séquences intéressantes. L'ensemble du film demeure moyen cependant, trop mou et un peu con sur les bords. Enfin c'est pour ce côté-là que j'ai tout de même apprécié un minimum. Puis on voit Jeff Goldblum tout jeunot en loubard avec les cheveux longs. Rien que pour ça, Death Wish mérite le coup d'oeil.
Je ne sais même pas pourquoi j'ai regardé ça. Le vigilante si j'aime bien le concept, j'aime rarement le film parce que je trouve ça trop manichéen, trop gentillet, trop fasciste, trop simple et surtout trop con. Un mec qui va buter tout le monde, ok, mais bon il perd sa santé mentale le pauvre en faisant ça. Bon là on a Bronson qui est un père exemplaire, qui mène une vie bien rangée et magnifique. Genre c'est limite ridicule au début tellement ça fait carte postale. On voit le couple maxi heureux et sans fausse note, sans engueulade, sans rien. Génial. Et puis là, c'est le drame. Femme morte, fille amorphe. Bronson en voyant un spectacle de cow boy va se dire : pourquoi pas moi ? Bon c'est assez ridicule encore au début parce que bon, voir le mec avoir la gastro parce qu'il a tué quelqu'un… et se mettre à crier Jésus, Jésus… mouais… J'avais peur de voir un film où on justifie le fait de tuer gratuitement quelqu'un, mais en fait là c'est l'extrême inverse. Mais heureusement ça ne dure pas, il va prendre son smecta et continuer son massacre sans état d'âme. Alors ouais le film est bien réac, mais ce n'est pas le vrai problème, le vrai problème c'est que Bronson a beau être charismatique je le trouve vide au possible, idem pour tous les perso en fait. ça ne joue pas très bien et à aucun moment je n'ai été impressionné par un truc que je n'aurai pas déjà vu quelque part ou bien qui me semblerait extrêmement bien foutu. Je sais pas trop, je trouve ça plus chiant qu'autre chose. Alors oui vers la fin ça devient mieux parce qu'il se passe des trucs, mais bon 1h pour en arriver là. Et l'enquête de la police me semble bien téléphonée. Sans parler du plan final qui pourrait faire badass, mais je trouve assez ridicule en fait. Bon après c'est pas vraiment mauvais, c'est juste vraiment moyen je dirai car très plat et avec un message vraiment pas top.
En 1974, Charles Bronson tente de relancer sa carrière avec ce qui va devenir le maitre étalon du « vigilante movie ». Le scénario minimaliste raconte la transformation d’un architecte plan-plan en justicier solitaire suite au meurtre de sa femme et au viol de sa fille. L’idéologie développée est vraiment limite (la police ne fait pas son boulot, faites vous justice vous-même les gars!) et les voyous sont tellement caricaturaux qu’ils donnent envie de rire mais il faut reconnaitre à ce film une vrai valeur historique puisqu’il engendrera une quantité incroyable de suites et de copies de par le monde. Distrayant au second degré.
Une réflexion intéressante sur l'autodéfense, malgré l'ambiguité qui entoure le film quant à l'idéologie qui y est prônée. Si l'on fait exception de cela, "Un justicier dans la ville" est plutôt plaisant à voir, mettant en avant la naissance d'un homme qui se veut héros, usant de méthodes pour le moins radicales. Là où le bât blesse, c'est quand le personnage incarné par Charles Bronson se trouve dans des situations improbables, attirant comme par hasard, du jour au lendemain, les malfrats commes des mouches. Allez, passons...
probalement le meilleur de la saga, un justicier dans la ville reste un polar noire de bonne qualite, on a le droit a un suspens bien maitriser et le film s'installe progressivement, c'est vrai la scene d'agression de la femem et de la vilel de charles bronson reste cependant moins explicit que celle du second volet,mais au final charles bronson est bon du debut a la fin dans son meilleur role de " justicier"
Le revoir près de 40 ans après son tournage est intéressant pour bien des raisons. Il est facile de comprendre son succès populaire car ce pur spectacle d'un soir en donne pour tous les goûts, il racole même du coté voyeur. On passe de fort mauvaises séquences comme la scène du lynchage à d'autres bien plus réussies; celle de Tucson en Arizona par exemple qui marque une pose salutaire, optimiste et humaniste. On voit aussi se construire un nouvel être humain qui retrouve ses instincts primitifs jusqu'à se faire une joie de continuer son oeuvre à Chicago. Le scénario simple en soi est bien structuré, Bronson vieillissant y trouve un beau rôle, il est dommage qu'il ait accepté des suites qu'il faut oublier. Vincent Gardenia en inspecteur asthmatique est remarquable, il apporte beaucoup au film. Le gros défaut saute aux yeux de tous, ce sont les voyous qui ont plus l'air de clowns mal dirigés que de personnages réels, marginaux d'une société malade. Ce problème de l'auto défense peut se poser à tout moment et ce film est parfait comme support de réflexions collectives.
Dans le justicier 1, la femme de Bronson est tuée et sa fille violée, il sort son flingue et bute du malfaisant au hasard, dans le justicier 2, la fille de Bronson, malgré qu'elle soit un légume, se fait enlever et sert de poupée gonflable aux voyous, elle se jette par la fenêtre et s'empale sur des grilles de fer, Bronson sort sa mitrailleuse lourde, dans le justicier 3, ce sont ses potes qui se font buter, il sort son lance roquette, le justicier 4 n'est jamais sorti, on lisait sur le synopsis prévu que toutes personnes s'approchant de Bronson à moins de 10m mouraient, et il sortait son lance flamme.
Un conseil, si vous avez dans vos connaissance une personne du nom de Paul Kersey, déménagez.
Amis des nanars, bonsoir! On tient là un gros morceau : La naissance du vigilante movie! Où comment M. Tout-le-Monde, démocrate et objecteur de conscience, se transforme en machine à tuer implacable après le meurtre de sa femme et le viol de sa fille (on reconnaitra le jeune Jeff Goldblum parmi les agresseurs). On est d'accord, la morale de ce film est puante : Auto-défense et vengeance aveugle, vive la NRA. Mais bon, le film est tellement réac' qu'il en devient drôle, et au final n'est pas si bête que ça : Tous les voyous exécutés ne permettrons pas à notre héros de retrouver les agresseurs de sa femme, et sa fille ne guérira pas de son traumatisme. Et finalement ils deviendra comme eux, seul, rempli de haine et de violence... On est en 74, et c'est le grand retour de Charles Bronson à l'écran. Tout en émotion contenue, il créé le personnage du vigilante, rôle qui lui collera à la peau jusqu'à sa mort, et inspirera nombre de personnages et d'acteurs au charme monolithique et aux méthodes expéditives, tels Stallone, Steven Seagal, Dolph Lundgren, le héros de comics le Punisher et bien sûr le film Death Sentence. Bref, un film culte, père de tous les nanars sécuritaires... Tremblez voyous, le vigilante et son calibre .32 sont dans les rues ce soir!
En ce qui concerne les films de genre, je suis très bipolaire. Je les aime aussi bien très lyriques et inattendus (Dead Man's Shoes, Drive) que définitivement bisseux (Une nuit en enfer). Le début me laissait penser à une série B complètement conne, bien reac' et jouissive avec son lot de personnages caricaturaux. En fait, on est le cul entre deux chaises, puisque le film se revendique à la fois thriller profondément purulent gratuit et série B auteurisante à la Abel Ferrara (oui, j'aime pas ce type, j'ai le droit, non ?). Bon, j'exagère peut-être un peu mais autant dire tout de suite que les passages pseudo-sensibles sont risibles. La seule chose d'efficace à relever dans ce côté là, c'est la transformation de ce personnage incarné par un Charles Bronson qui bouffe autant l'écran que dans le Leone (c'était d'ailleurs un gros point fort du film de Leone dont le scénario principal peinait à intéresser). Après, je suis très déçu par le côté bisseux de la chose : trop de blabla, pas assez de gratuité ( :hap: ) et même les forfaits du justicier sont décevants. Au final, un film de genre assez décevant car trop prétentieux pour s'assumer pour ce qu'il est : une série B, pure souche.
Il est indéniable que ce film dégage une idéologie plus que contestable : l'autodéfense. Cette idéologie irait parfaitement si l'homme était tout le temps un animal intelligent, lucide, sachant toujours garder son sang-froid et n'ayant recours à la violence qu'en qu'à d'extrême nécessité (bien que dans ce cas-là les armes ne serviraient à rien puisqu'il n'y aurait plus de violence !!!); mais comme l'homme est un animal profondément stupide, violent par nature et qui n'attend pas des raisons légitimes pour la faire ressortir eh ben...voilà. Pour bien revenir au film, Charles Bronson avec son physique taillé à la dynamite et sa silhouette nonchalante impose sans mal son charisme et porte à la perfection le film sur ses épaules. Autre mérite du film, on ne s'ennuie jamais et on éprouve même, on est bien obligé de l'avouer, une certaine jouissance à voir des racailles se faire buter les uns après les autres (oui, oui, il n'y va pas au karcher !!!). Mais le problème c'est que l'histoire ne tient que sur ça, aucune réflexion sur l'idée d'autodéfense ou de vengeance, un fond vide quoi ou plutôt il vaudrait mieux qu'il le soit.
Malgré quelques défauts ce film fait réagir, questionne. On peut dire que c'est toujours d'actualité c'est à dire le désir de faire sa croisade lorsque la justice n'est plus efficace. Charles Bronson a un jeu assez intérieur avec peu d'émotion, c'est plutôt bien filmé aussi. Maintenant le film n'est pas un chef d'oeuvre en soi mais reste culte pour cette histoire forte.
"Dans la vie, il ne faut jamais regarder derrière soi de peur de voir quelque chose vous rattraper"
Sordide et violent "death wish" dénonce les méfaits d'une mégapole dominée par la thématique du braquage soudain évaporant dans une violence extrême quelques composants d'une famille chaleureuse et intégrée
Durement touché, Paul Kersey suite à la découverte des armes passe de l'effondrement à la vengeance en imprégnant celle-ci de provocation et de sadisme.
Lâché la nuit tombée dans la ville de tous les dangers, un loup grimé en agneau dans l'impossibilité de retrouver les responsables de son malheur tue au fil de l'eau toute une faune décalée ciblée au hasard.
Une grande lessive accompagnant le parcours nocturne d'un honnête citoyen ayant pris conscience de son pouvoir en parcourant graduellement un chemin menant de l'impuissance à la jouissance extrême.