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GyzmoCA
178 abonnés
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3,5
Publiée le 17 août 2020
Charles Bronson a réussi à se créer une série pour concurrencer Clint Eastwood et son inspecteur Harry. 4 épisodes vont suivre en y rajoutant un bonus avec le justicier de minuit (qui ne fait pas partie de la série). A noter que Bruce Willis essaie de reprendre la série avec déjà un premier épisode en 2019.
Il incarne un homme d affaires, suite à la assassinat de sa femme, décide de faire le ménage parmi les criminels en tuant des voyous dans un New York non sécurisé et délaissé par les forces de Police. La scène de viol / meurtre est violente et filmé de manière brute.
Le scénario manque de consistance malgré la bonne présence de Bronson . Le réalisateur veut positionner clairement son scénario plus sûr la dénonciation de la violence (notamment à New-York) et les faibles moyen de la police que sur une histoire de vengeance. Et sur ce point il n a pas tort . Le New York des années 70-80 est un véritable coupe gorge bien loin de celui actuel ultra sécurisé .
Bon film au final qui aurait du travailler un peu mieux le scénario pour en faire un très bon film .
Du très grand Charles Bronson , un film que je regardais plus jeune avec mon père, de bons souvenirs , avec les jeunes acteurs de cet époque : Jeff Goldblum , Denzel Washington ...
Étonnamment et contrairement à ce à quoi je m'attendais "un justicier dans la ville" a très bien vieilli. Bronson y domine totalement le film et même si tout cela ressemble à un clip de la NRA pour le 2eme amendement de la constitution américaine, son personnage est enjolivé d'aspects "sociaux" dans sa personnalité pour faire passer la pilule (ex objecteur de conscience etc..). Petit clin d'oeil la (courte) présence de Jef Goldblum dans on 1er rôle, celui d'un voyou des rues aussi crédible que Pamela Anderson en prix nobel... 3.5 / 5
Revu récemment et oublié depuis les années 80 j'ai revu avec un vrai plaisir ce film de J.L.Thompson . Aujourd'hui évidemment ça sonne un tantinet réac mais je ne pense pas que c'était vraiment le but de l'époque sinon de plaider contre la violence . Charles Bronson trouvait là un personnage qu'il allait retrouver souvent ...et pas toujours de manière heureuse ! Un bon film d'action de son époque .
Un justicier dans la ville est un film assez moyen et peu intéressant, dont le succès repose sur l'acteur principal. Le charisme de Charles Bronson fait tout le film même si je l'ai trouvé un poil en-dessous. Quoiqu'il en soit, il n'a pas à forcer pour crever l'écran. Les autres acteurs se débrouillent correctement même si la vedette, c'est Bronson. À noter qu'il y a la toute première apparition à l'écran du génial Jeff Goldblum, déjà excellent dans ce film en voyou complètement psychopathique. Mais le film a surtout mal vieilli dans son histoire. Certaines lignes de dialogues sur le soi-disant sentiment de sécurité au Texas par rapport à New York grâce au fait que tout le monde porte des armes passent très moyennement aujourd'hui (du fait de toutes les fusillades qui ont lieu quasi-quotidiennement aux États-Unis, qu'importe l'État). Au-delà de l'aspect divertissant du genre rape-and-violence (genre qui comme son nom l'indique consiste à filmer la vengeance de personnages victimes de viol ou dont des proches ont été victime de viol), j'ai beaucoup de doutes sur la morale du film (selon laquelle il faudrait se faire justice soi-même). L'intrigue est assez faible d'une manière générale. L'histoire devient un peu longuette au bout d'une heure et le jeu du chat et de la souris entre la police et le justicier n'est pas forcément palpitante (même si la compétence de détective du lieutenant Ochoa rend ce personnage très intéressant). spoiler: D'ailleurs, j'ai regretté qu'il n'y ait pas eu d'enquête plus approfondie sur le meurtre de Joanna Kersey. L'enquête s'arrête là et on ne revoit plus jamais les trois voyous à l'origine de ce crime. Également, le comportement très suspicieux de Jack Toby semblait suggérer une potentielle culpabilité. C'est dommage que le scénario n'ait pas creusé dans cette voie qui aurait pu être une sous-intrigue vachement plus intéressante et elle aurait donné plus de dimensions au film.
spoiler: La fin est assez rapide (une fusillade qui ne se passe pas complètement comme prévue pour Paul Kersey) et deux scènes (cinq minutes) plus tard, le film est terminé.
La violence rend plutôt bien à l'écran. Ça a certes vieilli et si le film sortirait aujourd'hui, il y aurait dix fois plus de victimes et de sang à la minute ; mais ça passe bien. Bref, au-delà de la présence de Charles Bronson, ça se regarde mais sans plus.
Connu pour être la première source d’inspiration d’Irréversible, Un justicier dans la ville est un film sympathique, avec un Charles Bronson splendide, et un scénario simple mais efficace. Je le déconseille aux moins de 13 ans. 3/5
Film pas mal parfaitement campé par Charles Bronson, mon premier film avec cet acteur d'ailleurs que je découvre mais que je connaissais de réputation. Je peux mieux voir la différence avec le Death wish actuellement en salle. J'ai préféré l'ancienne version moins gore mais plus brutale et plus froide.
« Le Justicier dans la Ville » est un film d’action basique, disposant d’une histoire familière et dont le développement fait désormais figure de classique. Bien que la trame de départ est la vengeance, le métrage bascule la thématique du justicier qui s’octroie arbitrairement tous les pouvoirs, juge, juré et bourreau. On peut y voir une propagande pour la possession d’arme à feu, ce qui est toujours d’actualité… Charles Bronson offre un personnage froid et dénué de sentiment, même lorsque sa famille est décimée, ce qui apparaît aujourd’hui complètement désuet, pour ne pas dire anachronique. La photographie est correcte, et le montage est nerveux. La bande originale est complètement indigeste. Un métrage qui permet de mesurer le chemin parcouru en matière de cinéma, mais qui est fondateur pour le genre.
L'histoire est connue tant elle a été déclinée : Paul Kersey, architecte sans histoire, perd sa femme à la suite d'une agression. Sa fille, également présente lors de l'attaque, est catatonique et internée. Peu à peu, Kersey, d'abord objecteur de conscience en Corée va découvrir le goût de l'autodéfense et de la justice expéditive. Il erre chaque nuit dans les rues de New York, abattant froidement les voyous qui se trouvent sur son chemin. Forcément, la police se met sur sa trace. Ce "Justicier dans la ville" premier du nom mérite d'être redécouvert, trop souvent éclipsé par ses suites plus racoleuses et carrément plus douteuses. Ici, le scénario ne propose jamais une seule grille de lecture sur les actes de Kersey et ne les rend pas complaisant. C'est simplement un homme qui a perdu sa joie de vivre et qui se reconstruit en... flinguant des voyous ! Le personnage est d'ailleurs complexe, à l'image de la morale du film qui ne tranche jamais vraiment sur la façon dont il faut voir les choses. Charles Bronson trouve une fois de plus un rôle iconique qu'il usera jusqu'à la corde mais s'avère ici particulièrement troublant dans le rôle, étant aussi bien crédible en homme simple qu'en venger bouillonnant de colère. La mise en scène de Michael Winner, complice de Bronson, est sèche, jamais voyeuriste et se montre diablement efficace, capable de susciter l'émotion quand il le faut. Si le film a vieilli dans le look de ses voyous vraiment trop 70's pour être crédible (notons l'apparition de Jeff Goldblum à ses débuts en agresseur des femmes Kersey), son propos reste d'actualité et fait toujours autant réfléchir. A noter le fabuleux plan de fin, totalement iconique.
Michael Winner a influencé un grand nombre de réalisateur avec ce film culte d'auto-défense. Charles Bronson, après avoir joué dans les westerns et les films de guerre auparavant, s'investit énormément aussi dans ce thriller urbain. Ce rôle de justicier était fait pour lui, il y a beaucoup de psychologie mais ce n'est pas l'histoire de vengeance que j'attendais...
Si d'habitude je suis plutôt client de ce genre de film, il faut avouer que là, le temps a fait son œuvre. Le film a drôlement vieilli et manque ainsi de rythme et d'action. Bronson s'en sort bien tout de même.
Devenu culte à sa sortie, ce film traitant de l'auto-défense a aujourd'hui pris un gros coup de vieux et ne parvient pas à capter le spectateur. Paul Kersey est un architecte qui vit et travaille à New York. Sa femme et sa fille se font agresser dans leur appartement, la mère va succomber à ses blessures et la fille se murer dans le silence après ce traumatisme. Devant l’incompétence de la police, Paul décide de faire justice lui-même et arpente les rues la nuit pour trouver et punir ceux qui ont détruit sa vie... La réalisation n'est pas mauvaise mais manque de talent: le cadrage est assez bon mais les prises de vue sont assez lourdes et guère intéressantes, la mise en scène est simple, la profondeur de champ est pas trop mauvaise mais les mouvements sont trop lisses, même dans les fusillades les plus violentes. Le scénario est simple, c'est une quête de vengeance mais le rythme est très lent, le tout est vite répétitif, on a du mal à rester concentré dans cette histoire qui finit par tourner en rond et les scènes d'action ne sont pas palpitantes. Les acteurs ne sont pas vraiment extra, ils ne jouent pas mal mais ne font passer presque aucune émotion. Les personnages ne sont guère intéressants, on ne s’attache pas vraiment à eux. Les dialogues ne sont ni efficaces ni horribles. La photographie est répétitive, la lumière ne change guère et les couleurs sont presque toujours les mêmes mais l'ensemble a un certain charme. Le montage est assez efficace, mais il lui arrive d'être rapide et rythmé dans des scènes où ce n'est pas nécessaire. Les décors sont pas trop mauvais, les costumes tiennent la route et la musique de Herbie Hancock n'est pas très bonne. "Un justicier dans la ville" est un film qui a très mal vieilli, mais qui reste le moins pire de la série (eh oui malheureusement)...
"Le justicier", tout au moins ce premier film, car, les suivants ne sont que des séquelles, sans intérêt, faites pour engranger des dollars, est un film très profond. En dehors des viols et des massacres sans pitié des assassins qui illustrent le films et qui passent, aujourd'hui comme pour anodins en regard des supplices de "Les sept jours du talion" ou les massacres de "La chute du faucon noir", l’état d'esprit de Paul Kersey, impeccablement interprété par Bronson, y est parfaitement analysé. L'homme surpris par l'océan de peine qui le submerge, se retrouve sur le fil du rasoir entre la folie meurtrière, déclenchée par l'impuissance de taper à mort sur la poire des tueurs de sa femme et des violeurs de sa fille et l'effort qu'il fait pour les retrouver et se venger de leurs méfaits sans aucune sommation. Cela peut paraître indécent et violent comme histoire. Certains la regardent comme une apologie de l'autodéfense. Mais devant l'injustice, qui sait ce que sera sa réaction. Personnellement, je pensais jusqu'à aujourd'hui que j'étais un citoyen bien tranquille et irréprochable. Maintenant, je sais personnellement jusqu'où je peux aller, à chaud, quand on menace ma famille. J'en ai fait l'expérience, il y a quelques mois au cours d'un contrôle routier houleux, dû a la fuite d'un chauffard qui avait failli nous percuter violemment sous l’œil impassible des gendarmes je me suis fâché et je leur ai dit en termes corrects mais incisifs ma façon de penser. Vexé, un gendarme a bousculé sans raison, ma petite femme de 45 kg parce qu'il avait peur de m'approcher personnellement, Évidemment, je mesure 1,85 m et je suis presque aussi large que haut. Je vous garantis qu'une fois la colère retombée, je me suis fait peur en constatant le résultat. Heureusement pour moi, malheureusement pour le chauffard et les gendarmes, ma compagnie d'assurance avait filmé toute la séquence grâce à une boite noire installée dans ma voiture. Tout cela pour dire que ce film est terriblement réaliste, surtout dans le contexte américain de l'époque. Les dernières semaines nous ont prouvé que face à la barbarie d'une bande de Butors Hystériques, nous ne pesons pas lourd. Cependant, j'ai compris avec horreur que le justicier, cela peut être n'importe qui. Les assassins devraient, pour ne pas devenir les proies de leurs victimes manquées, dépasser certaines limites en agressant des personnes dont ils ne connaissent pas les aptitudes au maniement des armes ou au combat au corps à corps. C'est malheureusement le message de ce premier film, assez bien réussi.
En tant que plaidoyer pour l’auto-défense des braves citoyens américains légitimement armés jusqu’aux dents contre des jeunes voyous sans foi ni loi, Un justicier dans la ville est devenu un modèle scénaristique puisque le schéma de la victime se muant en flic de choc, juge et bourreau continue, plus de quarante ans plus tard, à être réutilisé à foison (si le modèle du rape and revenge est à présent dépassé, il contamine à présent celui du super-héros). Rarement, en 1974, l’ultra violence de la ville New-York a été aussi intense que dans ce film d’action où Michael Winner donne à son acteur fétiche, Charles Bronson ce rôle de père de famille (assez peu crédible en architecte, il faut le reconnaitre). Avec son discours moralement très contestable que l’on aurait aimé ne pas voir étirer dans un franchise de cinq films de piètre qualité, le film reste un film d’action vintage et exutoire, symptomatique de la mode des anti-héros contemporaine au Nouvel Hollywood, auquel on peut au moins reconnaitre d’avoir donné son premier rôle à Jeff Goldblum.
Oui, j'aime ce genre de film, où un individu lambda est un jour confronté dans sa vie à une dure épreuve (ici la perte de sa femme), et s'engage dans une vaste vendetta contre le crime. Notre héros est un architecte qui vit honnêtement, jusqu'au jour où sa femme et sa fille sont victimes d'un cambriolage perpétré par trois voyous qui tentent de violer la fille et battent la femme à mort.
Notre héros Charles Bronson va devenir ainsi justicier malgré lui, arpentant les rues la nuit, guettant des voyous à corriger. Un vrai retour au far west en plein New York des années 1970, où les bandits n'hésitent pas à attaquer notre justicier, lequel répond sans pitié aux menaces par un tir de pistolet bien placé, généralement mortel.
Si cette manière de procéder a un côté relativement gratuit (tu me menaces, je te tue), personnellement, j'ai toujours été friand de ce genre de film où les vilains n'ont que ce qu'ils méritent, et que le gentil gagne à la fin. Ce héros anonyme est l'ancêtre de ceux incarnés par des acteurs comme Jason Statham aujourd'hui. Pour ma part, ça me plaît alors je jetterai un oeil aux suites !