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pierrre s.
430 abonnés
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2,5
Publiée le 25 juillet 2017
Si d'habitude je suis plutôt client de ce genre de film, il faut avouer que là, le temps a fait son œuvre. Le film a drôlement vieilli et manque ainsi de rythme et d'action. Bronson s'en sort bien tout de même.
Ce premier de franchise, qui a donné lieu à quatre suites, un remake et des succédanés, dont certains avec Charles Bronson lui-même, reste intéressant, voire passionnant, dans les questionnements qu'il suscite.
Le personnage est au départ objecteur de conscience (il a fait la guerre de Corée dans le médical fait-il remarquer), son père était chasseur, mais a été tué par un autre chasseur, et depuis sa maman lui a interdit les armes. Ici, suite aux viols et agressions de sa femme et sa fille (traité assez frontalement par Michael Winner), il fait un séjour au Texas où il reprend contact avec les armes (et assiste à un spectacle de western qui rappelle comment la justice était rendue à cette époque là). Et c'est là que nous apprenons qu'il est doué au tir au pistolet (ce qui explique pourquoi il fait mouche à chaque tir). Ce qui va lui servir pour la suite du film. Le scénario ajoute aussi la dimension politique, qui va se servir de ce justicier, car ses actions ont un effet sur le taux de criminalité.
Le film bénéficie de décors et d'une photo sombre (Charles Bronson sort de nuit pour se promener et se servir de son arme lorsqu'il est agressé) qui bien évidemment donnent un ton et une patine au film. L'histoire est superbement articulée par Wendell Mayes (avec des ajustements de Gerald Wilson, fidèle de Michael Winner, et Michael Winner lui-même). Cet ensemble fonctionne parfaitement. L'évolution de Paul Kersey ne se fait pas brusquement, mais avec de petites touches puis il y prend du plaisir (qui sera développé par les quatre suites).
Ce Death Wish est dans la lignée des deux réussites précédentes de Michael Winner: Scorpio (1973) et Le Cercle Noir (1973). Tant sur la qualité de l'intrigue, des décors, du scénario et de la distribution.
Pas grand chose à sauver dans ce film qu'on croirait produit par Bruno Mégret. Les acteurs ne sont pas très crédibles. Je pense à Charles Bronson et plus encore à Jeff Goldblum. Pas de chance, chaque fois que le pauvre Bronson sort de chez lui, il tombe sur des voyous (presque toujours Noirs ou basanés) qui menacent de le zigouiller ! La délinquance existe, mais sortir sept fois le soir et se faire à chaque fois menacer de mort me semble une représentation tronquée de la réalité. A moins d'aller exprès dans des coupe-gorges. Dans ce cas, ce film n'est rien d'autre que le récit d'un type qui s'offre un carton par soir juste pour le plaisir de tuer. La recherche des assassins de sa famille n'est que prétexte à une suite de tueries sauvages. Si ça a pu rassurer des mamies terrorisées, tant mieux pour elles. Mais au-delà...
ce film de justicier est une référence pour moi car c'est le premier du genre que j'ai vu. Toutefois, dommage que celui-ci que je viens de revoir à du mal à viellir face au film de justicier actuel. Je pense notamment au film "à vif".
Premier épisode d'une longue lignée de films nauséabonds sur le 'self-defence'. Le pire ce n'est pas que ce film est mauvais, le pire c'est que c'est à cause de ce genre de film que l'image de Charles Bronson, qui jusqu'alors jouait dans des grands films, s'est terni et a chuté !
Du très grand Charles Bronson , un film que je regardais plus jeune avec mon père, de bons souvenirs , avec les jeunes acteurs de cet époque : Jeff Goldblum , Denzel Washington ...
Bien qu'un peu daté, ce film se laisse encore voir agréablement. A vrai dire, c'est sûrement un des meilleurs polars de Charles Bronson. Ce rôle de justicier lui sied à merveille.
Connu pour être la première source d’inspiration d’Irréversible, Un justicier dans la ville est un film sympathique, avec un Charles Bronson splendide, et un scénario simple mais efficace. Je le déconseille aux moins de 13 ans. 3/5
Oui, j'aime ce genre de film, où un individu lambda est un jour confronté dans sa vie à une dure épreuve (ici la perte de sa femme), et s'engage dans une vaste vendetta contre le crime. Notre héros est un architecte qui vit honnêtement, jusqu'au jour où sa femme et sa fille sont victimes d'un cambriolage perpétré par trois voyous qui tentent de violer la fille et battent la femme à mort.
Notre héros Charles Bronson va devenir ainsi justicier malgré lui, arpentant les rues la nuit, guettant des voyous à corriger. Un vrai retour au far west en plein New York des années 1970, où les bandits n'hésitent pas à attaquer notre justicier, lequel répond sans pitié aux menaces par un tir de pistolet bien placé, généralement mortel.
Si cette manière de procéder a un côté relativement gratuit (tu me menaces, je te tue), personnellement, j'ai toujours été friand de ce genre de film où les vilains n'ont que ce qu'ils méritent, et que le gentil gagne à la fin. Ce héros anonyme est l'ancêtre de ceux incarnés par des acteurs comme Jason Statham aujourd'hui. Pour ma part, ça me plaît alors je jetterai un oeil aux suites !
Certains y voient une apologie de l’auto-défense, d’autres le débordement meurtrier d’un père anéanti parce qu’il n’était pas en mesure de protéger sa famille. Le message délivrer par le film de Michael Winner est sujet à interprétation et divise les spectateurs, ce qui sûr en revanche, c’est que ce polar sombre et violent aura inspiré plus d’un metteur en scène. Marquant le début d’une franchise rivalisant de ridicule et allant même jusqu’à s’auto-parodier, "Un justicier dans la ville" ne montre rien qui justifierait quelque engouement que ce soit. La mise en scène, violente et stylisée, est certes de qualité mais au-delà de cela il n’y a pas grand-chose à se mettre sous la dent. Pour incarné ce vigilente improvisé par les circonstances, Charles Bronson, véritable gueule du cinéma, garde ici les mâchoires serrées du début à la fin et transpire aucune émotion, strictement rien ne se passe à l’écran. Pire il semble s’ennuyer ferme, un comble quand l’on sait qu’il reprendre ce rôle par quatre fois. C’est sans conteste le manque de psychologie de ce personnage qui vient anéantir cette intrigue déjà dénuée d’intérêt, ça et le manque de conviction de la part de Bronson qui empêche le spectateur de véritable prendre parti dans la croisade de ce personnage. Une condition pourtant sine qua none pour ce genre de film qui repose entièrement sur une personnalité. On aurait pu avoir à faire à une série B honorable, au final elle est à peine supportable et bien souvent risible.
Il est indéniable que ce film dégage une idéologie plus que contestable : l'autodéfense. Cette idéologie irait parfaitement si l'homme était tout le temps un animal intelligent, lucide, sachant toujours garder son sang-froid et n'ayant recours à la violence qu'en qu'à d'extrême nécessité (bien que dans ce cas-là les armes ne serviraient à rien puisqu'il n'y aurait plus de violence !!!); mais comme l'homme est un animal profondément stupide, violent par nature et qui n'attend pas des raisons légitimes pour la faire ressortir eh ben...voilà. Pour bien revenir au film, Charles Bronson avec son physique taillé à la dynamite et sa silhouette nonchalante impose sans mal son charisme et porte à la perfection le film sur ses épaules. Autre mérite du film, on ne s'ennuie jamais et on éprouve même, on est bien obligé de l'avouer, une certaine jouissance à voir des racailles se faire buter les uns après les autres (oui, oui, il n'y va pas au karcher !!!). Mais le problème c'est que l'histoire ne tient que sur ça, aucune réflexion sur l'idée d'autodéfense ou de vengeance, un fond vide quoi ou plutôt il vaudrait mieux qu'il le soit.
Un thriller aussi vide qu'insupportable , une ode a l'auto-défense a la morale déplaisante et qui ne va pas au bout de ses convictions . Fondement du personnage de Vigilante , le scénario raconte la vengeance urbaine et aveugle d'un architecte dont la femme a été tué par des voyous et qui va être poussé a la violence par ce drame personnel , une intrigue qui tombe dans le cliché facile et se perd dans une morale douteuse qu'on peut très facilement remettre en question et c'est bien ça le problème . A l'instar d'un grand Clint Eastwood dans la peau de l'Inspecteur Harry , Charles Bronson rentre dans la peau de ce vigilante avec beaucoup de détermination mais peu d'émotion , il reste beaucoup en surface et fait jouer la violence du personnage . Aussi cliché que l'histoire , la mise en scène de Michael Winner ne rend que plus ridicule et trop abusé le spectacle brutal de cette vengeance urbaine , ça n'est jamais au niveau d'un Don Siegel . Un film cliché et manqué , a la morale très limite et très douteuse .
Formellement, ce film n'est pas vilain. C'est au niveau du fond que ça merdouille. Charles Bronson est un gaucho lambda (politiquement, je parle pas de ses talents d'acteur...) heureux et amoureux dont la femme est rouée de coups jusqu'à la mort et la fille sauvagement violée. C'est l'événement qui va le réveiller : les gauchos sont tous des lavettes ! Il deviendra justicier, pas pour venger sa famille car il ne va pas retrouver les coupables, mais pour nettoyer cette ville de New-York infectée jusqu'à la moelle par la criminalité. Peu importe le degré de gravité de leurs actes ou les circonstances, il est pas là pour les faire mettre en cabane ou leur donner une bonne leçon : il faut qu'ils crèvent coute que coute, quitte à leur mettre plusieurs pruneaux dans le buffet ou à leur tirer lâchement dans le dos... Contrairement à l'inspecteur Harry, qui demande gentiment aux criminels "allez vas-y fait-moi plaisir" en leur laissant la possibilité ou de se rendre ou de s'enfoncer encore plus, Charles, lui, il se fait plaisir en zigouillant tout le monde : ça lui donne envie de repeindre les murs de son appart' avec des couleurs gaies et ça le fait sourire (la toute dernière image du film...). Bref, c'est un pur film de propagande réac' et facho sur l'auto-défense. La cerise sur le gâteau : on apprend dans l'histoire que L'Arizona a un taux de criminalité très inférieur à New-York tout simplement parce là-bas, tout le monde possède une arme... Mais pourquoi n'y a-t-on pas pensé plus tôt ?...