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chrisbal
15 abonnés
694 critiques
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3,0
Publiée le 9 juillet 2024
Très bon western opposant les "Tuniques Rouges" aux indiens Sioux qui, après avoir battu Custer en s'alliant avec les Cheyennes , passent la frontière canadienne pour enroler les Crees dans leur combat contre la cavalerie américaine (en réalité, ils passeront uniquement la frontière pour se protéger des représailles de cette dernière suite à la défaite de Little Big Horn). Le spectacle offert par Raoul Walsh est magnifié par les paysages naturels de l'Alberta et ne manque pas d'action tout en restant familial (il n'y a pas de violence excessive dans les combats et tout est visuellement très coloré et bucolique). L'ensemble est tout simplement...beau et servi par des acteurs pas forcément des plus connus mais qui assurent l'essentiel pour obtenir un bon divertissement.
Vous remplacez les Tuniques bleues par des Tuniques rouges. Vous passez la frontière nord des Etats-Unis pour passer au Canada. Vous prenez des Indiens belliqueux et des Indiens qui ne cherchent pas la bagarre. Au casting, Alan Ladd et Shirley Winters, deux icônes du western américain. A la réalisation, l’excellent Raoul Walsh. Et vous obtenez un superbe western haut en couleur. J’adore le jeu flashy sur les vêtements, la tunique rouge d’Alan Ladd contrastant avec la robe couleur cyan de Shirley Winters et les deux qui spoiler: se tournent autour . « La brigade héroïque » est un pur film d’action où la dimension psychologique des personnages est réduite à sa portion congrue avec des caricatures comme le commandant, le shérif ou ces Sioux qui sont censés avoir battu Custer. L’histoire est tellement géographiquement condensée que l’on a l’impression qu’elle se déroule sur un terrain de foot. Malgré certaines incohérences, le rythme soutenu fait néanmoins de « La brigade héroïque » un film plaisant à regarder. Retrouvez mon amour du Far West dans le roman WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU - Eds VERONE - TOME 1).
Le film est très agréable sur une histoire et un canevas maintes fois vu dans le western. Des blancs (ici des Tuniques Rouges car nous sommes au Canada), militaires obtus avec épis de maïs dans le derrière, cohabitant avec des métis où un blanc élevé par les Indiens (Alan Ladd, faiblement crédible, mais il assure le job correctement même s'il est un peu lisse), doivent gérer des Indiens pacifiques (les Cree) sur le point d'entrée en guerre sous l'appel d'Indiens belligérants (les Sioux). Le tout dans un ensemble de décors naturels superbes de la région du Saskatchewan (le titre original). Il faut reconnaitre que le love interest, Shelley Winters, n'est pas Virginya Mayo, et suscite peu d'empathie.Et la tartine de musique est par moment pénible, mais c'était un standard à l'époque. Le scénario est suffisamment varié et riche. Les décors superbes du Canada, et l'utilisation d'un lac plutôt inhabituelle dans le genre (poursuite en canoés) produisent un beau spectacle pour les yeux. Ce qui donne au total un western classique qui remplit son cahier des charges.
L’atout principal de ce western est indéniablement son tournage dans les sublimes paysages de l’ouest canadien. Il donne à l’ensemble une dimension aventureuse où le danger ne vient pas seulement des hommes (où il faut, d’ailleurs, faire un tri) mais aussi de la nature. Le sujet ne manque pas d’intérêt avec une intrusion dans le monde de la cavalerie rouge et un refus, a priori, des manichéismes (les gentils blancs et les méchants indiens). Si l’ensemble est porté par un Raoul Walsh qui sait parfaitement maîtriser la dimension épique de ses récits, le film rentre rapidement dans le rang en alignant les poncifs (les traîtres, les faux méchants, les héroïques soldats, la reconnaissance par ses supérieurs de la justesse de l’analyse de la situation par le héros, sans oublier la romance avec la seule femme aperçue dans le long-métrage). Le classicisme d’une intrigue qui poursuit jusqu’au bout sa route sans jamais bifurquer déçoit forcément alors qu’on aurait apprécié quelques rebondissements inattendus. Alan Ladd, fidèle à lui-même, fait le job mais manque d’envergure pour porter une mutinerie. Et le couple qu’il forme avec Shelley Winters n’est pas vraiment convaincant. On trouve cependant quelques seconds rôles appréciables qui apportent une plus-value à l’ensemble. Au final, un film distrayant et qui a des arguments à défendre, mais on n’est pas dans un grand Walsh.
Un grand réalisateur, un tournage en décor naturelle, une nature exceptionnelle qui nous transporte dans un pays lointain, une bonne histoire, assez conventionnelle certes, un cinémascope et un technicolor qui raviront les amateurs de westerns. Malheureusement, j'ai toujours des réserves quant à Alan LADD, que je ne trouve pas très charismatique et trop propre sur lui, mais cela ne concerne que moi. Cela reste une très bonne découverte, un très beau western.
Il est assez communément admis que « La brigade héroïque » est une œuvre mineure dans l'incroyable filmographie du cinéaste Raoul Walsh. Ceci dit, la liste de ses classiques est tellement longue que ses œuvres moins riches attirent tout de même l'attention des aficionados... d'autant que ce « petit » film se révèle vite diablement intéressant à découvrir. En effet, les paysages sauvages du Canada, tout comme les légendaires tuniques rouges de la cavalerie montée apportant une agréable sensation d'aventure qui le fait sortir des sentiers battus. Le scénario nous emmène donc à la limite de la frontière US où les indiens locaux, plutôt réputés pacifiques, sont tentés de s'allier aux Sioux qui viennent de massacrer le 7ème de cavalerie du général Custer. Un jeune officier de cavalerie droit et juste, jadis élevé par une tribu Cree, va tout faire pour infléchir cette escalade de la violence et ramener la paix et la sérénité dans la région. Au final, ce western sympathique a plutôt bien vieilli et rempli largement ses objectifs, tant sur le fond que sur la forme... il me semble donc que sa réelle valeur devrait être revue à la hausse ; à vous de voir !
A déguster pour ces particularités (histoire basée sur les tuniques rouges, les indiens Cree), pour les magnifiques paysages de l'ouest canadien, pour le savoir-faire de Raoul Walsh et la succulente confrontation entre Alan Ladd et Shelley Winters.
Confectionné sur mesure pour Alan Ladd ce western à la crème dégouline tant et si bien qu'on ne reconnait pas la patte de Raoul Wash. Uniquement pour ceux qui aiment les westerns avec les bons et les méchants indiens et évidemment les gentils soldats.
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3,5
Publiée le 8 juillet 2015
Western humaniste de Raoul Walsh sur fond de paysages majestueux (l'eau du Parc national Banff est aussi claire qu'un miroir) et de sioux amèricains! Nous avons affaire ici, à un film de tradition, de forme, de contenu classiques, qui ne vise pas à la mètaphysique, mais simplement à distraire! C'est peu dire que d'ècrire qu'il y parvient remarquablement grâce au mètier de Walsh! Nous revenons aux vieux thèmes avec un aventurier qui s'applique à empêcher les rèvoltes indiennes! La route la plus courte serait la plaine où il faut compter deux, trois jours de marche selon l'ètat de la route! Le danger d'une alliance entre les Sioux et les Crees est de plus à redouter! Un rôle sur mesure pour Alan Ladd qui campe un sergent de la Police montèe avec du sang indien et qui va à l'encontre de son supèrieur! Prisonnière avant d'être une femme, Shelley Winters fait ègalement partie du voyage! Un western montagnard d'excellente qualitè, tournè sur les lieux où se dèroulèrent des èvènements qui compromirent sèrieusement la paix dans l'ouest du Canada! Ahhh, le calme et la tranquillitè de la montagne, avec en fond la chanson traditionnelle « A la claire fontaine »...
Considéré à juste titre comme un film mineur dans la carrière de Raoul Walsh, La brigade héroïque souffre sans doute d’un script trop prévisible et doté de personnages sans caractère et sans aspérités. Toutefois, l’ensemble demeure intéressant grâce à la présentation audacieuse qui est faite des guerres indiennes (en gros déclenchées par l’incapacité des Blancs à comprendre leur adversaire), démontrant qu’Hollywood était déjà en mutation bien avant l’arrivée du western spaghetti. Mais aussi par l’utilisation magnifique qui est faite des paysages naturels. Walsh n’a jamais recours aux transparences et signe donc une réalisation épique qui est encore aujourd’hui superbe. Avec des acteurs plus charismatiques et un scénario plus abouti, le film aurait pu être un petit classique. Intéressant tout de même.
Un western intéressant à double titre.Tout d'abord pour ses magnifiques paysages de montagne, pour une fois tourné en décor naturel, il nous en met plein la vue, des lacs d 'altitude, des forêts, et donne de fait une certaine crédibilité au coté western sauvage. Et le même constat pour les Indiens, où un gros effort de costumes, de mise en situation a été fait, On y croit , les villages et les coutumes sont bien reconstitués, et les maquillages soignés. L'histoire classique des thèmes de Walsh, une mauvaise fille qui cherche la rédemption, un bon Shériff friendly avec les Indiens Cri, mais défend la bonne cause américaine contre les "méchants" Sioux". Il y a de l'action , de l'humour, et aussi une certaine géopolitique assez actuelle , avec les "colons" canadiens qui ont une vision différente de celle des impérialistes US. On retrouve tout le débat entre les "faucons " et les "colombes" des guerres contemporaines. Une très jolie prestation de Shelley Winters, pleine de sensualité, une actrice aujourd'hui un peu oubliée. Un film plus ambitieux qu'il n'y parait .
Une déception pour ma part venant du réalisateur Raoul Walsh qui doit avoir des hauts et des bas je suppose dans sa filmographie !! Points positifs, les décors entre montagnes et prairies qui sont magnifiques, un excellent Alan Ladd dans la peau d'un soldat Canadien qui est pro-Indien et ennemi des Sioux (deux tribues que confondent ses supérieurs), la charmante Shelley Winters qui apporte une touche de féminité dans une histoire d'hommes. Cotés négatifs, une histoire qu'on a le sentiment d'avoir vu souvent dans le Western Américain, Raoul Walsh a du sentir cela en changeant l'uniforme de la cavalerie patriote contre le rouge de la Canada mais les clichés du genre sont malheureusement présentes. "La brigade héroique" est un long métrage peu mémorable, c'est bien dommage.
Western assez rétro sur la vision de l'Amérique, insistant sur ses valeurs héroïques, et ses ennemis qui sont les traîtres facilement reconnaissables et les Indiens, qui ont subi la méprise et le manichéisme du genre. L'histoire semble jouer avec la véracité plus ou moins réelle en s'appuyant sur des faits vraiment arrivés, n'empêche que la beauté des paysages est mise en valeur.
Un western "canadien" qui conte la réaction des tuniques rouges (garde montée) face à l'arrivée des sioux quelques mois après leur victoire sur les troupes du Général Custer. Si le scénario reste peu historique le film a été tourné sur les lieux même des faits, les décors somptueux restent d'ailleurs une des qualités du film. Alan Ladd est fidèle à lui-même, sans esbrouffe et sans génie mais toujours juste et grand seigneur... Le début du film est un peu naïf (voir un peu stupide) quand on le voit faire la leçon à un indien cree qui, à priori, n'en aurait pas besoin. On prend en tous cas un réel plaisir à suivre les aventures de cette troupe de soldats gêné entre autre par un shérif américain dont l'arrogance semble une mise en garde à un certain pays plus au sud. Un bon western solide avec en prime le charme de Shelley Winters.
Raoul Walsh filme avec plaisir les superbes paysages canadien et rompt légèrement le manichéisme habituel des productions de l'époque. Un scénario (trop) classique mais tout de même dynamique, l'action ne s'interrompt jamais.