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peter W.
44 abonnés
1 137 critiques
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1,5
Publiée le 16 mars 2017
Confectionné sur mesure pour Alan Ladd ce western à la crème dégouline tant et si bien qu'on ne reconnait pas la patte de Raoul Wash. Uniquement pour ceux qui aiment les westerns avec les bons et les méchants indiens et évidemment les gentils soldats.
Très bon western opposant les "Tuniques Rouges" aux indiens Sioux qui, après avoir battu Custer en s'alliant avec les Cheyennes , passent la frontière canadienne pour enroler les Crees dans leur combat contre la cavalerie américaine (en réalité, ils passeront uniquement la frontière pour se protéger des représailles de cette dernière suite à la défaite de Little Big Horn). Le spectacle offert par Raoul Walsh est magnifié par les paysages naturels de l'Alberta et ne manque pas d'action tout en restant familial (il n'y a pas de violence excessive dans les combats et tout est visuellement très coloré et bucolique). L'ensemble est tout simplement...beau et servi par des acteurs pas forcément des plus connus mais qui assurent l'essentiel pour obtenir un bon divertissement.
Vous remplacez les Tuniques bleues par des Tuniques rouges. Vous passez la frontière nord des Etats-Unis pour passer au Canada. Vous prenez des Indiens belliqueux et des Indiens qui ne cherchent pas la bagarre. Au casting, Alan Ladd et Shirley Winters, deux icônes du western américain. A la réalisation, l’excellent Raoul Walsh. Et vous obtenez un superbe western haut en couleur. J’adore le jeu flashy sur les vêtements, la tunique rouge d’Alan Ladd contrastant avec la robe couleur cyan de Shirley Winters et les deux qui spoiler: se tournent autour . « La brigade héroïque » est un pur film d’action où la dimension psychologique des personnages est réduite à sa portion congrue avec des caricatures comme le commandant, le shérif ou ces Sioux qui sont censés avoir battu Custer. L’histoire est tellement géographiquement condensée que l’on a l’impression qu’elle se déroule sur un terrain de foot. Malgré certaines incohérences, le rythme soutenu fait néanmoins de « La brigade héroïque » un film plaisant à regarder. Retrouvez mon amour du Far West dans le roman WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU - Eds VERONE - TOME 1).
L’atout principal de ce western est indéniablement son tournage dans les sublimes paysages de l’ouest canadien. Il donne à l’ensemble une dimension aventureuse où le danger ne vient pas seulement des hommes (où il faut, d’ailleurs, faire un tri) mais aussi de la nature. Le sujet ne manque pas d’intérêt avec une intrusion dans le monde de la cavalerie rouge et un refus, a priori, des manichéismes (les gentils blancs et les méchants indiens). Si l’ensemble est porté par un Raoul Walsh qui sait parfaitement maîtriser la dimension épique de ses récits, le film rentre rapidement dans le rang en alignant les poncifs (les traîtres, les faux méchants, les héroïques soldats, la reconnaissance par ses supérieurs de la justesse de l’analyse de la situation par le héros, sans oublier la romance avec la seule femme aperçue dans le long-métrage). Le classicisme d’une intrigue qui poursuit jusqu’au bout sa route sans jamais bifurquer déçoit forcément alors qu’on aurait apprécié quelques rebondissements inattendus. Alan Ladd, fidèle à lui-même, fait le job mais manque d’envergure pour porter une mutinerie. Et le couple qu’il forme avec Shelley Winters n’est pas vraiment convaincant. On trouve cependant quelques seconds rôles appréciables qui apportent une plus-value à l’ensemble. Au final, un film distrayant et qui a des arguments à défendre, mais on n’est pas dans un grand Walsh.
Le film est très agréable sur une histoire et un canevas maintes fois vu dans le western. Des blancs (ici des Tuniques Rouges car nous sommes au Canada), militaires obtus avec épis de maïs dans le derrière, cohabitant avec des métis où un blanc élevé par les Indiens (Alan Ladd, faiblement crédible, mais il assure le job correctement même s'il est un peu lisse), doivent gérer des Indiens pacifiques (les Cree) sur le point d'entrée en guerre sous l'appel d'Indiens belligérants (les Sioux). Le tout dans un ensemble de décors naturels superbes de la région du Saskatchewan (le titre original). Il faut reconnaitre que le love interest, Shelley Winters, n'est pas Virginya Mayo, et suscite peu d'empathie.Et la tartine de musique est par moment pénible, mais c'était un standard à l'époque. Le scénario est suffisamment varié et riche. Les décors superbes du Canada, et l'utilisation d'un lac plutôt inhabituelle dans le genre (poursuite en canoés) produisent un beau spectacle pour les yeux. Ce qui donne au total un western classique qui remplit son cahier des charges.