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Parkko
160 abonnés
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3,5
Publiée le 27 octobre 2010
J'ai bien aimé. Pourtant, je ne suis pas un fan de boxe, mais il faut dire que ce n'est pas vraiment un film sur la boxe d'ailleurs, mais plus sur l'ascension d'un homme dans le milieu de la boxe, Raoul Walsh ne filme pas des combats pendant 1h40 (heureusement d'ailleurs !).
A noter qu'il y a pas mal de petites touches humoristiques, ce qui est d'ailleurs vraiment appréciable. Après ça ne m'a pas plus porté que ça, faut dire que le scénario a du mal à tenir tout du long, et qu'il reste assez convenu tout de même.
Que des compliments, absolument aucun reproche à faire à ce chef d'oeuvre absolu du cinéma. Autant les films sur la boxe adoptent généralement un ton tragique, autant celui-ci est totalement euphorique. Euphorie accentuée par la mise en scène virtuose d'un Raoul Walsh au sommet de son art (ce qui est très loin d'être un mince compliment) qui impose un rythme à 100 à l'heure qui ne comprend pas la moindre faille et un entrain incroyable à l'ensemble. Sur fond d'une description minutieuse de la bonne société de San Francisco au début du XXème siècle, le film nous conte l'histoire vraie et passionnante d'un simple employé de banque qui par son arrivisme et son insolence va devenir champion du monde de boxe. On ne peut pas aussi oublier aussi les scènes d'émotion qui traversent le film en particulier la rencontre de l'ancien et du nouveau champion après le match qui est un véritable grand moment de cinéma et une des plus belles leçons d'humilité jamais données. Entouré de seconds rôles tous exceptionnels, Errol Flynn par son panache et son brio exceptionnels est tout simplement GRAN-DIO-SE. L'acteur australien nous montre ici l'immense étendue de son talent en interprétant ce qui sans conteste son plus grand rôle. "Gentleman Jim" est définitivement un joyau d'une splendeur rare et d'une perfection à jamais inégalée.
Raoul Walsh était le cinéaste du rythme et il le démontre de manière éclatante avec ce magnifique film relatant avec beaucoup de romance la vie de James Corbett, premier boxeur ayant fait sortir son sport des arrières cours où il s'assimilait à des combats de rue. Qui mieux que l’encore virevoltant Errol Flynn pouvait donner vie à ce boxeur légendaire, sorte de Mohammed Ali avant l’heure ? C’est l’occasion pour Walsh avec ce film de studio de montrer qu’il est à l’aise aussi bien dans la comédie, la romance ou l’action. Les combats sont remarquablement filmés et crédibles, insistant sur le jeu de jambes de Corbett, qu’il fut le premier à substituer à la force brute. Ward Bond campe aux côté de Flynn un Sullivan tonitruant qui marque bien l’opposition entre les deux styles de boxe .Même si le film est léger Walsh continue de marteler son obsession pour les destins individuels de ceux qui s’extraient de la foule. A noter la scène finale entre les deux champions qui donne à Ward Bond l’occasion de disserter sur le temps qui passe et la transmission des valeurs. Enfin il faut peut-être voir dans l'attitude des deux frères de Corbett un clin d'oeil aux frères Dupont d’Hergé.
Gentleman Jim est un film euphorisant comme on en voit peu, dans lequel on retrouve pourtant l'ambivalence du personnage "type" que joue Flynn dans ses collaborations avec Raoul Walsh : un jeune ambitieux tantôt attachant, tantôt arrogant. Corbett n’a en effet aucune limite pour parvenir à ses fins, mais cette fois Walsh en tire une comédie géniale – là où il en faisait un film d’aventure chargé d’héroïsme dans La Charge Fantastique, ou bien quelque chose de plus sombre et dramatique dans La rivière d’argent. Le rythme du film est incroyablement entraînant, la mise en scène virevoltante et superbe, et cette bonne humeur cache des personnages très travaillés et denses, ainsi qu’un magnifique couple de cinéma. Humour, sérieux, émotion, suspense et romance sont parfaitement dosés dans ce grand et très beau spectacle qu’est Gentleman Jim, chef d’œuvre de bonne humeur et d’énergie.
En signant "Gentleman Jim", Raoul Walsh réalise une comédie pugillistique à la fois drôle, enlevée, parfois absurde et décalée. Bref, un exploit en lui-même. On est bien loin ici des biographies d'aujourd'hui, souvent violentes et crépusculaires. Ici, Walsh rend hommage aux boxeurx James J. Corbett et John L. Sullivan, qui furent, en leur temps, les deux premiers grands boxeurs de l'ère moderne. Un film brillament interprété, une fois encore, par un Errol Flynn plus cabotin que jamais. Une petite pépite du cinéma américain produit pendant la Seconde Guerre mondiale.
Que le spectateur se rassure, les biopics existaient avant le 21ème siècle! Cela dit, il faut le reconnaître : qu'ils étaient plus flamboyants!! L'un des meilleurs exemples est justement ce "Gentleman Jim". Pas de grand discours, certes un peu patriotique, n'hésitant pas parfois à jouer la carte de l'émotion... et alors? Il est devenu quasiment impossible de retrouver cette passion, ce bouillonnement, ce rythme, ce foisonnement qui s'avère ici assez magistral, pour ne pas dire irrésistible. De plus, le film n'essaye pas de faire jouer l'aspect documentaire : au contraire, il préfère nous offrir un vrai film de cinéma, s'appuyant sur un vrai personnage (diablement présomptueux parfois d'ailleurs), magistralement interprété par un Errol Flynn au sommer de son art, secondé par un Alan Hale tonitruant et plongé dans un numéro comique assez irrésistible. Les combats sont quant à eux assez bien filmés, ne faisant ainsi que confirmer la superbe maîtrise de Raoul Walsh sur l'oeuvre, l'une des plus grandes jamais tournées sur la boxe. Un sommet aussi passionnant que délectable : indispensable!!!
Le charme du film tient essentiellement dans Errol Flynn très pris par son rôle de sympathique petit employé de banque qui va devenir une vraie terreur du ring. Agréable à voir mais sans plus.
"Gentleman Jim", (re)vu ce soir avec un plaisir intact. Du grand cinéma qu'on regarde avec un sourire scotché aux lèvres du début à la fin tant l'histoire est bien menée et les acteurs vous communiquent leur plaisir évident de jouer. Errol Flynn est merveilleux et étincelant dans le rôle de ce modeste jeune homme voulant sortir de sa condition et se découvrant un talent certain pour la boxe. Des films comme on n'en fait plus, bien sûr. Certains diraient vieillot et désuet, je dirais plutôt d'une fraîcheur réconfortante et bienveillante. Grand grand film.
Errol flynn?Raoul Walsh? Non je connais pas!ben oui!nul n'est parfait! Bref, après avoir vu ce film, j'adhere completement! Un excellent film,tout en justesse! Errol Flynn creve l'ecran.J'etais totalement sous le charme pendant tout le film. A ne pas rater!!!
Un très bon film, très amusant, avec un Errol Flynn qui crève l'écran et qui est très charismatique ! C'est intéressant de voir à quel point les temps ont changé; la boxe sport "élitiste" à cette époque.
Gentleman Jim est certainement le film le plus heureux qui soit. A chaque vision nouvelle on reste émerveillé par l'énergie qui s'en dégage ,par sa vivacité et sa jeunesse miraculeuse. A travers la personnalité de Corbett (génial Errol Flynn),le cinéaste dresse le portrait d'un homme ambitieux, culotté et rusé chez qui l'appétit de vivre est extrèmement développé. Pour représenter cette joie de vivre, Walsh utilise comme à son habitude un découpage ultra-vif ou les mouvements d'appareils abondent, ou la caméra sans jamais s'éssoufler, épouse avec naturel les élans d'enthousiasme d'un acteur en perpétuelle transformation. Magique.
Toute une époque. Un film léger et gracieux. Des seconds rôles impeccables ( Ward Bond himself ! Merveilleux . Jack Carson , fidèle à lui-même) et bien sûr le grand Errol en personne qui a donné ses lettres de noblesse à la désinvolture, bravache de service , dans un personnage très voisin de celui de Custer , dans "la charge fantastique", toujours de Walsh. Du vrai et grand cinéma d'aventure.