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Chaill
19 abonnés
397 critiques
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5,0
Publiée le 28 mai 2014
un Bébel qui change un peu de ce qu'il nous habituait à voir à son époque "action", il interprète ici un chasseur de primes solitaire au service secret de l'état, un rôle quasiment muet (!) ou on le voit régler leur compte à des pontes de mafias locales, puis se lier d'amitié avec un jeune délinquant, victime rescapée du tueur surnommé "l’épervier" (Bruno Cremer, parfait en tueur froid et sans pitié). 5 étoiles parce que le film est sans temps mort, les scènes d'action sont parfaitement réalisées, la traque du tueur passionnante et l'ambiance du film, un peu taciturne sous un ciel gris et brumeux, bref un excellent polar.
Une ambiance noire très bien rendue avec la grisaille des décors. En plus, Bébel, très efficace, est plus sérieux que d'habitude. Reste aussi un Bruno Cremer qui livre une parfaite prestation en tueur froid, qui mène une double vie. Ce polar est plein de rebondissements (traque du tueur, des trafiquants de drogue, évasion,...). L'amitié entre l'alpagueur et le jeune loubard est très touchante. Vraiment un must du polar des années 70 !
L'héritier et l'alpagueur de Philippe Labro sont deux très bons films. L'Alpagueur est un bon polar à la française. Les scènes d'actions sont impressionnantes et Jean Paul Belmondo est à son apogée. Quand à Bruno Crémer, il est extraordinaire dans le rôle du tueur. Bravo Mr Labro.
Belmondo a beaucoup décontenancé son public avec ce polar à l'américaine,volontairement lent et à l'humour annihilé.Ici,le cinéaste Philippe Labro a voulu rendre hommage aux maîtres de l'épure que furent Sam Peckinpah,et surtout Jean-Pierre Melville."L'Alpagueur"sortit en 1976,suivait donc une mouvance.Celle où les héros étaient mutiques et chaque acte soigneusement préparé à l'avançe.Le plus étonnant reste quand même de voir un Bébel en mode mineur,en retrait,qui ne parle pas pendant une demi-heure.Chasseur de primes à la solde du gouvernement.Le regard déterminé vers sa proie,"L'Epervier",braqueur et tueur implacable,appelant tout le monde Coco.Bruno Cremer,et ses yeux bleux aciers,volent la vedette à Bébel.Inédit.En fait,poursuiveur et cible se ressemblent.Désespérément solitaires.Méticuleux.Et aux pêchés impossibles à racheter,en témoigne cette citation d'Oscar Wilde qui clot le film.Une musique à suspense stridente enveloppe le tout.Malgré tout,le temps est bien long,et la compagnie de ces hommes bien austère.On décroche parfois devant un scénario passablement emmêlé,et chiche en dialogues dignes de ce nom.Un Belmondo peut-être trop méconnu,mais sûrement pas marquant pour autant.
un jean paul BELMONDO unique ,Roger Pilard est un chasseur de primes qui oeuvre pour la police. Il doit coincer l'épervier(bruno cremer) ennemi public n°1,qui utilise des petits délinquants pour perpétrer ses forfaits et les éxécute systématiquement ensuite. un bébél dans la lignée de steve MACQUEEN.
JEAN-PAUL BELMONDO dans l'un de ses meilleurs rôles,superbe musique de MICHEL COLOMBIER, BRUNO CREMER est extraordinaire dans le rôle de l'épervier,dommage qu'il n'y ait pas eu une suite ou une adaptation en série télévisée!!!!
Une très bonne enquête policière menée par un grand Belmondo. Cremer fait froid dans le dos dans ce film. Le duel a distance prend tout son charme au moment de la rencontre finale. Dommage qu'il y ait quelques passages un peu longs.
Un bon film policier bien que l'histoire soit invraisemblable. Jean-Paul Belmondo est aussi bon que d'habitude avec beaucoup d'action mais moins d'humour. Bruno Cremer est également excellent, par contre Patrick Fierry n'est pas du tout crédible dans son rôle d'ahuri. La fin laisse également un goût d'inachevé.
Un Belmondo calibré des années 70 à l’époque où il enchaînait les polars de série B voire plus à la chaîne. Le titre court et accrocheur cherchant à identifier immédiatement le héros est dans la continuité des films de notre Bebel national sous la houlette de Verneuil, Deray et Lautner. On s’amuse bien dans ce film qui respire la bonne humeur à voir Bébel enchaîner les coups de poing à la volée accompagné de son jeune chien fou joué par un Patrick Fiorry jouant sur le registre d’un Depardieu jeune . Crémer interprète un méchant de première main qui tue comme il respire. A noter que pour une fois aucune femme ne vient perturber Belmondo dans ses œuvres.
Un excellent Belmondo pour moi.Son côté froid et mystérieux dans le film (on ne connait jamais sa véritable identité, avec des missions secretes rappelant, plus tard, son rôle dans le professionnel), est excellent. La bande son est pour moi très bonne, avec 2 musiques différentes, l'une pour les apparitions de Bébel, qui est celle du générique, et une autre pour celles de Krémer, qui est lui aussi magistral pour son interprétation d'un steewart homo et plutôt apprécié de ses collègues, sans grande envergure mais qui se transforme en un tueur implacable lorsqu'il endosse le rôle de "l'épervier", la meilleure composition du film pour moi, avec son côté "schyzophrène".Le fait d'avoir tourné le film l'hiver, sous un temps médiocre la plupart du temps renforce son côté "noir". A nôté également, pour moi qui suis fan de voitures anciennes, de très beaux modéles (CX 2200 de pré série certainement prêtée par Citroën pour la promotion de cette voiture à sa sortie; une magnifique Mercedes 350SLC bleue que Bébel "emprunte" aux truands à la fin, 504TI...) Le "clou" du film reste la rencontre entre l'alpagueur et l'épervier dans la salon privé du Boeing 747 a la fin, ou Kremer se demande se qu'il lui arrive quand Bébel lui dit "a la tienne, coco!", suivit du plan magistral sur leur 2 regards, avec la musique du générique... Et bien entendu l'excellente citation d'Oscar Wilde tirée du "portrait de Dorian Gray" qui clot le film. Un excellent polar avec Bébel, peu connu,, bravo Mr Labro!