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    Section spéciale
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    46 critiques spectateurs

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    cylon86
    cylon86

    2 561 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 avril 2017
    Costa-Gavras, cinéaste toujours prompt à dénoncer les injustices et le totalitarisme s'empare une fois de plus d'un sujet brûlant avec "Section Spéciale" sur la mise en place, sous le régime de Vichy durant l'Occupation, de tribunaux d'exception permettant de condamner des accusés avec une rapidité implacable et sans aucun sens de la justice. Certes, déjà plus de trente années ont passé depuis ces événements quand Costa-Gavras s'y attaque (avec moins de rapidité que pour "Z" ou "État de siège") mais il le fait avec plus de rapidité qu'un gouvernement français qui n'a jamais condamné les exécutants de ces basses besognes, parodies d'injustices mises en place simplement pour contenter l'occupant nazi et se donner bonne conscience. Comme pour "Z", le réalisateur adopte les mêmes ressorts pour faire fonctionner son film : une objectivité salvatrice jamais ostentatoire, une mise en scène sobre, une pléthore de personnages et, bien entendu, un sacré casting comme cerise sur la gâteau, chacun incarnant son personnage sans jamais se tirer la couverture, tout simplement au service d'un récit à la mécanique bien huilée. Louis Seigner, Michael Londasle, Pierre Dux, Claude Piéplu, Bruno Cremer, Jacques Perrin, Jean Bouise ou encore Julien Guiomar (et même Yves Montand lors d'un petit caméo improbable) font donc partie de l'aventure et donnent du corps à un film qui n'hésite pas à montrer la France sous un jour peu glorieux, prouvant la force de frappe d'un cinéaste toujours prêt à faire feu.
    Fabrice Deabrassart
    Fabrice Deabrassart

    17 abonnés 134 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 février 2017
    Alors que l'Allemagne nazie lance une offensive contre l'URSS, les communistes rejoignent la résistance et, lorsqu'un jeune militant abat un militaire allemand, le gouvernement de Vichy décide d'organiser des "procès" pour éviter les représailles allemandes.
    Gavras s'intéresse à Vichy , et pourquoi pas , c 'est du réussit !
    Une très belle réalisation , avec une distribution je dirais " chorale " tellement il y à de très bons comédiens Français . Le gratin du cinéma Français est réuni . je découvre ce film et à mon grand étonnement j ai aime ce film très plaisant
    this is my movies
    this is my movies

    719 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 décembre 2016
    (...) Pour cela, Costa-Gavras fait vite et les personnages s'appellent d'abord par leur titre et très peu par leur prénom. Ensuite, il masque la figure du maréchal, qui n'apparaît que via sa voix ou bien ses bras, ce dernier intervenant à des rares occasions lors des débats, généralement en tapant de la pointe de son crayon sur la table histoire de marquer son mécontentement et son impatience. Les scènes s'enchaînent de manière rythmée et fluide, chaque étape nous est présentée la manière la plus directe possible et on assiste à un défilé de 2nds rôles tout bonnement ahurissant tandis que la machine judiciaire s'emballe. (...) Ensuite, Costa-Gavras donnera du rythme à son film par un mouvement incessant, aussi bien dans le cadre que via des travellings virtuoses. Enfin, son travail sur le son et le montage s'avère parfois déstabilisant, la musique envahissant souvent les plages de dialogues ou bien certaines conversations étant soudain interrompues par un personnage secondaire qui déplace l'intrigue ailleurs, dans les recoins sombres du cadre. On se rend ainsi compte que le plus important ne se décide pas forcément dans les faces à faces mais ailleurs, dans les chuchotements échangés entre deux portes. (...) Et puis viennent ensuite les scènes de prétoires, des morceaux de bravoure dialogués avec brio, joué par des acteurs convaincants et qui se sont emparés de leurs rôles avec beaucoup de force. Je pense notamment à Jacques Rispal, qui incarne un immigré polonais condamné à mort pour un délit mineur ou bien à Yves Robert, gentil garnement qui a commis de nombreuses bêtises durant une jeunesse turbulente et qui se retrouve là presque par hasard, condamné par un passé lointain. Et que dire de Bruno Crémer, tout simplement génial en ancien journaliste qui coupe court à sa parodie de jugement et qui retourne le tribunal (voir plus haut), provoquant la colère de son juge, le grand Claude Piéplu qui régale lui aussi en juge arriviste, prêt à tout pour obtenir une promotion et plaire à sa jeune épouse. Le ton est acide, mordant, dérangeant, questionnant sans cesse notre sens morale et notre conception de la Justice. La critique complète ici
    In Ciné Veritas
    In Ciné Veritas

    94 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 juillet 2016
    Section spéciale relate l'instauration en août 1941 d'une loi d'exception à effet rétroactif qui mènera à rejuger des "terroristes" communistes déjà emprisonnés et purgeant des peines légères. spoiler: Certains de ces jugements déboucheront sur la peine capitale sans possibilité de recours et avec exécution immédiate !
    L'illégal est légalisé par les se(r)vices du gouvernement de Vichy. C'est la Section spéciale titre qui sera chargée de cette parodie de justice dont l'objectif était de devancer les demandes de représailles de l'occupant allemand.
    Le casting impressionne par la distribution parfaite de tous les rôles, des plus importants aux plus secondaires. Chaque acteur est à sa place et joue parfaitement sa partition. Si le film souffre un peu de quelques raccourcis scénaristiques, il constitue néanmoins un excellent témoignage historique. Dans la lignée de ses précédents films politiques (Z, L'aveu), Costa-Gavras dresse ici un portrait réquisitoire et sans concession sur une justice française à la botte de l’occupant. La reconstitution historique également précise et d'un excellent niveau renforce ledit témoignage historique.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    136 abonnés 1 634 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 mars 2016
    Critique acérée du régime vichyste par le franco grec Costa Gavras, ce film est profondément politique et s’appuie sur une période noire de l’Histoire de France… mais comment aurait-il pu en être autrement lorsqu’un auteur infatigable défenseur des droits et pourfendeur des injustices s’empare d’un tel sujet ?
    1941, Hitler s’attaque à l’URSS. Les communistes français décident de rejoindre la résistance et via la colonel Fabien abatte un soldat allemand en plein Paris. Les allemands attendent une réaction ferme du gouvernement de Vichy ; ces derniers craignant des représailles allemandes sur la population vont aller bien au-delà de leurs espérances… Sous couvert de raison d’Etat, en une semaine seulement, ce gouvernement s’assoie sur le principe fondateur de la démocratie française de séparation des pouvoirs ; et vont donc par la loi légitimer la peine de mort envers des opposants aux régime. Dans ce régime on promulgue des lois avec effet rétroactif, on fait pression sur les juges, on édicte des lois destinés à une partie seulement de la population, on choisit les juges,… Toutes ressemblances avec des faits similaires actuels dictés aussi parfois par la raison d’Etat serait fortuite… Mais c’est fou comme l’histoire peut bégayer. Et dire que l’Etat trouve toujours des hommes pour faire appliquer des ignominies par couardise, par conviction ou pire par ambition.
    Violent réquisitoire pas toujours subtile ; Costa Gavras accuse tout en décortiquant précisément les rouages institutionnels amenant au totalitarisme et à l’arbitraire. Et il montre bien comment le système vichyste met tout en œuvre pour donner apparence légale aux décisions les plus abjectes ; l’Etat fait la loi, l’Etat fait loi… çà fait froid dans le dos, montrer de manière aussi directe. Dans le lot de tous ces hommes intellectuellement compromis, le plus abject reste le ministre de l’Intérieur instrumentalisant la justice pour assoir son autorité. Et puis la description du petit théâtre du régime d’opérette est un grand moment ; tous ces ministres loin de Paris vivant comme des curistes, occuper plus que tout à prendre soin d’eux… Le choix de s’installer dans une station thermale avait du bon pour ces vieux messieurs.
    Film coup de poing fort utile pour rappeler les valeurs de la République… Même si le trait est appuyé.
    Justement récompensé du prix de la mise en scène à Cannes en 1975.
    pierrre s.
    pierrre s.

    447 abonnés 3 315 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 février 2016
    On a du mal à y croire, tant ce que nous montre ce film est horrible. Et pourtant si, ces horreurs ont bien eu lieu, et ont été perpétrées au nom du gouvernement français. Costa-Gavras frappe très fort, avec un film aussi passionnant que terrifiant!
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    111 abonnés 1 830 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 février 2016
    Costa-Gavras racontait dans ce film une histoire relativement peu connue de la France de Vichy, celle de la mise en place de tribunaux d'exceptions et plus spécialement des « sections spéciales », destinées à prononcer des condamnations à mort sans charge ou presque des opposants politiques, afin de donner des gages à l'occupant allemand, en particulier après l'attentat du métro Barbès par le colonel Fabien. Comme toujours, le cinéaste – ici avec son co-scénariste Jorge Semprun – saisit avec une intelligence remarquable les coulisses de la création des ces instances d'exception, au cours d'une période où la séparation des pouvoirs politiques et judiciaires n'existait plus qu'en rêve. Il réalise un film très documenté, d'une très grande finesse politique, disséquant les comportements des uns et des autres, qui agissent en fonction des informations dont ils disposent, du sens du vent, de l'évolution des rapports de force, de leurs ambitions personnelles...et trop rarement de leurs valeurs et convictions profondes. Son long-métrage dresse ainsi le sombre constat d'une logique collective écrasant sans mal les positions des éléments les plus modérés. Un film porté par une flopée d'acteurs magistraux, dont Michael Lonsdale, dans le rôle du terrible ministre de l'Intérieur Pierre Pucheu, Louis Seigner, Claude Piéplu, Jacques Perrin, Michel Galabru (dans un rôle court mais exceptionnel), Julien Guiomar, Jean Bouise, Bruno Cremer ou encore Yves Robert. La mise en scène est remarquable, parvenant à dire tant de choses en si peu de plans. Costa-Gavras, ou comment faire d'un scénario a priori complexe et aux enjeux multiples un film passionnant, engagé et implacable dans sa dénonciation.
    Black-Night
    Black-Night

    191 abonnés 421 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 février 2016
    Section Spéciale est un très bon film. Encore une œuvre forte et importante. Quand le régime de Vichy dévoyait la loi pour mettre en place des tribunaux d'exception et condamner à mort. Une reconstitution rigoureuse du cinéaste qui garde sa féroce pertinence sur la raison d'État. Présenté en compétition officielle au 28ème Festival De Cannes en 1975 où il remporta le Prix de la mise en scène amplement mérité.
    Dans la lignée de ses films politiques, le réalisateur Grec reconstitue scrupuleusement une semaine sombre de l'histoire judiciaire française pour explorer la complexité des rapports de l'homme avec le pouvoir. D'une rigueur et d'une efficacité remarquables, le film montre comment, à la faveur d'un contexte de crise ou de guerre, la machine étatique peut s'emballer dans une effrayante dérive pour dévoyer le droit et la justice, dans un aveuglement partagé et par-là même auto-légitimé. Les protagonistes, détournés de leur conscience par la manipulation ou l'ambition, s'acharnent à préserver les apparences légales de l'illégalité, notamment à travers la mascarade du procès, alors même que les condamnés ont déjà été désignés.
    Habités par une peur diffuse et confits dans leurs privilèges, les magistrats ne sont ébranlés que lorsque l'un des prévenus, Lucien Sampaix, journaliste communiste et tribun éloquent (interprété par le charismatique Bruno Crémer) leur brandit une menace plus grande encore, celle de leur avenir après une défaite allemande qu'il leur annonce certaine.
    Bande son de Éric Demarsan mise quelque peu à l’écart sauf dans la première moitié de film qui est plutôt bonne.
    Le réalisateur Costa-Gavras signe ici son 6ème long métrage maîtrisé de part et d’autres dans sa mise en scène extra mais aussi dans sa réalisation. Le casting est de haute volée avec Louis Seigner, Roland Bertin, Michael Lonsdale, Bruno Cremer (justement cité au-dessus), Ivo Garrani, François Maistre, Henri Serre, Pierre Dux, Jacques François, Claude Piéplu (excellent), Michel Galabru (avec une scène extra), Julien Guiomar, Jean Bouise, Yves Robert, des grands noms français et tous y sont époustouflants.
    Cette section spéciale et chronique féroce n'a rien perdu de sa pertinence même quarante ans après.
    Ma note : 8/10 !
    Bruno65
    Bruno65

    33 abonnés 805 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 février 2016
    Un réquisitoire implacable sur le facisme et les abus de pouvoir politique porté par une mise en scène sobre et efficace,et une interprétation juste.
    CrackO DingO
    CrackO DingO

    46 abonnés 1 060 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 février 2016
    Un film prenant qui a 40 ans. Une autre façon de montrer la France occupée par l’Allemagne pendant la seconde guerre. Une autre vision intéressante. ----Février 2016----
    maxime ...
    maxime ...

    252 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 février 2016
    Le fond de cette histoire est terrifiante, inimaginable presque ... La forme quand à elle un peu dérouté. Le ton empreint m'a quelques peu perdu au fil des minutes, j'ai souvent décroché malgré les qualités flagrantes de ce long métrage.
    Benjamin A
    Benjamin A

    719 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 juillet 2015
    Alors que l'Allemagne nazie lance une offensive contre l'URSS, les communistes rejoignent la résistance et, lorsqu'un jeune militant abat un militaire allemand, le gouvernement de Vichy décide d'organiser des "procès" pour éviter les représailles allemandes.

    Après s'être lancé dans des films dénonçant le totalitarisme et ce qu'il s'y cache derrière, Costa-Gavras s'intéresse à la France sous le régime de Vichy. Plus précisément, ce sont les liens entre la justice et le gouvernement et il met en avant comment il n'avait rien à envier aux dictatures et organisait des mascarades en guise de procès, là où le sort de l'accusé est bien évidemment connu d'avance. C'est cette section spéciale, créée après l'attentat du métro Barbès, qui permettait de juger sans recours ceux qui gênent (communistes, juifs, résistants etc).

    Comme dans ses films politiques précédents, Costa-Gavras évite tout manichéisme et/ou lourdeur et démontre une certaine justesse et intelligence dans le traitement de ses thématiques. Il prend son temps pour les développer et montrer l'empressement et la façon de faire des magistrats suite à cet attentat. Tout en mettant en place un climat de peur, il mène plusieurs réflexions, notamment morales, qui n'ont rien perdu de leurs pertinences aujourd'hui. Il donne une grande importance au côté réaliste de l'oeuvre et signe une mise en scène sobre permettant de mieux nous immerger au coeur de cette mascarade.

    Tout le long passionnant, il étudie minutieusement la collaboration sous le régime de Vichy et comment certains vont, ou non, y participer, souvent avec l'impression de ne s'engager dans aucun des camps. Son utilisation des flash-back est bonne, permettant notamment de mettre en avant le passé de certains personnages tandis que les interprétations sont excellentes, chacun des acteurs sachant se cacher derrière son personnage et participant au côté réaliste de l'oeuvre. D'ailleurs, le film se conclut avec une phrase rappelant que la majorité des magistrats ayant participé à cela n'ont jamais été inquiété, même après la libération...

    S'attaquant au régime de Vichy, Costa-Gavras démontre une nouvelle fois toute son intelligence et sa justesse pour aborder les rouages des dictatures. Un film puissant et effrayant qui n'a rien perdu de sa portée aujourd'hui et dont plusieurs thématiques sont encore d'actualité...
    Thibault F.
    Thibault F.

    57 abonnés 822 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 14 juillet 2015
    Ce drame porté à l'écran par Costa Gavras avait tout pour réussir. Un pitch tiré d'une histoire vraie plutôt intéressante pour le 7ème art, des acteurs qui disposent d'un registre dramatique très fin et travaillé, une oeuvre qui s'articule autour de 3 grandes phases (la mise en place de Pétain et le fonctionnement du gouvernement de Vichy, "l'attentat" et la mise en place de la section spéciale, le jugement) idéales pour en faire une oeuvre atypique, intimiste et grandiose. Malheureusement, si la maîtrise du maître Costa Gavras n'est pas à remettre en cause alors que celui-ci est en plein coeur de sa phase "film politique" notamment à travers la richesse des détails historiques, la réalisation ainsi que la fluidité du récit est quant à elle à revoir. Malgré un scénario riche qui fourmille de détails, le réalisateur n'a pas réussi son tour de force en s'emmêlant le pinceau dans la question du rythme. Le spectateur, impuissant, ne peut qu'observer le désastre et l'ennui. C'est beau et intelligent de traduire un fait historique au cinéma, c'est encore mieux de le travailler afin de rendre "le récit" lisible et fort. Le film est en partie sauvé grâce à la maîtrise du procès où le metteur en scène semble s'être amusé. Le reste n'est qu'ennui malgré un propos fort. A voir pour se faire une idée.
    AMCHI
    AMCHI

    5 956 abonnés 5 936 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 16 septembre 2014
    Comme pour L'Aveu malgré un sujet passionnant Costa-Gavras nous sort un film relativement peu passionnant à suivre, une narration quelque peu syncopée mais surtout un ton trop scolaire alourdi par des discussions un peu trop sérieuses et un manque de souplesse font de Section spéciale un film partant d'une bonne intention un ensemble ennuyeux et n'ayant aucun impact sur le spectateur. De plus l'abus de gros plans (zoom à gogo) fatigue et si Section spéciale n'est pas froid c'est un film sans chaleur sans doute à cause de son sujet mais malheureusement qui ne dégage aucune émotion. Encore un point ce film datant de 1975 donne l'impression d'avoir était réalisé 10 ans plus tôt.
    Xavi_de_Paris
    Xavi_de_Paris

    302 abonnés 2 854 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 septembre 2011
    Costa-Gavras livre un film dépouillé, maîtrisé et détaillé, sur un évènement bien précis ayant eu lieu sous l'Occupation nazie. Les arcanes de la justice vichyste sont décortiquées avec minutie. Car il s'agit ici d'une démonstration, d'une oeuvre à caractère didactique. Pas d'effet de mise en scène, donc, ni de surjeu de la part des acteurs. Le spectateur est invité à réfléchir sur le sens de la justice des hommes, en période de dictature. Brillant.
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