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Maqroll
164 abonnés
1 123 critiques
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4,0
Publiée le 19 mai 2011
Juste avant sa période la plus faste qui le verra enchaîner Benjamin ou Les Mémoires d’un puceau, L’Ours et la Poupée et son chef-d’œuvre, Raphaël ou Le Débauché, Michel Deville nous donne ce Bye-bye, Barbara, film certes mineur mais comme on dit mineur en musique, discret, tout en finesse et en délicatesse, qui prend la vie de manière lucide et désenchantée mais sans tristesse ni larmes inutiles… Un peu le résumé de la carrière de Deville, déjà aidé par Nina Companez sur ce coup, et aussi un peu le résumé du délicieux Philipe Avron, merveilleux comédien et poète raffiné dont c’est peut-être un des seuls rôles principaux au cinéma. À ses côtés quelques valeurs sûres (Michel Duchaussoy, Bruno Crémer, Alexandra Stewart) contribuent à une interprétation de qualité. Il est seulement dommage qu’Eva Swann qui tient le rôle principal manque autant de charme que de qualités de comédienne. À ce détail (d’importance !) près, on a là un petit bijou méconnu et presque oublié, à voir pour parfaire sa connaissance de l’œuvre de Deville, cinéaste qui tient à la fois de Demy et de Donen, léger, aérien, pudique et virtuose de la caméra.
Dès les première secondes, j'ai su que cela n'allait pas marcher entre ce film et moi rien qu'à voir le comédien principal aussi dénué de charisme que possible et qui n'arrive jamais à transcender le côté agaçant venant du détachement constant de son personnage. D'habitude j'aime bien le cinéma de Michel Deville mais là pas du tout... En plus de ce reproche, on peut ajouter une intrigue déjà vu et revu et qui créait donc absolument aucune surprise, et une certaine mollesse d'ensemble malgré un montage qui se veut parfois dynamique. Il y a bien quelques figures connues comme Bruno Crémer ou Michel Duchaussoy mais elles ne suffisent pas à sauver le film d'un inintérêt total.
Libertinage, rugby et trame policière : ça gaze, Deville ? Ce marivaudage primesautier est bien dans l'esprit du cinéaste, pas très sérieux, un peu lâche dans la mise en scène, avec de jolies filles à regarder (l'inconnue Eva Swann). Si Deville a fait mieux et moins bien dans sa longue carrière, cela reste un plaisir de voir les excellents Avron, Cremer et Duchaussoy interpréter sa petite musique futile et légère.
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3,0
Publiée le 5 juin 2011
Ici, le marivaudage et la sèrie noire apportent la preuve que tout est possible si l'on aime suffisamment ses personnages! Un journaliste sportif de France-soir rencontre dans un bar de Biarritz une jeune femme qui ne va pas tarder à disparaître...La jeune femme est incarnèe par la sublime Eva Swann quasi inconnue à l'èpoque, le journaliste jouè par Philippe Avron, grand bonhomme du thèâtre peu connu au cinèma mais qui nous a quittè en 2010, tandis que l'excellent et regrettè Bruno Cremer campe l'autre rôle essentiel de cette histoire improbable tout en gardant de la crèdibilitè sur chacun des personnages! Michel Duchaussoy et Alexandra Stewart terminent de composer ce casting intelligent sans vèritable star! Le mèrite en revient à la maîtrise de Michel Deville avec de l'amour, du suspense et du charme tout du long, sans oublier la chanson culte "Bye Bye Barbara" que chante tristement, langoureusement et magnifiquement Nina Companeez...