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Un visiteur
1,0
Publiée le 10 décembre 2007
"Femme Fatale" est un échec, c'est indéniable. Brian DePalma, en s'appuyant uniquement sur ses talents de metteur en scène, néglige son récit à tel point qu'au bout de 30 minutes de pellicule, le spectateur perd tout intérêt. Traînant sa caméra, avec virtuosité certes, comme il traînerait ses pieds, le réalisateur se mord la queue. Alors on peut y voir un film dans le sens le plus strict du terme, c'est-à-dire des images qui bougent et s'assemblent, et il est possible que DePalma, vu la fin, ait voulu ne faire que ceci. Le problème c'est qu'il n'est pas David Lynch, qui lui décide de perdre le spectateur en ne lui donnant aucune explication, le prenant par la main dans des mondes si familiers mais pourtant si bizarres. "Femme fatale" tente tant bien que mal de se donner corps avec l'histoire de ces diamants que tout le monde cherche à récupérer, avec des thèmes chers au réalisateur (gémellité, voyeurisme, double identité), mais la sauce ne prend pas. Et ce n'est pas le twist final, simplement pathétique, qui pourra changer la tendance. Le fait est qu'en voulant se donner des airs de film personnel, de film d'une vie, DePalma a oublié de proposer quelque chose de vraiment caractéristique à son cinéma, ce qui semble paradoxal vu le nombre d'auto-citation que comporte son film. La faute à une histoire bêta. Que reste-t-il à sauver alors? Les 15 premières minutes. Fluides et somptueuses, elles auraient à elles seules pu constituer un nouveau chef-d'oeuvre. Un tour de force qui malheureusement ne sauve pas "Femme Fatale".
Hum, au début je sentais le navet et finalement non, De Palma a réussi à faire un scénario très original et l'a réalisé avec brio, les acteurs jouent super bien !
J'ai été bluffé par l'héroïne surtout car elle est criante de vérité dans son jeu...
Un film totalement râté de De Palma. Le rythme est faux, les acteurs jouent mal, la France est totalement caricaturée via des clichés ridicules (avec comme point d'orgue une bonne soeur et des elèves qui traversent la place saint georges dans Paris). Les français sont toujours présentés comme mal rasés, les dents pourries. sandrine Bonnaire à l'air d'une nunuche dans son second rôle, et Banderas est tout simplement à côté de ses pompes. Bref, de Palma a pris un coup de vieux, et semble totalement absorbé par le cul de ses actrices, qu'il film dans tous les sens, c'est trop peu pour faire un bon film.
Ralentit, écrans partagé, le style du rois de la stédicam est la mais la recette ne prend pas. Faute a un sénario bancal(la chute est...a vous de voir mais elle ne laisseras pas indifférent ),une mise en scéne banal(pour du De palma), ou peut-etre un brian qui n'est plus convaicu par ce qu'il fait, lui qui pourtant était un cinéaste de choc il y a bien longtemps.
un film décevant avec un thriller tordu et pas efficase du tout traine en longueuer et fait d'invrésenblabilités tout o long avec une fin particulière et pas terrible mais je mé 1 étoile pour Rebecca Romijn et ces 3 scènes sexy.
De Palma retrouve son talent pour la premiére demi-heure, le reste est manqué, pretentieux et finalement trés vide. Il reste le charme de son actrice principal.
Après une flamboyante introduction d'une demi-heure, qui laisse imaginer une histoire formidable, le film se perd en d'inlassables va-et-vient, entre souvenirs et présent. L'intrigue est, du coup, complètement vidée de son intêret et la plastique de Rebecca Romjin-Stamos n'est qu'une bien maigre consolation au regard de ce film finalement peu inspiré.
Brian De Palma a mis tout son talent et toute son inspiration Hitchcockienne au service d’un scénario mêlant mystère et intrigue, pour offrir aux admirateurs de ses meilleures œuvres un film noir haletant et sophistiqué. Rebecca Romijn-Stamos incarne à la perfection l’objet de fantasme qu’est la femme fatale, sulfureuse et fascinante, aux côtés d’un Antonio Banderas manipulé tout à fait convaincant. On retrouve dans FEMME FATALE De Palma au sommet de son génie, la scène d’ouverture du Festival de Cannes en est la preuve magistrale, dans laquelle De Palma, tout comme Hitchcock le faisait, notamment dans « Pas De Printemps Pour Marnie », titille les nerfs de ses spectateurs en jouant à cache-cache avec sa femme fatale, ne la dévoilant que par morceaux, qu’à moitié, attendant le dernier moment pour nous la révéler, dans toute sa splendeur.
Bof, je m'attendais à mieux de la part de De Palma. Certes, Rebecca Romijn-Stamos est super bien, certes Banderas joue bien son rôle de petit paparazzi, mais ça va pas au-delà. La fin semble avoir été rajoutée à la va-vite pour nous dire : oui-bon, c'était nul, mais c'était qu'un rêve après tout. Une sorte de meaculpa à 2 balles dont je me serais bien passé. Ceci dit, ça m'a assez surpris, ce qui n'arrive pas souvent.
Même pas à voir en vidéo. Pour voir du De Palma, autant regarder Snake Eyes. Pour banderas, Desperado, et pour Romijn-Stamos, X-men...
De Palma est toujours d'actualité, pour moi ça ne fait aucun doute. En témoigne ce fascinant exercice de style sur un des thèmes des plus célèbres du cinéma: la femme fatale. L'actrice incarnant ce fantasme est très bien (elle convient parfaitement au rôle notamment grâce à sa plastique, c'est vrai). Elle a en face de lui Banderas, pas très inspiré. Mais la mise en scène fait tout. Elle atteint des sommets dans le plan-séquence d'ouverture, qui est une véritable leçon de cinéma. A ce moment-là, on est dans l'art au sens premier du terme, qui est franchement superbe d'un point de vue esthétique. C'est ce qui importe ici: un réalisateur de génie se faisant plaisir en dirigeant une bombe dans un genre qu'il connait sur le bout des doigts. Les fausses pistes, trop nombreuses m'ont laissé assez indifférent mais Brian m'a encore cloué par instants à mon siège et c'est bien ça le principal.
Sans être un grand De Palma, ce film n'est pas si mal. L'histoire est plutot originale, et la mise en scène est tout de même très pro. Se laisse voir sans aucun ennui.