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Un visiteur
1,0
Publiée le 29 septembre 2006
De Palma filme la France du terroir en touriste, avec embrouille au Festival de Cannes en scène d'introduction... Malgré la qualité visuelle de cette dernière, la sensation d'"exotisme" perçue par le spectateur américain ne peut être la même pour un français. Surtout pour une scène de strip-tease dans un caveau parisien avec Saez en bande sonore. "Femme fatale", c'est avant tout un abus de "franchouillardise" mis en valeur par un directeur de la photo bien de chez nous et joué par des acteurs nationaux assez moyens. Il faut dire par ailleurs que le scénario, particulièrement touffu, ne laisse que peu de place aux personnages en eux-mêmes. Bof !
De Palma nous a tout simplement sorti du "De Palma". Suspens Hitchcockien, ambiance malsaine dans l'attente du drame. Toutefois moins kitch que d'autres oeuvres, ce film est un subtile mélange de Nikita et de Body Double réalisé par lui-même, reprenant des thèmes tels le voyeurisme et la beauté froide. De bonnes choses, même si je n'accroche pas à une partie du scénario
Du Brian de Palma çà? Ben dis donc!! Qu'il laisse tomber le cinéma si c'est pour faire de tel film au scénario complètement improbable, et fasse des pubs ou des clips (on dirait qu'il s'est servi de ce film pour s'y entraîner).
On aurait pu croire à un film de Marc Dorcel, mais non, car il y a quand même quelques dialogues...quelques, pas plus...
Franchement, il est lourd d'être ramené brutalement une heure en arrière, en se disant que les péripéties déjà bien compliquées qui nous ont été proposées sont à jeter à la poubelle.
Si vous avez une heure et demie et que vous cherchez désespérément à la perdre, louez ce film.
Le film prend toute sa valeur vers la fin. Au début on peut assimiler cette réalisation à un truc tout à fait banal. Mais a un certain moment l'ambiance bifurque et c'est assez jouissif. Tout comme Rebecca Romijn d'ailleurs :-) Elle mérite une étoile à elle toute seule. Mis à part celle ci, le casting est un peu grossier je trouve. Mais 3 étoiles quand meme!
De Palma à Paris. D'un côté, l'un des derniers grands auteurs du cinéma américain. De l'autre, la capitale mondiale de la cinéphilie. Ces deux-là devaient se rencontrer, fatalement. C'est à l'occasion de la présentation de son film précédent au Festival de Cannes – le très incongru MISSION TO MARS – que le cinéaste eut l'idée de transposer l'un de ses projets en France. Pour De Palma, FEMME FATALE marque un retour au film noir, genre où il est passé maître et auquel il a donné quelques réussites majeures (BLOW OUT, L'IMPASSE, SCARFACE). Pourtant, ici pas de loser maso ou de gangster psycho. FEMME FATALE déroule le tapis rouge, au sens propre comme au figuré, à l'un des archétypes du polar : la garce intégrale. Tout semble en place pour le traitement de choc, d'autant plus que De Palma jouit ici d'une plus grande liberté. Alors, on attend la claque cinématographique, la remise au point d'un géant qui s'est un peu perdu dans des films convenus ou bancals. FEMME FATALE aurait pu. La première et magistrale séquence – de l'origine du film noir aux ténèbres absolues – le laisse croire. Malheureusement, le film promet plus qu'il ne tient. Si la magie visuelle du maître opère - bien servie par Thierry Arbogast – le scénario laisse perplexe. L'exercice de manipulation de l'histoire comme du public est amusant, voir très amusant. Mais on regrettera que ce jeu cérébral, qui n'est pas sans rappeler L'ESPRIT DE CAIN, s'installe dans un script de série B et s'articule autour de deux énormes clichés dramatiques. Qui plus est, au détriment de personnages quasi inexistants qui n'éveille jamais vraiment l'intérêt. Est-ce que De Palma pousse le bouchon trop loin ou pas assez ? Ne reste plus alors qu'à se laisser aller à ce puzzle esthétique et froid ou la forme devient fond, à goûter la composition de Rebecca Romijn qui fait mentir le préjugé à propos des mannequins et à écouter la musique du maestro Sakamoto qui unit Ravel et Debussy dans une splendide variation.
Bof, je m'attendais à mieux de la part de De Palma. Certes, Rebecca Romijn-Stamos est super bien, certes Banderas joue bien son rôle de petit paparazzi, mais ça va pas au-delà. La fin semble avoir été rajoutée à la va-vite pour nous dire : oui-bon, c'était nul, mais c'était qu'un rêve après tout. Une sorte de meaculpa à 2 balles dont je me serais bien passé. Ceci dit, ça m'a assez surpris, ce qui n'arrive pas souvent.
Même pas à voir en vidéo. Pour voir du De Palma, autant regarder Snake Eyes. Pour banderas, Desperado, et pour Romijn-Stamos, X-men...
Un vol de bijoux audacieux durant le Festival de Cannes, Laure double ses partenaires et part avec le butin. Revenu à Paris, elle est prend la place de son sosie, jeune femme au bord du suicide. Dans lavion quil la même à New York, elle rencontre un diplomate américain. 7 ans plus tard, elle revient à Paris en tant que femme du nouvel ambassadeur des USA. Problème, un paparazzi fauché la prend en photo et voit revenir ses anciens complices et son passé trouble. Apres lincursion purement financière dans le genre de la science fiction avec Mission to Mars, Brian de Palma revient à son genre fétiche, le film noir alambiqué. Cependant avec plus ou moins de succès. Les moins, cest une histoire assez banale et pas très palpitante de casse et de super salope qui embobine tout le monde, avec un creux de 45mn à partir de la fameuse photo volée. Cest aussi laspect transparent de Rebecca Romjin-Stamos qui joue très mannequin. Ce nest pas Cindy Crawford ou Claudia Schiffer, mais la beauté nest pas tout et un film de De Palma, ce nest pas comme une pub lOréal. Comme Antonio Banderas ne se foule pas non plus, on nextasie pas sur le couple dacteurs. Ca devrait donc etre nul, oui mais ce nest pas le cas car le réalisateur de lImpasse installe des ambiances bien noires, et triturent ses scénarios dans tous les sens et le rebondissement réjouira tous ses adeptes et surtout il ne filme comme personne. Le plus bel exemple est cette scène à Belville vu sous deux angles différents, qui est un bijou de maîtrise et de fluidité. Comme les clippeurs tant à la mode à Hollywood, le disciple dHitchkock soffre un exercice de style où la forme prime sur le fond, mais avec le talent en plus. Ce ne sera donc pas son meilleur film, mais on voit quil sest fait plaisir et on se fait plaisir aussi. De toute façon un De Palme moyen faudra toujours mieux quun Micheal Bay génial.
J'avoue que ce film peut désarçonner, tant il semblerait que De Palma est en réalité voulu faire un film à thèse en se foutant complètement des enjeux de son histoire. On ne croit pas une seconde à l'incongruité de la chose tant ça paraît être impossible, ce qui l'est, mais on ne peut que constater à quel point le bonhomme assure derrière une caméra. Et ma foi, c'est tout ce qui importe même si c'est du grand n'importe quoi ! C'est aussi pour ça qu'on aime !!
Un film totalement râté de De Palma. Le rythme est faux, les acteurs jouent mal, la France est totalement caricaturée via des clichés ridicules (avec comme point d'orgue une bonne soeur et des elèves qui traversent la place saint georges dans Paris). Les français sont toujours présentés comme mal rasés, les dents pourries. sandrine Bonnaire à l'air d'une nunuche dans son second rôle, et Banderas est tout simplement à côté de ses pompes. Bref, de Palma a pris un coup de vieux, et semble totalement absorbé par le cul de ses actrices, qu'il film dans tous les sens, c'est trop peu pour faire un bon film.
Quelques scènes épiques avec une belle esthétique et un bon choix musical mais le film dans son ensemble est décevant. Beaucoup de scènes décousues avec des situations qui manquent de crédibilité. Des personnages peu convaincants et peu convaincus. Le scénario semble avoir été bâclé. Il y avait du potentiel pourtant.
Du très bon Brian de Palma. Paris est très bien filmé, un vrai génie ce Brian, l'histoire est très correcte et un oeil très interessant sur les coulisses de Cannes.