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1,5
Publiée le 22 juin 2021
Alors que vous pensions que Brian De Palma était tombé aussi bas que possible voici Femme Fatale un film si mauvais qu'il en est brillant et devient presque une référence. Un film qui s'ouvre sur une scène de sexe lesbien combinée à un vol de bijoux dans les toilettes du Festival de Cannes annonce certainement d'autres scènes de mauvais goût à venir et le vieux Brian ne déçoit pas. Plus le film avance plus le public qui le regarde rit avec des dialogues habituellement réservés aux films d'un autre genre comme je ne veux pas que tu me lèches le derrière juste que tu le fasses on sait qu'on est sur la bonne voie. Banderas n'a jamais était un grand acteur mais dans ce film il se surpasse. Le dernier quart d'heure a fourni plus de rires que n'importe quelle comédie depuis des années. La carrière de De Palma ne peut aller que dans une seule direction elle ne peut pas descendre plus bas que ça. Je dois donner à Femme Fatale une étoile car pour toutes ses mauvaises raisons c'est en effet un vrai classique...
On a bien du mal à croire que cette merde soit de Brian de Palma. C'est nul. C'est trés long et trés ennuyeux. Il ne se passe rien. Il n'y a pas d'histoire. Et c'est bourré de clichés qui me tapent sur le système. C'est vraiment du mauvais de Palma. Je vous le déconseille fortement.
Brian De Palma a mis tout son talent et toute son inspiration Hitchcockienne au service d’un scénario mêlant mystère et intrigue, pour offrir aux admirateurs de ses meilleures œuvres un film noir haletant et sophistiqué. Rebecca Romijn-Stamos incarne à la perfection l’objet de fantasme qu’est la femme fatale, sulfureuse et fascinante, aux côtés d’un Antonio Banderas manipulé tout à fait convaincant. On retrouve dans FEMME FATALE De Palma au sommet de son génie, la scène d’ouverture du Festival de Cannes en est la preuve magistrale, dans laquelle De Palma, tout comme Hitchcock le faisait, notamment dans « Pas De Printemps Pour Marnie », titille les nerfs de ses spectateurs en jouant à cache-cache avec sa femme fatale, ne la dévoilant que par morceaux, qu’à moitié, attendant le dernier moment pour nous la révéler, dans toute sa splendeur.
De Palma retrouve son talent pour la premiére demi-heure, le reste est manqué, pretentieux et finalement trés vide. Il reste le charme de son actrice principal.
Je ne sais quoi penser de Femme fatale. D’abord parce que je connais trop peu le cinéma de De Palma, et parce que le film est plastiquement –esthétiquement- très réussi, mais manque de cohérence, bien que De Palma semble s’accommoder toujours d’une dose de fantastique onirique. S’il est vrai que le rôle de Laura (le mannequin américain Rebecca Romijn) est assumé jusqu’au bout par l’actrice qui use et abuse de sa plastique, les personnages –le sien compris- manquent d’épaisseur. Tout est manipulation, mais on comprend mal où De Palma veut en venir. Femme fatale est donc un film qui ose le cliché de la « femme fatale », et ce n’est pas pour déplaire, mais, pris dans une double réalité, déroute complètement et perd le spectateur.
A défaut d'être le meillur film de De Palma, il se dégage de Femme Fatale une atmosphére mistérieuse et sulfureuse qui donne beaucoup d'envergure au métrage!Certe il y a des maladresses dans le scénario, mais c'est trés bien joué et l'histoire et plein d'originalité!
Malgré quelques réussites visuelles évidentes (le vol, la scène de l'accident), j'ai dû mal à trouver un intérêt à ce film à l'esthètique tape à l'oeil et fourre-tout (un peu à l'image du casting très hétéroclite) et dont le scénario confond surprise finale et rebondissement hasardeux et peine à installe l'atmosphère inquiètante qu'il voudrait.
Rythme lent, façon Mission Impossible, un thriller avec un soupçon de métaphysique. Pas exceptionnel, mais bien construit. Les acteurs sont un peu moyens (à cause de la VF ?). La musique est un peu répétitive. Le rayon surprise comprend la French Touch : Frémont ou Montoute devant la caméra ou un morceau de Saez (sur lequel Rebecca fait une sensuelle lap-dance).
Après une flamboyante introduction d'une demi-heure, qui laisse imaginer une histoire formidable, le film se perd en d'inlassables va-et-vient, entre souvenirs et présent. L'intrigue est, du coup, complètement vidée de son intêret et la plastique de Rebecca Romjin-Stamos n'est qu'une bien maigre consolation au regard de ce film finalement peu inspiré.
Femme fatale comporte encore quelques uns des mécanismes rébarbatifs du cinéma de De Palma, mais semble cette fois en rire, s'en servir pour atteindre une mysticité psychologique qui en fait l'uvre la plus personnelle du cinéaste. Rebecca Romijn, Rie Rasmussen, magnifiques, sont filmées à la perfection.
J'ai essayé de le revoir.... j'ai encore craqué au bout d'une demi-heure... je n'ai rien trouvé d'intéressant à part la plastique de l'héroïne mais ça ne suffit pas pour réaliser un film réussi.