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Un visiteur
4,5
Publiée le 8 septembre 2019
C'est bien Donnie, hip hip hip houra à ton expérience cinéma excellent dans l'étrange multitude de monde parallèle fantastique selon ton désir, oh seigneur doux dérangé ! Cette réalisation est l'American Beauty de la classe moyenne, une version director's cut à voir pleinement pour comprendre ce complexe complet famille Darko. Je comprends mieux que d'autres films vaguement dans leurs scénarios, mettent une mise en scène furtive qui baissera le rideau précipitamment. Vers la période où la télévision poltergeist attire des personnages complètement ouf, il ne faut plus avoir peur les enfants aseptisés, allons allons, cela révèle plutôt d'affaire de mœurs. J'adore la fin qui annonce le mauvais et puis enfin l'arrivée du beau temps, un twist ending mérité qu'on zappe le reste, le concept philosophique rien que dans cette scène finish. La chanson tritounette de site web qui attire comme un aimant magnétique l'avion désastre tombé sur la tête.
Vrai coup de cœur pour ce film mystérieux, passionnant et bouleversant, qui laisse dans un état mélancolique et donne l'envie immédiate d'un autre visionnage, histoire de mieux comprendre les rouages de sa mécanique narrative complexe, de reconsidérer certains détails à la lumière du dénouement, de réécouter la magnifique BO... Le scénario, très riche, joue sur plusieurs tableaux : c'est d'abord la chronique d'un mal-être adolescent, entre spleen et agressivité, chronique qui bascule très vite dans une veine fantastique avec l'arrivée d'un "ami imaginaire", la mise en images d'une psychologie à tendance schizo-parano, l'expression symbolique et audacieuse de questionnements existentiels et de pulsions suicidaires ; c'est aussi une critique virulente de l'American way of life des années 1980, un peu à la façon de David Lynch dans Blue Velvet, en révélant une inquiétante étrangeté derrière les images de pavillons proprets et les discours bien-pensants ; c'est enfin le développement d'un thème classique de la SF, le voyage dans le temps, modernisé et lié habilement aux enjeux intimes du récit. Voilà qui donne un "Attrape-cœurs à la sauce Philip K. Dick", selon l'expression du réalisateur Richard Kelly, dont c'était le premier long-métrage... Coup d'essai, coup de maître. À 26 ans, Kelly réalisait déjà un film-somme, génialement architecturé, ouvrant une voie cinématographique originale et puissante. Dommage qu'il n'ait pas vraiment confirmé par la suite...
Quel film curieux... La texture et les effets spéciaux sont dignes des années 90, alors qu'il date de 2001 ! L'erreur consisterait à le classer parmi les films d'horreur, ce qu'il n'est pas du tout ! Certes, la tension est permanente et certains personnages sont parfois angoissants, mais pas de violence, ni de meurtres sanguinolents dans ce scénario complexe... D'ailleurs, il ne serait pas étonnant que vous ne compreniez pas tout du 1er coup. Pourtant ce film est attachant ! Parce que si la toile de fond est assez apocalyptique, l'atmosphère assez "flippante", paradoxalement la morale de l'histoire, elle, est profondément positive et le héros est un vrai héros ! Sans doute en passe de devenir culte à postériori...
J'ai vu ce film de nombreuses fois. Au-delà du spectacle qu'est la découverte de cet univers à part, la magie de Donnie Darko réside surtout dans les nombreuses interprétations qu'on peut en faire. D'une personne à l'autre mais aussi d'une fois à l'autre.
Esthétiquement, le film est très fort, éthéré et incroyablement fluide dans son montage et ses mouvements de caméra. J’admire aussi sa manière de ne pas chercher à être aimable, le rythme et l’atmosphère qu’il impose comme allant de soi, un peu à la manière d’un Lynch. Le scénario a aussi une dimension fascinante, avec ces éléments fantastiques qui peuvent fonctionner comme une métaphore particulièrement juste et frappante de l’adolescence (ou de la schizophrénie, mais celle-ci peut elle-même être considérée ici comme une métaphore de l’adolescence). Malheureusement, plus on avance dans seconde moitié, plus Kelly choisit de traiter l’aspect science-fiction au premier degré, avec un côté méli-mélo new age pas très digeste. Contrairement à Mulholland Drive, le résultat n’atteint pas un équilibre dans le récit qui permettrait à la dimension purement onirique de résister à l’envie de comprendre. Sinon, Jake Gyllenhaal est génial et le film est rempli de scènes surréalistes qui valent pour elles-mêmes, comme expérience poétique totalement singulière.
Le film le plus célèbre de Richard Kelly est loué pour sa complexité, directement liée à une histoire de voyage dans le temps qui n'évite pas les paradoxes. Après avoir passé tout le film dans la tête du jeune Donnie Darko, c'est une secousse temporelle qui vient bousculer un spectateur qui accepte pour de bon de lâcher prise. L'ensemble peut sembler se complaire dans la difficulté en mêlant des genres et émotions variés mais cette impression de trop-plein n'est pas étrangère au fait que tout est mental, connecté à l'esprit bouillant et tordu de son adolescent. Donnie Darko, sans doute très perturbé – le cinéaste ainsi que le personnage lui-même ne remettent pas en question cette idée –, ne saurait être réduit à une caricature d'ado provocateur qui voudrait attirer l'attention sur lui; il est la force principale du film parce qu'en s'opposant à tout, il est celui qui cherche à se mettre à la hauteur d'une certaine complexité du monde. Complexité temporelle, incarnée dans un final déroutant et magnifique, mais aussi celle des affects : la scène où il refuse de participer à un exercice consistant à inscrire un énoncé censé être soit plus proche de l'amour soit de la peur dit bien l'obstination lucide du personnage à ne pas simplifier ce qui l'anime. Donnie Darko n'ignore pas la quête d'amour et se sait terrifié mais il ne veut pas rester bloqué entre ces deux sentiments; il ne cesse de vouloir percer un mystère dont on ne sait d'ailleurs – c'est affaire d'interprétation – s'il aura maîtrisé la résolution ou s'il a été dominé. En signant un film au style certes parfois redondant mais remarquable par son habileté à mêler la comédie, le drame ou le fantastique tout en restant rivé à l'esprit de son personnage, Richard Kelly a su coordonner dans un bel élan vision du monde et vision du cinéma.
J'ai tout adoré dans ce film, de la bande-son au casting 5 étoiles en passant par un scénario riche en rebondissements et très réussi sur la durée. Excellent !
Un film culte à voir plutôt seul, afin de faire sa propre critique autour des tracas de l'adolescence. Nous pouvons facilement se confronter aux états d'âmes du personnage. Néanmoins beaucoup trop de questions sans réponses qui peut laisser libre court à son imagination. J'ai eu cette impression qu'on avait cette fois, la perception d'être dans le corps du schizophrène, le passif de l'être qui perd le dessus face à la suprématie de Frank, lui obligeant à faire des actes alors qu'il s'agit uniquement de Donnie Darko inconsciemment. À la différence de "Psychose" d'Alfred Hitchcock ou nous nous trouvons à l'extérieur du personnage ou Split pour les connaisseurs.
« Donnie Darko » est un film aujourd’hui culte. Sorti en 2002, Jake Gyllenhaal est un adolescent perturbé. Son ami imaginaire est un grand lapin noir qui lui annonce la fin du monde dans 25 jours, 6 heures, 42 minutes et 12 secondes. Perdu dans sa schizophrénie, Donnie est hanté par ses peurs et humeurs. Le cinéaste Richard Kelly développe une palette incroyable d’émotions pour son personnage qui un temps fait rire, un temps effraie. Malgré toute la noirceur de l’histoire et des catastrophes qui vont s’enchaîner, « Donnie Darko » est un film d’une douceur incroyable. La musique « Mad World » en est l’exemple parfait. Entre drame mélancolique et science-fiction à énigmes, « Donnie Darko » est une fantastique histoire sur la difficulté d’être adolescent. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Un casting au cordeau et un rythme soutenu qui empêchent tout ennui même si la bizarrerie règne dans ce film qui oscille entre fantastique, drame et quête initiatique. Peu convaincue par le dénouement.
Un film iconique pour certains, un thriller sympa pour les autres. Pour moi c'est un peu des deux. L'idée principal du film est bonne, la réalisation aussi, tout comme les acteurs. Le scénario est intriguant comme il faut, et il offre une bonne dose de mind blown. Mais en fait je pensais que ce film était une satyre de la société, ce qu'il est d'une certaine manière, mais le cœur du film est clairement fantastique, du film fantastique pour ado? Dans toutes ses qualités et ses défauts... Alors finalement c'est loin d'être un mauvais film, mais j'en attendais autre chose, et c'est finalement ce qui m'a le plus déçu. Une référence à avoir néanmoins.
"Donnie Darko" est pour moi une immense déception. A entendre les critiques qui encensaient ce film, je me suis laissée tenter. Et bien après coup, je ne comprends absolument pas l'engouement autour de ce film. Ce film est desservi par un scénario bancal. Il y a trop de longueurs et d'incohérences, on peut même dire que ça part dans tous les sens. Je n'ai vraiment pas été emballée. Et surtout quel ennui!!! je ne vois pas bien comment dire quelque chose de positif à propos de ce film. Sans intérêt, passez votre chemin...