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    Donnie Darko
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    926 critiques spectateurs

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    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    690 abonnés 3 012 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 juillet 2020
    Donnie Darko, par-delà son statut d’œuvre culte, ressemble à ces théories sur le cosmos formulées par des lycéens en section scientifique, manifeste un rapport au monde et à l’adolescence hors de toute poésie pour se concentrer sur les faits, les dates, les heures, les sauts temporels. Aussi le film de Richard Kelly jouit-il d’un franc succès auprès d’un certain type de public, friand d’espace-temps, de trous de ver et d’univers parallèles. Aussi le film de Richard Kelly revendique-t-il une dispersion de la structure linéaire de son récit, de sorte à faire coïncider son thème avec une esthétique générale de l’opacité, ce qui rappellera aux spectateurs les moins scientifiques ces exercices de mathématiques ou de physique devant lesquels ils restèrent silencieux. Et c’est une impression similaire que dégage ledit long métrage auprès de ces mêmes spectateurs incapables d’aborder l’adolescence hors du sentier des sens et de la sensibilité. Car Donnie Darko compose un personnage éponyme aussi désincarné que l’ossature affichée sur son costume d’Halloween : pas de profondeur chez Donnie, sinon celle mise en place par l’entrelacs de la réalité et de la fiction – ou de deux temporalités rassemblées, soit –, heurt compulsif de plans visuellement inspirés que prolonge une réalisation ampoulée avec moult ralentis, caméra renversée, flashs lumineux etc. Voilà un film bien mené, mais aguicheur, et en ce sens impropre à saisir la solitude voire la détresse du protagoniste principal, constamment embarqué dans un mouvement qui le précède et le dépasse. Traduction par le mouvement de l’adolescence qui emporte le garçon et l’égare ? Oui, cela se défend. Encore aurait-il fallu prendre le risque d’égarer non plus tant le spectateur que les personnages eux-mêmes, confrontés à des pulsions qu’ils découvrent et explorent, à des fantasmes qu’ils s’efforcent de rendre concrets. Ainsi, le long métrage de Richard Kelly perd en spontanéité ce qu’il gagne en maîtrise démiurgique, faisant du réalisateur le gardien d’une (seule) signification, et de son œuvre une construction centrifuge accessible à une poignée d’initiés. Kelly n’est pas Lynch, il n’incite pas le spectateur à donner du sens aux séquences qu’il voit s’articuler les unes aux autres, à faire acte de création, à penser l’œuvre de cinéma comme une création partagée, réitérée à chaque visionnage, à chaque nouveau spectateur réitérée. Kelly est un scientifique à courte vue, tellement persuadé de la validité de sa théorie qu’il en oublie la nature chimérique essentielle à celle-ci.
    Liam Debruel
    Liam Debruel

    19 abonnés 104 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 juin 2020
    Certains films nous laissent tout simplement sans voix, qu’importe le nombre de fois qu’on les a revus. Cela peut venir de diverses raisons que l’on vous laissera lister vous-mêmes car toutes les pistes auxquelles vous pourrez penser font partie du culte voué à Donnie Darko. Il est dur de poser des mots sur ce qui fait la réussite d’une œuvre pareille tant elle relève de l’expérience, et touche régulièrement l’intimité du spectateur par sa multiplicité de tons.

    Sans prendre garde, le film de Richard Kelly passe du drame social à la romance adolescente, de l’horreur pure à la critique acerbe d’une société américaine cherchant à se conformer le plus possible à quelque chose de plus acceptable socialement. Cette nature protéiforme confère au long-métrage une force, une sensibilité rebondissant sur une brutalité de ton, sans chercher lui-même à rentrer dans un moule filmique. « La destruction est un acte de création » : en détruisant toute barrière de genre (toute catégorie dans laquelle l’enfermer serait indigne de l’implosion mentale provoquée), « Donnie Darko » relève de l’art cinématographique pur et simple.



    Richard Kelly capte également à souhait le sentiment adolescent et la perte de repères se rapportant à cette période de notre existence. On parle ainsi d’un âge où l’on nous demande de nous créer nos propres opinions tout en nous retrouvant obligés d’être conformés par celles d’autres personnes, proches ou moins. Nous sommes dans un aspect de la vie où l’on cherche à se construire et s’établir en tant qu’individu par les autres pour mieux être soi-même, mais comment l’être ? Comment s’affirmer comme soi quand les autres cherchent à s’approprier notre personnalité ? Il y a de cela qui ressort du film et tant d’autres.

    Car si les adolescents sont victimes de cette oppression sociale pour leur construction individuelle, les adultes ne sont pas de même, certains étant prêts à suivre n’importe quelle croyance pour se réfugier dans un semblant de bien-être. La fiction, néfaste ou non, se fait coquille de protection et cela se lit encore plus dans l’une des interprétations sur le final du récit. En effet, tout le monde se retrouve enfermé par des carcans, principalement ceux de la société, et c’est en acceptant de s’y confronter qu’on atteint la libération.



    La liberté est l’un des nombreux cœurs du film, faisant battre la chamade au nôtre par sa manière de juxtaposer autant de personnages et de destins autour de Donnie, incarné avec brillance par un Jake Gyllenhaal tout simplement parfait. Sa prestation fait partie des nombreuses raisons qui rendent indispensable de voir le premier film de Richard Kelly, réalisateur de génie disparu des radars suite à son talent non conforme à une industrie qui se sent obligée de catégoriser pour subsister.

    On aimerait continuer à parler encore et encore de « Donnie Darko » mais il faut bien admettre que cela serait inutile tant on ne fait pas face à un simple film mais à une véritable expérience. « Donnie Darko », c’est un voyage qu’il faut faire seul, malgré les blessures qu’il peut infliger. Car une fois sorti du film, les larmes aux yeux, le ventre noué et la tête retournée, c’est soi-même que l’on découvre. Alors, prenez la main de Donnie et faites le premier pas. Vous ne le regretterez jamais
    Yaes
    Yaes

    5 abonnés 42 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 mai 2020
    Disons-le tout de suite, je chronique ce film parce que je viens de le découvrir en Director’s cut. Je suis allé voir Donnie Darko lors de sa sortie cinéma, en 2 001 et j’en étais ressorti… Comment dirais-je ? Dubitatif… Est-ce que je venais d’assister à une vaste fumisterie pseudo-intellectuelle, ou bien à un coup de génie ? Je ne l’ai d’ailleurs jamais revu depuis.
    Car, reconnaissons-le, faire un premier film d’une telle ampleur est absolument inconcevable. Même Christopher NOLAN ou Darren ARRONOFSKY n’ont pas osé et se sont contenté d’exercices de styles électrisants. Or, le problème avec Donnie Darko, c’est que non seulement la forme est enthousiasmante d’originalité, mais le fond oblige le spectateur à se creuser les méninges en permanence durant la projection, mais aussi, et surtout, après. Qu’est-ce que c’est que cette histoire ? Est-elle onirique ? Traite-t-elle du voyage dans le temps ? Est-ce tout simplement de la prémonition ?
    Je me disais que la nouvelle version m’apporterait des réponses et orienterait mes réflexions. Que nenni ! Comment ? 20 minutes de plus et aucune explication supplémentaire ?! Eh bien, non !
    Le découpage est cette fois basé sur les chapitres du livre de Grand-Mère-la-mort. Nous pouvons lire des « explications » sur le voyage dans le temps, mais qui n’apportent aucun éclairage nouveau, voire même, nous embrouillent un peu plus. Etant donné que ces textes ont été écrits par Richard KELLY lui-même, il n’y a pas de quoi être surpris.
    Le véritable apport de cette version étendue est dans les scènes familiales. Certaines sont allongées et permettent de s’attacher un peu plus aux personnages, les rendant un peu plus drôles et sympathiques. Elles donnent aussi l’occasion de voir à quel point les acteurs sont bons dans ce film et collent parfaitement à leurs rôles. Le casting du film est tout bonnement incroyable et, ce qui est rare, il n’y a pas la moindre fausse note. Mais certaines scènes sont inédites et j’ai été particulièrement touché par celle où Donnie et son père discutent de la « normalité » et de la folie derrière la maison. Cette scène est très émouvante car elle prouve qu’Eddy, le père de Donnie, n’est pas complètement détaché de l’éducation de ses enfants, comme on pourrait le croire, et les aime profondément. Cette nouvelle scène a d’ailleurs une résonnance importante et apporte un regard neuf quant à la réaction de Donnie dans sa toute dernière apparition à l’écran.
    Enfin, parlons de l’ouverture du film. Eh oui, on finit par le début ! Après s’être réveillé sur une petite route à côté de son vélo, Donnie, visiblement victime de somnambulisme, rentre chez lui au son d’une chanson d’INXS (je suis un fan absolu), qui fonctionne mieux que la chanson originale et vous invite au voyage. Car c’est bien de cela qu’il s’agit… Monterez-vous dans le bus scolaire avec Donnie, ou pas ? Les 10 premières minutes du film sont absolument cruciales. Soit, vous vous laissez emporter et acceptez les interrogations et la complexité de l’histoire à venir. Soit, vous êtes réfractaire et vous descendez. N’essayez pas, vous ne parviendrez à remonter en cours de route ! Si vous n’acceptez pas la proposition dès le départ, vous décrocherez.
    Mais si vous parvenez à entrer dans cette histoire qui nécessite un effort de concentration et de réflexion, alors, vous aurez l’occasion de vivre un premier film-somme quasiment impossible à résumer, et je ne m’y risquerais pas de peur d’être forcément réducteur. Revenons simplement à ce que vous pourrez voir : un spectacle visuellement fouillé, un lapin, géant, une manipulation intellectuelle, l’éveil à la sensualité, une histoire labyrinthique avec plusieurs niveaux de lecture, le premier amour d’un ado, un nombre incalculable de références pop (en vrac, Stephen KING, Sam RAIMI, Duran-Duran, David LYNCH, Steven SPIELBERG, les BMX, Joe DANTE), l’importance de la littérature, de la schizophrénie, le voyage dans le temps, une réflexion sur le deuil plus profonde qu’il n’y paraît, un revival 80’s, un mix de films d’adolescents et de torture mentale et… la fin du monde. Rien que ça !
    Le film est devenu culte sans que, pour une fois, le terme ne soit galvaudé. Il ne faut pas s’étonner que son auteur n’ait rien fait de mieux depuis : c’est quasi-impossible. Mais l’on ne peut s’empêcher d’attendre son quatrième film (un biopic sur Rod SERLIG, le créateur de la série La quatrième dimension) avec un mélange d’impatience et d’appréhension.
    Allez, acceptez d’être dépassé et vous serez comblés !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 29 avril 2020
    Donnie Darko est un film étrange.

    Donnie Darko est un film qui a su acquérir une certaine notoriété. Le film n'est pas le labyrinthe mentale que beaucoup dise avoir vue. Pour ma part, ce qui m'as marqué dans ce film c'est tout simplement l'ambiance qui s'en dégage. Quelque chose de malsain et crasseux. Pourtant ce mélange de psychologie, de science fiction et de film d'horreur fonctionne à tout les coups. J'aime me replonger dans cette atmosphère et cette intrigue. Découvrir et redécouvrir des détails que j'avais manqué lors des précédents visionnages et admirer cette oeuvre. j'espère que Donnie Darko aura la chance de rester aussi populaire pendant encore plusieurs années, car il le mérite.
    Cinememories
    Cinememories

    483 abonnés 1 466 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 juillet 2021
    Des court-métrages pour aiguiser sa mise en scène, de la patience et une opportunité des plus vivifiantes, c’est ce qui a fallu au jeune réalisateur Richard Kelly qui cachait encore du potentiel. Outre ce premier long-métrage qui a marqué et qui continuera à marquer les esprits, le cinéaste avait gardé dans un tiroir un scénario si riche, si complet et qui renouvelle ses découvertes, même après plusieurs visionnages. Il nous baigne dans l’atmosphère de l’étrange, mais qui sait trancher avec un ton majeur, celui du teenage movie. Et dans cette catégorie-là, il détourne les codes et il se les approprie parfaitement pour recontextualiser l’ensemble. Si les événements se déroulent à la fin des années 80, il se détache de la tendresse d’un « Breakfast Club » afin d’exploiter la véritable transition de l’adolescence vers l’âge adulte. Les propos se révèlent ainsi plus matures et plus crus.

    La problématique emprunte ainsi les sentiers brumeux d’un personnage troublé. Donnie Darko, campé par un Jake Gyllenhaal impeccable, se promène alors avec une entité ambigüe. Le jeune homme traine déjà un passif schizophrénique, en plus d’être psychopathe sur les bords. La manifestation de Frank, un lapin d’apparence mortelle, tout comme le message ou les symboles qu’il orne. Loin de porter chance donc, sa présence est synonyme de mystère que l’on préserve le temps qu’il faut afin d’émietter ces petits détails qui, en plus de développer des sous-intrigues, s’imbriquent dans un ensemble des plus pertinents. La tranche d’âge n’est pas un hasard et l’adolescence est finalement prise au sérieux afin de captiver une audience et lui promettre les meilleures réflexions possibles. Oui, la personnalité de Donnie admet un décalage, car il a beau être en avance sur son temps et cet univers rempli d’adultes incompétents, mais il cache bien sa névrose au milieu de de ce festival masqué.

    Par ailleurs, la société apparait comme une hydre de Lerne, dont les têtes espiègles se renouvellent à chaque péripétie surmontée, ma le destin est une affaire qui trône dans une narration si nuancée. Le fait de nous avoir replonger dans les années 80 permet de figer les personnages dans un environnement propice à un changement de ton, à la fois dans l’intrigue et dans la vie d’une nouvelle Amérique, maqué par des élections présidentielles significatives. Difficile de faire l’impasse sur des références nostalgiques qui auront guidé le réalisateur à se tourner vers ce qui aurait pu être évité. David Lynch, Stephen King, Steven Spielberg et Robert Zemeckis ont donc été des supports idéaux dans la conception du projet, mais Kelly s’approprie des symboles forts pour ne pas sombrer dans la redite ou la facilité. Tout est millimétré et l’univers qui entoure Donnie résonne de bout en bout. Il influence bien plus qu’il ne le pense, pas seulement avec ses paroles, qui décrédibilisent certains mythes ou croyances déplacés, il agit tel un super-héros parce qu’il en a la possibilité, car il se montre à la hauteur de ses responsabilités.

    A l’image de la chanson « Mad World » de Gary Jules, « Donnie Darko » reflète tout ce côté pathétique d’une Amérique en perdition et qui ne peut que saisir la nostalgie afin de trouver le bonheur et l’équilibre qu’on lui a arraché. Tout et rien, vivant et mort, le jour et la nuit, d’autres dualités peuvent être rattachées aux faits historiques d’un récit, plus que jamais ancré dans les mémoires. Le film tire d’ailleurs souvent sa force de sa bande-son hypnotisante et accomplit des prouesses grâce à des jeux de regards, qui reposent davantage sur des seconds rôles plutôt que sur de la figuration stéréotypée. Les enfants s’éloignent d’un monde qui ne les adoptent pas tous et toute la complexité de l’œuvre réside dans cette éternelle réflexion, celle d’une interprétation qui ne sera jamais l’égale de son voisin ou sa voisine et c’est ce en quoi crois Kelly, c’est ce pourquoi nous croyons tous en la force du cinéma.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 20 avril 2020
    Comme beaucoup, vous serez peut être trompé par l’excellente note du film.
    Comme beaucoup, vous serez probablement d'autant plus perplexe à la fin de son visionnage.
    Puis, en lisant les critiques des spectateurs, vous vous rendrez compte que ce n'est pas le "scénario" nanardesque du film qu'ils ont apprécié mais le scénario qu'ils se sont eux même inventé autour du film.

    Parce que oui, le scénario de ce film n'a ni queue ni tête et s'inscrit dans la succincte carrière de son réalisateur (je vous invite à voir son nanard suivant "Southland tales" avec The Rock, Stiffler de American Pie et Buffy de la série éponyme. No comment).
    Mais là intervient la psyché humaine et son besoin de combler les vides, surtout quand ils vous ont couté une place de ciné, le prix d'un DVD ou simplement 2h de votre existence.
    Alors les gens inventent du sens au film en imaginant des choses qui n'y sont pas et se gargarisent de la complexité du scénario (le leur encore une fois, pas celui du film) prouvant que ce film est tellement mauvais que n'importe quel spectateur est capable de pondre une histoire qui a plus de sens.

    En dehors des scénarios des spectateurs, celui du film raconte l'histoire d'un ado parfaitement insupportable (qui insulte par exemple copieusement sa mère. Détail qui invalide totalement les théories des fans du film), suivi par un psy et qui se met (bien après le début de ses séances) à voir un nouvel ami imaginaire qui lui dit de commettre plusieurs crimes, ce qu'il fera avec la plus grande des satisfactions et qui lui annonce l'imminence de la fin du monde.
    Le film affiche donc régulièrement la date et le décompte des jours restants jusqu'à la fin du monde et, entre ces panneaux, on se retrouve avec une multitude de scènes soporifiques qui n'ont absolument aucun rapport avec l'histoire (quel est l'intérêt de la scène de 5 minutes de spectacle de danse de la petite sœur par ex?)

    Les personnages sont tous plus insipides les uns que les autres, se contentent de balancer trois répliques dans deux scènes avant de disparaitre (probablement la pire sous exploitation de Drew Barrimore), on apprend à en connaitre aucun et on ne ressent donc aucun intérêt pour leur histoire.
    Pour jouer la carte du fantastique, on se contente du baratin pseudoscientifique habituel (pont Einstein-Rosen = voyage dans le temps), ça permet de raconter absolument n'importe quoi sans avoir à rendre ça cohérent.
    Des films fantastiques qui parlent réellement du voyage dans le temps, brillamment réalités il en existe suffisamment pour ne pas avoir à vous infliger cette chose.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 17 avril 2020
    Le film qui te laisse pas indifférent. Un coup de gueule à la superficialité américaine et une expérience de trip assez bizarre, mais passionnante.
    Criticman17
    Criticman17

    5 abonnés 235 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 avril 2020
    Donnie Darko est une œuvre qui interroge sur la temporalité. C'est un film qui a très bon casting avec un questionnement sur les situations rencontrées par la révélation du film Jake Gyllenhaal, la rencontre d'un personnage mystique un lapin, un réacteur qui détruit une partie d'une maison, une dame rencontrée sur une route. On est face à une œuvre qui nous plonge dans un monde rempli d’hallucinations, on ne sait plus si on est dans la vie réelle ou dans un rêve ou bien même dans des effets secondaires causés par des médicaments. Le film nous fait suivre le personnage principal et rompt avec une construction classique et les effets spéciaux de cette connexion avec ce monde inconnu mené par le personnage principal nous questionne et amène à la notion d'étrangeté. Film avec un bon jeu d'actrices et acteurs et une bonne musique de film. Scénario étrange et qui demande d'autres visionnages pour avoir d'autres grilles de lecture. Film OVNI à découvrir.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 30 mars 2020
    Excellent film! C'est très intrigant, les acteurs jouent très bien, ça sort du lot et on passe par beaucoup d'émotions!
    Terreurvision
    Terreurvision

    213 abonnés 505 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 mars 2020
    Halloween 2001, alors que l'Amérique peine à se remettre d'une attaque sans précédent, un bien étrange antihéros débarque de nulle part, en même temps que naît un jeune auteur prometteur. Notre critique complète est en ligne ici : http://www.terreurvision.com/2019/11/donnie-darko-20012002-de-richard-kelly.html
    Steve Billon
    Steve Billon

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 mars 2020
    A voir et a revoir, c'est puissant du début a la fin. Les débuts de Jack sont éblouissants et tous les autres acteurs sont bons.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 23 février 2020
    Le film qui a révélé Jack Gyllenhall, à voir absolument si vous êtes fan de cette acteur. En plus c'est vraiment un très bon film, on prend une bonne claque dans la gueule et c'est un plaisir de le revoir 2-3fois pour tout comprendre
    Damianous
    Damianous

    3 abonnés 496 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 janvier 2020
    Je ne sais pas si ce film est un chef d’œuvre, en tout cas je le trouve parfait. Il est inclassable, à la fois fantastique, science-fiction, drame, thriller... A vrai dire, peu importe à quel genre il appartient. Il fait partie de ces films qui laissent un souvenir impérissable, mais qu'on a des difficultés à résumer à un ami. Car Donnie Darko possède un scénario assez complexe, et un seul visionnage ne suffit pas pour tout comprendre; je ne vais pas m'attarder dessus car chacun doit le découvrir par soi-même, de mon point de vue il est brillant. J'adore l'ambiance qui se dégage, glauque, hallucinée, un peu teen movie, parfois absurde; bref on traverse une palette d'émotion, avec en point d'orgue une fin magnifiquement dramatique. Passons au casting: c'est du lourd, avec évidemment Jake Gyllenhaal époustouflant en adolescent un peu dérangé; le reste est excellent aussi avec Jena Malone, Maggie la sœur de Jake (qui joue... sa sœur) , Drew Barrymore, Mary McDonnell... Autres points en vrac: l'OST est bonne, le design du masque de lapin est grandiose car effrayant et fascinant, les personnages secondaires ont leur importance aussi mineure soit-elle; bref Donnie Darko est un puzzle où toutes les pièces s'emboitent parfaitement. C'est un de mes films préférés et je lui mets donc 5 sans hésiter.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 24 novembre 2019
    Un véritable chef-d'oeuvre avec un excellent casting notamment Jake Gyllenhaal dans le rôle de Donnie Darko. Le film prête a réfléchir sur notre perception du monde, et de la moral. Devenu a mon goût un film culte des années 2000.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 6 novembre 2019
    Super film, une excellente réalisation, un très bon jeu d'acteur de la part de Jake Gyllenhaal. Je vous le recommande vivement
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