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Filmosaure
122 abonnés
93 critiques
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5,0
Publiée le 19 juillet 2012
Un de mes films préférés de tous les temps. Un petit bijou de noirceur, un diamant brut comme il en sort rarement ; je ne saurais expliquer l’impact qu’a eu ce film sur moi, mais il m’a attristée et transportée dans un état second. Il fait partie de ces films qui sont le reflet d’une société imparfaite, troublée, à l’encontre de ce que l’on nous montre souvent à l’écran.
Jake Gyllenhaal est fabuleux, charismatique, dérangé, et accompagné de performances tout aussi impressionnantes du reste des acteurs. La photographie est sublime, l’ambiance, malsaine, étrange, presque effrayante, mais également infiniment triste. Sans compter une bande originale complètement adaptée et incomparable.
Les interprétations et interrogations qui découlent du film sont multiples, complexes, filent le vertige. Un jour, j’en ferai un article plus poussé. (Et ce satané lapin est sacrément flippant)
Donnie Darko est un film comme on n'en voit que rarement aujourd'hui. Il est difficile de comprendre l'intégralité de l'histoire lors des premiers visionnages, mais bizarrement, cela n'empêche pas au film de captiver le spectateur et de le laisser coït une fois que le générique de fin se met à défiler. Les premières minutes peuvent sembler longues, mais par la suite Richard Kelly nous entraîne sans difficulté dans les méandres complexes du scénario sans que nous ne voyions le temps s'écouler, pour qu'au final nous nous demandions durant cinq minutes, immobiles, la nature de ce que nous venions de voir. Donnie Darko est sans aucun doute permis un film compliqué, aux interprétations possibles très diverses. L'avantage de sa complexité constitue cependant également son seul bémol, dans le sens où il n'est donc pas accessible à tous. J'avoue qu'après avoir vu le film deux fois, j'ai parcouru quelques pages internet afin de m'informer sur différentes théories qui m'ont permis de mettre bout à bout toutes les pièces de ce chef d'oeuvre fantastique. Pour ne rien gâcher à l'expérience, Jake Gyllenhaal délivre une interprétation plus que convaincante et presque dérangeante de sincérité, à laquelle s'ajoute les prestations tout à fait satisfaisantes des rôles secondaires que nous croisons tout au long du film. J'ajouterais également un point positif pour la Bande Originale qui m'a beaucoup plu ! En bref, un film qui je pense devrait se trouver dans la mémoires de beaucoup de cinéphiles amateurs de scénario bien ficelés et qui donnent à réfléchir.
Donnie Darko est un chef-d'oeuvre qui ne vaut pas seulement pour sa magnifique et incompréhensible fin mais aussi pour son côté teenage movie loin des clichés de ce genre de films même si la mise en scène de Richard Kelly y emprunte tout les codes (pour mieux les détourner). Le premier long-métrage du réalisateur est donc une ode à la liberté (de penser) de la génération adolescente et à la rébellion contre le système éducatif. Ici, elle est caractérisé par Donnie Darko (incroyable et effrayant Jake Gyllenhaal), un parano-schizophrène qui va faire la rencontre d'un lapin géant nommée Franck qui va lui avouer que la fin du monde est proche (28 jours et 6 heures). Franck est chargé d'empêcher que cela arrive et va se servir de Donnie pour parvenir à ses fins en lui ordonnant d'inonder son école ou bien de cramer une maison par exemple, on ne sait pas trop en quoi ça va jouer dans le sauvetage de l'humanité jusqu'à la fin totalement imprévisible et merveilleusement belle, même si on ne l'a comprend pas tout de suite (l'une des plus compliqués jamais vu dans le cinéma).
En conclusion : Donnie Darko est surtout un film sur une génération, celle de l'adolescence avec tout ce qu'elle a de compliquée (vous les adultes vous ne pouvez pas comprendre...), servi par une mise en scène à la fois très clichée et très inventive de Richard Kelly et une palette d'acteur talentueuse, sa fin fascinante (à l'image du long-métrage) reste et restera l'une des plus mémorables dans l'histoire du cinéma. Un sans faute pour ce film élevé à juste titre au rang de culte et de chef d'oeuvre.
Indéniablement surprenant, voire inquiétant. Donnie Darko est loin d'être un film bassement commercial, et est même au contraire d'un hermétisme qui aurait dû presque faire fuir les spectateurs. Mais non, ils sont venus. Et pourquoi ? Parce que, comme moi, ce film les a surpris. Mais pas de la même façon. A l'instar des futurs films de Nolan, celui de Richard Kelly propose une intrigue complexe, basée sur un personnage qui est témoin et acteur de prédictions sinistres et dérangeantes. Fantastique, il oscille entre comédie dramatique et science-fiction.Cependant, il s'agit certainement d'un masque qui ne montre pas ce qu'est réellement le film : un splendide, un génial, un monstrueux artifice. Tout n'est que vent dans cette histoire qui veut pousser à la réflexion pour ne mener à rien, puisqu'il s'agit tout bonnement de trouver un sens à une histoire qui tourne en rond : il n'y a pas d'explication et il faut se contenter de ce que nous montre le film pour être heureux. Sans quoi Donnie Darko nous prend la tête alors qu'il n'en a aucune raison.
Émerveillée par ce chef d'oeuvre absolument génial que je viens à peine de visionner. Un ovni cinématographique à la fois angoissant, émouvant et dérangeant. A voir de toute urgence.
Un film fantastique étrange de Richard Kelly. Une histoire mystérieuse et sombre qui nous plonge dans un voyage dans le temps. Jake Gyllenhaal est étonnant dans le rôle de cette adolescent perturbé qui voit un lapin géant nommé Frank. Le reste du casting est excellent : Jena Malone, Drew Barrymore, Beth Grant, Maggie Gyllenhaal, Mary McDonnell, Holmes Osborne, Katharine Ross, Patrick Swayze et Noah Wyle. Avec la magnifique musique de Gary Jules avec le titre Mad World.
Au sommet des œuvres énigmatiques, au coté de l’indétrônable 2001, L’odyssée de l'espace ou du splendide La science des rêves, vient se loger ce récit déjanté d’un adolescent discutant avec un ami imaginaire lui promettant la fin du monde. Apocalypse, voyage dans le temps, frontière floue entre fiction et réalité, idéologie sectaire et psychanalyse sous hypnose, tous les éléments propres à une série de pistes inexplicables sont réunies et sont bien exploitées pour nous retourner le cerveau. Cette accumulation de fausses pistes métaphysiques permet au film de pouvoir être revu plusieurs fois pour chercher l’hypothétique issue de ce labyrinthe scénaristique. Cette quête d’interprétations se fait avec plaisir puisque ce concept surréaliste est filmé avec un style mêlant habilement celui du film gothique angoissant à celui du drame familial plein d’émotions. Le choix du casting ainsi que de la bande originale sont également d'excellents éléments qui permettent de faire ce délire inexplicable une œuvre maitrisée avec virtuosité. Bref, ne vous en voulez pas de n’avoir pas tout compris mais contenter de profiter de la qualité artistique de ce remarquable exercice de style.
Que ce soit clair, Donnie Darko est un chef-d’œuvre pour l'idée, et pour la façon dont elle nous est présentée. La vie n'est pas résolue en deux paramètres qui sont le bonheur et la peur, non, elle est dictée par un multitude de paramètres, ce n'est pas si simple, tel il nous est expliqué explicitement et implicitement durant ce film, sur un début fulgurant où l'ado se lève perdu au beau milieu d'une route (ce n'est d'ailleurs pas un hasard). La richesse, la beauté et la complexité de la poésie qui nous est contée et racontée au long de cette œuvre sont au plus haut point, un travail d'une finesse microscopique tant les détails importants sont nombreux. Finalement, serions nous des ouvriers ou des maîtres ? Ainsi nous laisse le film sur une fin aussi belle que l'est la photographie, la mise en scène et les plans accompagnés d'une bande sons choisie avec une justesse impeccable.
Donnie Darko est tout simplement une pure merveille mais surtout un pur chef oeuvre. Vraiment ce film est une réussit, j'ai vraiment adoré et je suis entré direct dans ce film mélangent science fiction, thriller, drame avec un excellent message derrière ce film. Le scénario est vraiment énorme, très bien construit et travaillé et riche en suspense et rebondissement: remplit de subtilité, de mystère et de philosophie avec un excellent message a la fin. Vraiment le scénario est vraiment génial: passionnante, captivant de bout en bout et surtout envoutant avec une pointe de complexité et de mystère ce qui rend le film encore plus intéressant. Et le finale est juste énorme et conclut parfaitement le film avec une interprétation assez libre pour le spectateur. La réalisation est juste magnifique, avec de somptueux plans de caméra bien trouvé, vraiment la réalisation, il n'y a rien a dire, c'est de l'excellent travaille: bravo a Richard Kelly qui réalise son premier film qui est juste un chef oeuvre. Les acteurs sont très convaincant et colle parfaitement a la psychologie des personnages que je trouve énorme et très intéressant. Jake Gyllenhaal est particulièrement excellent et parfait dans son rôle de ado un peu dérangé mais très imaginatif (avec son inquiétant ami Franck avec son mémorable masque). Et pour finir la BO est tout simplement somptueuse et génial et colle parfaitement a l'ambiance inquiétant du film. Voila ce oeuvre est vraiment excellent. Un énorme coup de coeur pour un véritable chef oeuvre.
A l'image de son personnage principal, ce film est vraiment très bizarre. On ne sait pas où il veut nous emmener. Tout s'explique à la fin mais entre temps il faut tenir bon. C'est une sorte de délire cinématographique auquel on accroche ou pas... et moi j'ai pas accroché. Il y a cependant un point sur lequel tout le monde restera d’accord : les passages accompagnés de musique sont très biens! (Pas terrible)
Le mélange étonnant entre fantastique, suspens, critique sociale et vision de l'adolescence m'a enthousiasmé. Il y a dans ce film un "quelque chose" de puissant, relativement puéril, mais vraiment puissant... Un goût de Tarkovski (le grand Andreï en personne) qui aurait 20 ans, serait amateur de fanzines et né en Virginie ! Car le mystique est loin d'être absent, tout comme le plaisir de brouiller les cartes pour donner naissance à une oeuvre qui dépasse ( volontairement ? ) les intentions de son auteur, laissant au spectateur le douloureux, mais savoureux plaisir, de construire sa vision personnelle de l'affaire... Selon moi, il y a bien des films dit " d'auteur " nettement moins intéressants, méme sur leur terrain de prédilection, que ce Donnie Darko.
Inutile de le cacher, le film m'a fait une impression assez forte et j'étais dedans. La photographie du film est plutôt bien faite. A l'image de la schizophrénie du personnage principal, les plans alternent entre de petites pépites et des ratés. L'ambivalence de Donnie Darko, la présence de deux mondes parallèles, l'opposition entre l'amour et la peur, la dualité adolescents / adultes, tout cela rythme le film néanmoins non manichéen. La fin fait fonctionner nos méninges, et nous laisse interpréter ce film déroutant selon notre goût.
On finit le film en se demandant si on a bien tout compris, si on a pas raté un bout tellement c'est flou et bizarre.
Mais bon le pitch est sympa, le lapin so creepy et voir les Gyllenhaal est plutôt sympathique, surtout Jake qui joue bien le rôle d'ado complètement pommé et un peu rebelle.
Un des premiers rôles de Seth Rogen, en petite frappe : savoureux !!