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Sinaloc
5 abonnés
18 critiques
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5,0
Publiée le 28 septembre 2023
Un film étrange, bizarre, parfois drôle et parfois effrayant. C’est un OVNI du cinéma, mais c’est avant tout un chef-d’œuvre. J’ai rarement vu un film aussi bien écrit du début jusqu’à la fin. C’est le genre de film qui nous marque à vie et dont on a du mal à parler tant il est unique en son genre. Véritable pépite qui a révélé Jake Gyllenhaal au grand jour et qui n’a pas fini de nous embrouiller, Donnie Darko est un film a voir et à revoir absolument, et duquel on ne ressort pas indemne.
Mouais. Peut-être que ça vient de moi et que je suis dur avec ce film mais en tout cas je n'ai pas aimé. Tout, la réalisation, la musique, le comportement des personnages... Tout. Et en plus je n'ai rien compris ! Alors j'ai fouillé sur internet et j'ai lu des théories qui essayent toutes d'être l'ultime mais ça coince toujours. Mais aucun regret, j'aime pouvoir me faire mon propre avis et peut-être même que je le regarderai une seconde fois dans quelques temps.
Réaliser par Richard Kelly, " Donnie Darko " est une fable fantastique sur l'amitié, l'amour et le sexe shooter d'une schizophrénie noire, inspirée par les écrits de Stephen King, par son intrusion de l'étrange et du bizarre dans le récit, envahie par une atmosphère de plus en plus inquiétante. Ambitieux et révolutionnaire pour l'époque, un métrage qui dépoussière la science-fiction, s'appuie sur un scenario malin nous laissant tout de même une part de mystère que seules les spectateurs pourront en débattre autour d'une table. Le charme des années 80's fonctionne et la banlieue devient le Pays Imaginaire de tout les possibles pour nos protagonistes. Là où, Alice aux Pays Des Merveilles nage dans le pure bonheur, avec Donnie aux Pays des Cauchemars, l'univers est figé dans un état de mort déjà annoncée où la réalité est confronté aux univers parallèles et aux rêves. Jake Gyllenhal plus jeune à la sortie du film, est parfait dans la peau de cet adolescent très perturbé dont la schizophrénie s'inspire d'Alex DeLarge, le monstrueux protagoniste du long-métrage " Orange Mécanique " de Stanley Kubrick. Un teen-movie référentiels et nostalgique qui vieillit bien est une œuvre complexe culte qui a marquée toute une décennies, aussi sombre que drôles signé par un talentueux réalisateur.
"Donnie Darko" se distingue en tant que chef-d'œuvre du cinéma indépendant, captivant par pléthore d'éléments remarquables. D'abord, son intrigue complexe suit Donnie, un adolescent tourmenté par des visions apocalyptiques, offrant une trame dense et mystérieuse. La réalisation de Richard Kelly crée une ambiance unique, mêlant thriller psychologique et science-fiction, avec des décors, une photographie et une musique envoûtants. La bande-son, allant de Tears for Fears à Joy Division, contribue à l'esthétique intemporelle du film. Les performances exceptionnelles, notamment de Jake Gyllenhaal, apportent une profondeur nuancée. Les thèmes complexes explorent l'existence, le destin et la folie, incitant à une réflexion profonde. L'exploration novatrice des paradoxes temporels est bien construite, révélant l'intrigue de manière satisfaisante. La vision originale du film, prenant des risques narratifs, le distingue, tout comme son statut de référence culturelle depuis 2001. En conclusion, "Donnie Darko" fascine et émerveille, méritant d'être découvert par les amateurs de cinéma en quête d'une expérience cinématographique unique et captivante.
Donnie Darko est un film maudit par le contexte de sa sortie (11 Sept) mais qui a pu connaitre un important succès d'estime et un vrai engouement populaire autour des multiples interprétations qu'il induit. M'attendant à devoir me concentrer sur chaque détail pour comprendre l'ensemble du récit, je n'ai pu apprécié le film autant que je l'aurais souhaité. Car la grande richesse des sens, un peu trop fouillis, finit finalement par me perdre et mène à une fin qui est très libre d'interprétation (je parle de la version ciné, pas de la director's cut). Il s'inscrit dans la lignée d'un Fight Club ou Mulholland Drive que je n'ai pas non plus apprécié. Malgré la bonne réalisation, dont le cachet "amateur" ressort bien, malgré l'excellente prestation des acteurs débutants (Jack Gyllenhaal brille), Donnie Darko ne m'a donc pas grandement convaincu..
Oh que je suis déçue... j'avais adoré ce film ado & hier j'ai voulu le regarder avec mon gendre & ma belle grande fille (pis mon chéri aussi) pour passer un bon moment mais le hic c'est qu'ils ont pas aimé ça... d'un il faut avouer que ça a un peu mal vieilli & j'ai compris pourquoi ils n'ont pas accroché mais pire que tout ils n'ont pas trop aimé l'histoire & mon amoureux a carrément pas compris la fin -_- Bref je me suis rétamé... tchic !
Un adolescent sujet au somnambulisme avec des problèmes mentaux apprend que le monde se terminera à un moment précis dans un avenir proche. La folie du film a une sorte de sens et il y a plusieurs résultats ironiques de mauvaises choses que fait notre héros fou. Un moteur d'avion venu de nulle part s'écrase dans la chambre dudit héros alors qu'il faisait du somnambulisme, un somnambulisme déclenché par l'hallucination du méchant lapin. spoiler: Notre héros attribue au méchant lapin le mérite de lui avoir sauvé la vie et suit ensuite ses suggestions. Nous pensons qu'il existe un moyen d'éviter la fin, mais les événements finaux poussent notre héros fou à faire un sacrifice, en changeant les événements passés et en sauvant une vie, mais en laissant un pédophile s'en sortir. La fin est un peu brouillonne et rapide et peut amener à d'autres explications. Par exemple, le méchant lapin apparaît dans la chambre d'une fille à la fin et pourrait signifier que la même chose lui arrivera... ou qu'elle a quelque chose à voir avec les actions du méchant lapin. C'est flou.
Aussi déroutant que fascinant, Donnie Darko peut se vanter de ressembler à aucun autre film. Entre fantastique et drame sociale, c'est une plongée sans concession dans l'amérique profonde. Très bien réalisé, avec une direction d'acteur au top et une atmosphère envoutante, Donnie Darko est une vraie réussite!
Fantastique! Une fable, une réflexion sur la vie, sur dieu, sur la malléabilité du temps, la différence, bref exceptionnel. L’histoire d’un adolescent different souffrant probablement de schizophrenie qui parvient à sauver les êtres qui lui sont chers de leur destin par le sacrifice de sa vie en modifiant la courbure de l’espace temps. Exceptionnel!
Sorti au début des années 2000, ce film qui offrit son premier grand rôle à l’éblouissant Jake Gyllenhaal, âgé de 19 ans, a acquis au fil des années un statut mérité d’œuvre culte. Entre le teen-movie, le thriller psychologique et le fantastique, Donnie Darko nous embarque dans son univers unique, où le personnage principal croise régulièrement l’effrayant et iconique lapin qui répond du nom de Frank. Brillamment réalisé, ce film mystérieux aux clés d’entrée multiples est d’abord et surtout un magnifique portrait du moment si particulier que constitue l’adolescence, où la distinction entre la réalité et la fiction peuvent s’estomper. Le film nous réserve ainsi des séquences de grâce pure, notamment lorsqu’il nous montre la si belle histoire d’amour entre Donnie et sa petite amie Gretchen (Jena Malone). Avec en prime, une ambiance musicale superbe et des seconds rôles tous remarquablement écrits.
J'apprécie beaucoup R. Kelly et Jake Gyllenhaal car ils prennent des risques dans leur arts. Je ne suis pas déçu de ce film qui correspond complètement à la vision du cinéma de R. Kelly, envoutant avec un message, déstabilisant, hors norme. Un très bon moment de cinéma.
Avec Donnie Darko, richard Kelly nous offre une étrange et troublante fable sur la folie. Avec comme trame de fond, religion et voyage dans le temps, ce film nous plonge dans l'univers d'un magistral Gyllenhal, jouant un jeune garçon atteint de troubles hallucinatoires et conclu par une fin marquante et surprenante. Le tout sublimé par une très bonne bo, un acting excellent et une mise en scène bien pensée.
La beauté de Donnie Darko ne s'explique pas. Elle tient en un magnétisme miraculeux entre l'histoire mystique, l'interprétation habitée de Jake Gyllenhaal et la mise en scène de Richard Kelly. Ce dernier, alors âgé de seulement 25 ans lors de la réalisation de ce film qui est également son premier, et dont il n'aura jamais réussi à réitérer l'exploit, est le cœur du projet, ce qui le fait vivre par son obscurité, le mécanisme du cauchemar dans lequel s'engouffre le spectateur en même temps que le protagoniste.
Les œuvres adolescentes ont parfois le chic de se montrer à leur plus prétentieux et agacer par leurs effets de style de mauvais goût. Donnie Darko aurait très bien pu tomber dans le piège également, mais le film sait déguiser ses excentricités irrationnelles en trouvailles sensées dans son enchevêtrement onirique grâce à un facteur de taille : l'atmosphère, créée ici à partir du grotesque d'un lapin de 1m80, du décalage entre le teen movie et le thriller fantastique ainsi que de l'orchestration lynchienne de l'intrigue. Nul besoin d'y trouver une signification, ce sont nos sens qui sont torturés et poussés à leurs contradictions. Et quand bien même une plâtrée d'auteurs échoue à imiter le style du réalisateur de Mulholland Drive, Richard Kelly parvient à suffisamment s'en extirper pour explorer ses propres terrains et proposer une expérience digne des œuvres du grand David.
Car si le jeune cinéaste a su atteindre une telle grâce, c'est en parti dû à son rythme qui évolue constamment, sombrant progressivement dans l'obscurité pour finir par mettre à mal notre raison dans son dernier acte d'une densité folle. La cadence bien moins élevée en début de partie possède quant à elle un pouvoir hypnotique remarquable, jouant d'artifices se rejoignant sous la même thématique - la métaphysique - pour construire un univers riche, et par ce fait un propos fascinant sur le monde des rêves en nous plongeant dans la confusion d'un cauchemar qui pourtant semble lucide.
Cette atmosphère, comparable à celle de Mulholland Drive sorti la même année, qui pourtant ne tient à pas grand-chose, a trouvé un auteur capable de la maîtriser à la perfection pour éclater aux yeux des spectateurs. C'est la plume d'un très jeune auteur qui a eu cette faculté à confondre l'abstrait et le concret, le rêve et la réalité, pour ainsi exploiter les possibilités narratives propres au Septième Art. Avec Richard Kelly, nous sommes dans une proposition radicale. Avec Donnie Darko, nous sommes dans le Cinéma total.