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    Donnie Darko
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    4,0
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    925 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 11 août 2019
    pourquoi toute cette histoire s'il est deja mort ? trop zarbi cette ! non merci. voila cest tout, sinon vraiment pas terrible
    Stéphane D
    Stéphane D

    117 abonnés 2 108 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 novembre 2013
    Impossible de comprendre pourquoi on a autant parlé de ce film qui mélange histoire peu passionnante et surnaturel...
    Arkhos
    Arkhos

    42 abonnés 440 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 29 septembre 2006
    Même pour la BO sympa, je n'accorderai aucune étoile à ce film que tant de monde a plébiscité.
    Peut être ne suis je pas si futé que je le pensais mais franchement c'est incompréhensible. Le réalisateur se perd dans son intrigue rocambolesque dirigé par un lapin crétin qui ne fait même pas peur, il se prend les pieds dans un scénario n'ayant ni queue ni tête. Ca pouvait partir d'un bon sentiment mais il faut dire les choses comme elles sont, Ce film est un ratage total!
    Et en plus ça traîne affreusement en longueur.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 29 novembre 2010
    Je suis quand même a moitié étonnée de voir le nombre de personnes qui considèrent ce film comme leur préféré. Personnellement, lorsque que j'ai vu ce film, la seule envie que j'ai ressenti était de passer voir le réalisateur de cette merde speudo-intello pour lui mettre une féssée. C'est exactement ce genre de films, au même rang que GardenState d'ailleurs, qui devrait mettre la puce a l'oreille aux spectateurs. On vous prends pour des crétins, il serait temps de le comprendre. Le film n'est pas incompréhensible parce que le réalisateur est un génie, comme David lynch par exemple, qui lui est un vrai génie. Le film est incompréhensible parce que ce réalisateur pête beaucoup plus haut que son cul, il a voulu tenter un scénario intello-philosophique (tendance ScienceFiction avec des boudins transparents qui me sortent du torse) et viens que je t'embrouille....
    Mais si vous regardez bien l'histoire, les paroles,et les liens entre le réel et le fantastique, vous remarquerez qu'il n'y a absolument aucune profondeur.
    k Ce film est comme une dissert' de philo mal foutue, où le narcissisme de l'auteur prends le dessus sur son intelect. La fin n'a aucun sens, aucun message, aucune visée. Il n'a clairement pas su comment finir son film et il a du se dire 'Tiens on va faire une fin ouverte et sans réponse parce que la même moi je comprends plus...' Allez ça passe. Et vous les spectacteurs, vous acceptez sans rechigner qu'on vous fassent penser que c'est intelligent 'J'ai rien capté parce que c'est tellement subtile et profond, que je me sens submérgé par tant de génie' ALLO!! c'est une grosse daube, c'est une bouteille de champagne rempli de Coca ce film(c'est ricain donc Coca forcément...) En même temps, il faut prendre en compte que c'était son premier film "a gros budget" et que le scénario n'a pas vraiment été retravaillé, ce qui donne un résultat brouillon. Pour un premier film, avec une histoire comme Donnie Darko, et un casting de dingue (faut l'avouer), le résultat aurait pu etre bien meilleur. Moi ce qui me dérange c'est l'égo surdimentionné du réalisateur.

    Approximativement, c'était les deux phrases du film que j'ai préféré:
    -Il est ridicule ton costume de lapin
    -ton costume d'humain n'est il pas ridicule?
    (à ce moment là du film, j'ai hurlé devant ma télé...)

    Ouais, en bref j'ai pas aimé.
    Santu2b
    Santu2b

    247 abonnés 1 785 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 30 novembre 2014
    Visiblement, la suggestion ne semble pas être le fort de Richard Kelly. En tout cas, si l'on en juge par son premier film "Donnie Darko", réalisé en 2001 et usurpant à son tour l'étiquette facile du film culte. Surfant encore sur la vague du film d'ado mêlant schizophrénie, science-fiction et psychologie de comptoir, l'oeuvre ne constitue qu'un ersatz bête et prétentieux, éculant tous les clichés possibles ici établis sous de la prétendu philosophie de conte de lapin. Un brin de sobriété n'aurait pas été de trop mais non ; comme prévu, Kelly sort les gros sabots amenant avec eux des personnages incroyablement caricaturaux ainsi que des effets spéciaux d'une laideur repoussante. Si l'on veut bien mettre cela sur le compte de l'âge, que dire tout de même du jeu catastrophique de Jake Gyllenhaal, si ce n'est que lui comme les autres acteurs prennent également part à ce brouhaha indigeste et interminable.
    pierrre s.
    pierrre s.

    423 abonnés 3 300 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 avril 2017
    Un film déroutant qui mélange habillement les genres, et s'amuse à nous perdre. En effet, le spectateur doit vraiment attendre les dernières minutes pour saisir au mieux l'intrigue et ses composantes, même si tout ne devient pas parfaitement clair et compréhensible une fois le générique de fin terminé.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 28 septembre 2013
    spoiler:


    Il est évident qu'un film "étrange", "bizarre", n'est pas forcément un bon film, et il est essentiel de ne pas se laisser prendre au piège par un film "aux multiples interprétations possibles", faute de quoi on s'embarque dans le n'importe quoi.

    Si l'intérêt d'un film se résumait à son inexplicabilité, alors tout est possible, et un film tout simplement mauvais pourrait s'en sortir du moment que le réalisateur (ou les fans hystériques) dise : "vous n'avez tout simplement pas aimé le côté non explicatif du film, alors que c'est précisément ce qui fait son intérêt".
    Non, non, et non, martèle le vrai cinéphile qui a vu "Mulholland Drive" ou "Kaboom", et qui donc sait qu'il existe de bien meilleurs films mystérieux, de vrais films mystérieux.

    Qu'on soit clair : "Donnie Darko" n'est pas un si mauvais film. Soyons d'autant plus indulgent qu'il s'agit d'un premier film, et que pour un premier film, le résultat impressionne. Ainsi, tout s'enchaîne avec une étonnante fluidité, et Richard Kelly arrive à créer une atmosphère de malaise (enfin au début). Le lapin, même s'il perd de sa puissance au fur et à mesure du film, est tout de même réellement inquiétant lors de ses premières apparitions.

    Très bien, Richard Kelly a réussi son début, mais ça, c'est à la portée de tout le monde, le plus difficile étant de maintenir cette attention.

    C'est là que ça se complique. David Lynch réussissait à maintenir l'intérêt du spectateur grâce aux innombrables indices venant parsemer le récit et qui étaient autant de promesses d'un final retentissant ; on pensait que tous ces évènements étaient liés, et vu la teneur des éléments, on attendait, résultat du choc de tout ça, une énorme déflagration finale. La force de David Lynch a été de ne pas créer ces éléments uniquement pour laisser présager d’un final unique, mais de les intégrer logiquement dans le récit de façon à ce qu’ils apparaissent comme tout sauf artificiels.

    Les indices laissés par Richard Kelly apparaissent comme artificiels. On catalogue tout de suite le film comme étant un « film à clés », un film qui ne révélera son mystère qu’à la fin, dans un retentissant twist. Notons entre parenthèses que le film est quand même plus subtil que cela, dans le sens que le film à twist ne se regarde que pour savoir de quoi il va s’agir à la fin, les actions n’ayant en fin de compte d’importance que par rapport au twist, alors que "Donnie Darko" réussit à épaissir son sujet, de façon à ne pas répéter cette erreur. Donc, même si le film ne se résume pas qu’à son twist, il n’en reste pas moins que certains éléments apparaissent comme superficiels, et du coup en deviennent évident ; je parle par exemple de la « grand-mère de la mort » : dès la première apparition, on sait qu’elle va jouer un rôle important dans la résolution de l’histoire.

    Je sais bien que le twist du film n’en est pas vraiment un, et que du coup on pourra me reprocher tout le paragraphe précédent. Mais même si la fin n’est pas un twist, tout le film est monté selon ce principe : des évènements mystérieux surviennent, ils ne s'expliquent pas, et ils s’additionnent au fur et à mesure du film ; c'est justement le principe d'un film à twist. Donc même si le final de "Donnie Darko" n'est pas un twist, dans le sens où l'on n'est pas plus avancé qu'au début, il fonctionne tout de même comme un film à twist, et par conséquent mon paragraphe précédent est fondé.

    Parlons-en, justement, du final ; quel long et laborieux final ! Comme celui de "Mulholland Drive", il est destiné à détruire tout ce que nous avions construit précédemment (mais en fait… il est mort ! Mais alors…). Seulement les ficelles sont trop évidentes, on voit clairement que le réalisateur veut nous perdre, et, plutôt que de provoquer une fascination extrême, on s’embourbe dans un ennui profond, que les plus aveugles confondront avec "une des fins les plus complexes du cinéma" (à ceux qui pensent ça, allez donc voir "L'année dernière à Marienbad", les films de Lynch, "Dancing", "Un chien andalou", "le charme discret de la bourgeoisie", "Tristana", "Alice ou la dernière fugue", "2001 l'odyssée de l'espace", "Rubber", "Wrong", ou même "Usual Suspect" : vous vous apercevrez "Donnie Darko" n'a rien d'un film complexe, et qu'il apparait même comme assez simple

    Donnie Darko est donc un film qui reste intéressant lorsque l’on sait qu’il s’agit d’un premier film, mais qui est loin de mériter son statut d'objet culte que son soi-disant mystère lui a donné au fil du temps.
    adicte
    adicte

    57 abonnés 700 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 7 juin 2011
    La daube de première: dialogues nuls, doublage raté, histoire insaisissable. Absolument aucun intérêt, je n'ai pas pu attendre la fin... Je ne comprends pas ce qui a pu susciter un tel engouement.....
    NotThatYouThink
    NotThatYouThink

    39 abonnés 266 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 mai 2022
    Donnie Darko s’inscrit dans les films avant-gardiste proposant une mise en scène et une tension qui lui est propre. Un film lent dans son ensemble mais qui sait garder l’attention jusqu’au twist final qui ne fait que confirmer un scénario talentueux. Les effets spéciaux, bien qu’assez minimaliste, donnent un côté mystérieux, sombre et spirituel à l'atmosphère du film. spoiler: Donner un sens à la mort, vivre la vie avant qu’il ne soit trop tard, les 30 secondes avant la chute du réacteur d’avion, Donnie s’imagine vivre le temps de 28 jours tout ce qu’il aurait voulu vivre avant de mourir : l’amour - la rencontre avec Gletchen (Jena Malone), l’audace - dire ce qu’il pense à la professeur Kitty Farmer (Beth Grantet) et inonder l’école, la force - hache dans la tête du chien en bronze de l’école, la folie - brûler la maison du fanatique et pédophile Jim Cunningham (Patrick Swayze), voyager dans le temps - le fameux livre de Roberta Sparrow d’ou Donnie connait le fameux lapin du futur qu’il ne rencontre qu’a la fin comme s’il y avait un pouvoir d’anticipation sur les événements pour se rassurer sur ce qu’il va lui arriver. Et pour finir par la destruction de tous ceux qui l'aiment - Gretchen écrasée par une voiture, ses parents et sœurs morts dans un crash d'avion. Une manière pour Donnie Darko d’accepter sa propre mort et LUI DONNER UN SENS au lieu d’un fait divers qui importerait peu et serait le fruit du hasard. Un rire de folie accompagne Donnie juste avant que le réacteur d’avion ne lui tombe dessus, une réalité qu’il s’est inventé, une schizophrénie certaine. D’ailleurs le plan séquence loufoque d’introduction à l’entrée dans l’école avec la présentation de tous les personnages du film représente bien ce parallèle avec l’imaginaire et l’esprit de Donnie Darko.
    C’est toute la force et la portée du long-métrage qui le classe parmi les films puissants et profondément convaincants.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 21 décembre 2009
    Sans queue ni tête !
    videoman29
    videoman29

    241 abonnés 1 831 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 octobre 2019
    Sorti au début des années 2000, « Donnie Darko » est une œuvre étrange qui ne laissera personne indifférent. Considéré par beaucoup comme un pur chef-d’œuvre, il en déroutera sans doute pas mal d'autres par son ton décalé et son ambiance psychologiquement perturbée. Il faut reconnaître que le film est particulièrement immersif et qu'on s'y plonge avec une déconcertante facilité, fort bien aidés par une bande originale à tomber par terre. Le réalisateur laisse une totale liberté au spectateur qui doit se faire sa propre opinion sur les événements... en se débrouillant avec son esprit critique et les innombrables pistes de réflexion qui sont développées devant ses yeux. Le résultat est parfois un peu angoissant mais constitue un indéniable défi qu'il serait bien dommage de ne pas relever. Une très belle expérience, qui tient une place prépondérante dans l'univers du 7ème Art. J'adore !
     Kurosawa
    Kurosawa

    578 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 août 2019
    Le film le plus célèbre de Richard Kelly est loué pour sa complexité, directement liée à une histoire de voyage dans le temps qui n'évite pas les paradoxes. Après avoir passé tout le film dans la tête du jeune Donnie Darko, c'est une secousse temporelle qui vient bousculer un spectateur qui accepte pour de bon de lâcher prise. L'ensemble peut sembler se complaire dans la difficulté en mêlant des genres et émotions variés mais cette impression de trop-plein n'est pas étrangère au fait que tout est mental, connecté à l'esprit bouillant et tordu de son adolescent. Donnie Darko, sans doute très perturbé – le cinéaste ainsi que le personnage lui-même ne remettent pas en question cette idée –, ne saurait être réduit à une caricature d'ado provocateur qui voudrait attirer l'attention sur lui; il est la force principale du film parce qu'en s'opposant à tout, il est celui qui cherche à se mettre à la hauteur d'une certaine complexité du monde. Complexité temporelle, incarnée dans un final déroutant et magnifique, mais aussi celle des affects : la scène où il refuse de participer à un exercice consistant à inscrire un énoncé censé être soit plus proche de l'amour soit de la peur dit bien l'obstination lucide du personnage à ne pas simplifier ce qui l'anime. Donnie Darko n'ignore pas la quête d'amour et se sait terrifié mais il ne veut pas rester bloqué entre ces deux sentiments; il ne cesse de vouloir percer un mystère dont on ne sait d'ailleurs – c'est affaire d'interprétation – s'il aura maîtrisé la résolution ou s'il a été dominé. En signant un film au style certes parfois redondant mais remarquable par son habileté à mêler la comédie, le drame ou le fantastique tout en restant rivé à l'esprit de son personnage, Richard Kelly a su coordonner dans un bel élan vision du monde et vision du cinéma.
    The Claw
    The Claw

    61 abonnés 727 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 mars 2018
    Depuis le temps qu'on me parle de ce film, qu'il faut absolument que je le vois, que c'est génial, etc... Hé bien voilà, enfin, je l'ai vu, comme quoi tout vient à point à qui sait attendre. Alors effectivement, c'est un bon film. J'ai aimé, je ne vais pas dire le contraire. Déjà la bande son est vraiment bien choisie, ça rappelle la fin des années 80', ça rend nostalgique. C'est marrant aussi de voir Jake Gyllenhaal tout jeune comme ça. Le scénario est très intéressant également : sous la couverture d'un teen-movie, on suit en fait une histoire bien plus profonde parlant des voyages dans le temps. L'ambiance devient même presque glauque à chaque apparition de l'"ami imaginaire" de Donnie. Quelques scènes étranges, quelques scènes émouvantes, le film brasse un peu les genres, le rendant difficile à caser dans un genre bien défini.

    Après, on m'avait vendu le film comme ressemblant à du David Lynch. Vu que ça brasse les genres, ça s'en rapproche peut-être de ce côté là, mais c'est quand même du David Lynch extra light. Non, parce que la première fois que j'ai vu Lost Highway ou Mulholland Drive, je n'avais rien compris. Là, pour Donnie Darko, j'ai quand même le sentiment d'avoir tout compris (ou presque).
    Louis Morel
    Louis Morel

    45 abonnés 850 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 juillet 2013
    Bien q'original et envoûtant, le trop grand nombre d'éléments énigmatiques qui devraient faire le charme de ce long-métrage atypique laissent parfois le spectateur sur la touche...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 12 avril 2014
    Après mon premier visionnage de Donnie Darko j'ai eu cet étrange impression : waow ! j'ai vu un grand film, mais j'ai rien compris ! Une sensation qu'on a normalement avec des films de Lynch ou Kubrick où il faut bien regarder 2/3 fois pour comprendre toutes les finesses et les interprétations du film. Celui- là ne déroge pas à la règle : Donnie Darko est un film qu'il faut revoir et revoir pour vraiment apprécier l'oeuvre et comprendre réellement les enjeux. Et attention ! Le regarder juste 2 fois ne veut pas dire qu'on la forcément compris.
    Comme on dit, dans le pays des Ovni, Donnie Darko est roi. Je suis totalement d'accord !
    Sorti en 2001, cet petit film indépendant est en fait un grand chef d'oeuvre, un énorme ovni cinématographique qui a bousculé le cinéma il y a 10 ans et qui a été reconnu comme un film culte depuis sa sortie en DVD (comme un certain Fight Club...). Ce qui est si rare mais superbe avec ce film, c'est que on l'aime ou pas, il fascine constamment et il devient de plus en plus génial au fur et à mesure des visionnages. Ce qui m'étonne encore c'est Richard Kelly qui à l'époque était juste reconnu pour ses petits courts- métrages nous sort un film incroyablement maîtrisé (presque visionnaire) pour un premier film, le genre de film que l'on fait lorsqu'un cinéaste est au sommet de sa carrière, et a signé le scénario original, il a du se triturer la cervelle pour le finir ! Comme quoi on peut faire des merveilles avec peu de moyens, kelly et Drew barrymore (productrice) ont donné au cinéma indépendant leurs lettres de noblesse !
    Film hybride parfait entre critique sociale, pseudo comédie romantique ado, film fantastique, et drame puissant, croisement à la fois subtil et singulier entre Virgin Suicides, American Beauty, Sixième sens (les beaux films du début des années 200) et les films de Lynch, Donnie Darko a un univers si dense et riche que le résumer en quelques phrases serait gâcher le plaisir du spectateur. Si vous voulez le regarder, ne pensez à rien, et éviter tous les sujets qui parle de ce film !
    Donnie Darko est surtout l'un des rares films qui marquent durablement et qui nous fait réfléchir, il arpente tellement de sujets (l'adolescence, la sexualité, la schizophrénie, le voyage dans le temps, le rêve éveillé, la critique de la société américaine) que ce film est une ressource inépuisable d'idées et de possibilités d'interprétations tous aussi folles les unes que les autres. Le film repose sur quand même de gros points forts : la BO est exceptionnelle (le Mad World à la fin résume bien l'esprit du film), la performance des acteurs (gros coup de chapeau à Jake Gyllenhaal, révélation du film, aussi effrayant que triste), les autres membres de la familles sont tous très crédibles, ainsi que Drew Barrymore et Patrick Swayze qui font de bons seconds rôles, la très bonne photographie, la réalisation géniale de bout en bouts que ce soit en plans- séquences ou longs ralentis pour accentuer le malaise, l'idée de génie de kelly est sans aucun doute le masque du lapin géant, aussi effrayant qu'intriguant, qui nous fait basculer dans la folie de Donnie Darko. Avec des représentations symboliques (la grand mère, le lapin, la fin du monde gravé sur le bras, le fluide qui sort des individus, ou encore les nombreux personnages qui "rôdent" autour de Donnie) nous permet de pénétrer dans un univers totalement atypique et unique.
    Trop peu méconnu, Donnie Darko reste pourtant depuis le début du XXIe siècle l'expérience ultime en tant que film- ovni, une expérience sensorielle extraordinaire qui mérite milles fois le détour, et qui foutera une grande claque dans la tête ! Il ne vous laisse surement pas indifférent !
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