En terme de complexité, Donnie Darko est un film OVNI ultra casse-tête vraiment surprenant qui fait très fort, et c'est aussi le film ou j'ais vu le lapin le plus terrifiant qui soit dans un film.
L'intrigue tourne autour de Donnie Darko, d'ou le titre du film, un élève doté d'intelligence mais perturbé psychologiquement et en proie à des hallucinations inquiétante et dans ces hallucinations, on découvre un des personnages les plus particuliers que l'on peut rencontrer : Frank, le lapin humanoïde né de l'imagination de Donnie. Et c'est lui qui va donner une évolution constante à l'histoire, cet hallucination
dont la vraie nature sera totalement voilée à la fin du film, vous comprendrez pourquoi en regardant le film (difficile d'expliquer avec de simple mot, il faut le voir pour se faire une idée précise)
guidera Donnie tout le long du film en lui dictant ce qu'il doit faire avant que n'arrive la fin du monde. Le scénario est aussi étrange qu'imprévisible et inventif, autant dire que l'on sera surpris plus d'une fois et que l'incompréhension gagne rapidement le spectateur mais le motive à voir le film jusqu'au bout afin de chercher un sens aux évènements. Pour cela, il faut suivre le film de A à Z sans négliger le moindre élément, même le plus minimaliste parce que ça permettra de comprendre le twist final du film.
Les premières minutes du film suffisent à vous plonger dans une ambiance aussi spécial et et prenante que flippant, mystérieux et malsain. La bande-sonore s'accorde très bien avec les situations et l'ambiance étrange qui y règne (dommage que je n'ais pas pu voir la version longue), avec un casting d'acteurs méconnue à l'époque mais leur jeu d'acteur est vraiment en symbiose avec ce film : Jake Gyllenhaal, encore jeune à l'époque, était vraiment bluffant et glaçant dans la peau d'un adolescent dérangé et schizophrène. Katharine Ross dans le rôle de la psychiatre était aussi surprenante, Jena Malone était sobre et incarnait très bien la jeune étudiante Gretchen fraîchement arrivée dans la ville imaginaire de Middlesex, du côte des acteurs j'ais pas grand chose à redire. On en ressort avec quelques scènes assez spécial voir même marrante
comme la discussion sur la schtroumfettes qui, selon 2 copains de Donnie Darko, se fait culbuter par les autres schtroumpfs saut le schtroumpfs coquet qui sera homosexuel. Avant que Donnie Darko ne leur fasse savoir que ça n'a pas d'intérêt d'être un schtroumpfs puisqu'ils n'ont pas d'appareil génital.
, les effets spéciaux sont assez démodé mais je pense que c'est volontaire pour enrichir cette atmosphère paranormal et étrange.
Pour parler rapidement de la VF du film : Emmanuel Curtil (voix de Jim Carrey) donnait sa voix à Jake Gyllenhaal, ça fait un petit peu bizarre dans un premier temps mais on s'y fait. Sylvie Jacob a bien fait son travail pour donner sa voix à Jena Malone, et Virginie Ledieu (qui a aussi doublé pas mal de personnages d'animés japonais) était excellente pour fait la voix du professeur de Donnie Darko, Karen Pomeroy, les autres ont été très bon aussi, pas la peine d'en dire grand chose.
Mais ce qui est dommage, c'est que la version courte du film ne révèle pas tout et il est très difficile de donner un sens global à tout ça, personnellement j'aimes bien avoir des réponses à la plupart des mystères comme ici, mais la fin du film laisse quand même plusieurs interrogations et nous sommes encore dans le floue sur pas mal de point ce qui est assez frustrant. Mais ce film est à retenir comme : un drame psychologique bouleversant, un film de science-fiction au scénario armé de suspens avec une musique très bien encrée dans l'atmosphère que dégage ce premier oeuvre de Richard Kelly. Il sera assez difficile de l'oublier une fois que vous l'aurez vu, et il sera quand même logique que "Donnie Darko" ne soit pas au goût de tout le monde.