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selenie
6 376 abonnés
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4,0
Publiée le 28 novembre 2007
Grand film où Romy Schneider joue une femme de tête, une femme de pouvoir qui après avoir connu le haut de la pyramide connaitra un déclin d'autant moins facile. Un scénario classique servi de très bon dialogue avec une mise en scène pointilleuse et surtout un casting impressionnant. Ascension et déclin est un thème récurrent dans le cinéma et maint fois traité, rien de réellement nouveau donc mais pour une fois il ne s'agit pas d'un homme mais d'une femme et quelle femme !
Ce faux-biopic acclamé à sa sortie en France(2,4 millions d'entrées)est un film important,dense et instructif mais souvent anéanti par la mise en scène téléfilmesque de Francis Girot. Il est clair que celui-ci était bien meilleur scenariste(notamment sur les scandales politiques)que réalisateur. Quoi qu'il en soit,"La Banquiere"(1980) raconte la folle et fulgurante ascension d'une fille modeste dans le milieu de la finance et de l'épargne populaire. Madame Eckhart ne pouvait que déranger en parvenant si modeste au sommet,elle,femme de poigne,hédoniste et portée par ses émotions,dans les années folles. Un rôle en or et taillé sur mesure pour l'immortelle Romy Schneider,qu'on oubliera jamais dans ses tenues élégantes,avec son regard enflammé,sur la musique très inspirée d'Ennio Morricone. Le défilé de stars françaises impressionne:Jean-Louis Trintignant,Daniel Auteuil,Marie-France Pisier,Claude Brasseur,Jean-Claude Brialy,Thierry Lhermitte... Malheureusement,le film est trop long et plat. Il se concentre nettement plus sur le côté mélodramatique de l'affaire que que son versant médiatico-politique. Une bonne leçon à tirer de tout cela: la crise ne date pas d'aujourd'hui,et les puissants seront toujours les plus voraces et manipulateurs...
On regarde (péniblement) jusqu'au bout à cause du casting de luxe. Sinon Girod n'a pas sur rendre intéressante cette histoire qui se traine lamentablement, où la multiplicité des personnages et la confusion des situations fait qu'on a du mal à suivre. L'ennui n'est jamais bien loin.
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3,5
Publiée le 4 avril 2021
Une reconstitution pittoresque du Paris de l'entre-deux-guerres sur une musique forte d'Ennio Morricone qui explore les mondes croisés du commerce, du journalisme, de la finance, de la politique et de la loi à travers la carrière d'Emma Eckhert une jeune fille juive qui commence dans la chapellerie familiale s'élève jusqu'à diriger sa propre banque frauduleuse. Basé sur la vraie Marthe Hanau elle est interprétée par l'incontournable Romy Schneider qui montre également avec talent la vie personnelle d'Emma. Un mariage arrangé suivi d'un divorce et deux petits garçons à élever. Si l'histoire de la vie publique et privée d'Emma est intéressante à voir jetant un éclairage sur certains secteurs de la société française de l'époque elle aurait pu être racontée en beaucoup moins de temps et avec beaucoup moins de personnages. La principale justification d'aimer le film est donc Romy Schneider. Parmi les bons seconds rôles citons Jean-Claude Brialy dans le rôle de son avocat, Jean-Louis Trintignant dans celui d'un banquier rival et Marie-France Pisier dans celui de la femme de son amant...
La mise en scène gâche tout le film. On dirait presque un dessin animé et le début est ainsi poussif à l’extrême. Puis le récit s’emmêle et se complexifie jusqu’à nous ennuyer terriblement
La forme est réussie, pour le fond on repassera. J’ai en effet été séduit par le décorum du film, sa reconstitution des sphères de la finance française de l’entre deux guerres, des décors fastueux et des costumes clinquants. Mais aussi par la très belle brochette d’acteur qui a été constituée pour l’occasion. Mais cela n’empêche pas le film de manquer de matière. Tout d’abord et c’est sûrement le pire, le scénario n’aide pas à la compréhension de son personnage principal. Non pas que la banquière ne soit montré comme un personnage insaisissable, elle est juste mal écrite et mal décrite ce qui fait que je m’en suis désintéressé au fur et à mesure que le film avançait alors que c’est le personnage principal. Le scénario hésite aussi à aller dans le thriller en montrant la collusion finance et politique, ni dans le grand drame d’ailleurs. Il donne constamment l’impression de lancer des pistes qu’il n’exploite pas et c’est bien dommage.
Une Comédie dramatique de grande beauté, parfaitement mise en scène par Francis Girod. Sur une musique remarquable signée Ennio Morricone, le film nous offre une jolie reconstitution des années 20 avec des décors et costumes fastueux. Également coscénariste du film, Francis Girod nous propose une histoire montrant les méthodes frauduleuses des banques de placement qui (bien avant l'affaire Madoff) "jouent" en bourse l'épargne du peuple "d'en bas". La réalisation nous offre un superbe casting avec les participations de Marie-France Pisier, Daniel Auteuil, Jean Carmet et dans le rôle de " La Banquière", le charme fou de Romy Schneider qui excelle dans un emploi pourtant peu coutumier. Cette Comédie dramatique nous propose des scènes fortes comme la confrontation entre la Banquière et le juge interprété par Claude Brasseur, la plaidoirie de l'avocat joué par Jean-Claude Brialy, et d'une façon générale les présences de Jean-Louis Trintignant (le banquier Vannister) et de Daniel Mesguich qui réalisent tous deux de superbes prestations d'acteurs.
Un film important des années 80, gros budget et ambitieux. Mais déjà à l'époque tout cela était lourd et cela ne s'est pas arrangé avec le temps. Une mise en scène poussive , un scénario un peu bancal. Les acteurs sont très bons ; et c'est le plus gros intérêt du film , de découvrir beaucoup de jeunes acteurs à leur début qui vont devenir ensuite célèbres : Auteuil,Mesguish, Lhermitte; Marie France Pisier , que l'on adorait .Mais on voit vraiment les faiblesses de Francis Girod, qui ne fut jamais un grand Metteur en scène, il lui manque de la subtilité, du panache et du brio. On est à peine au niveau d'un téléfilm de notre époque .
Crise financière, vilain complot et casting 4 étoiles sont au programme! En dépit des années, La Banquière, film sur le milieu de l'argent, a su rester intéressant par son propos et brillant par sa distribution.
Probablement le meilleur film de Girod avec "L'état sauvage". Girod est un réalisateur (mort depuis) que je n'affectionne pas particulièrement - trop virulent, acerbe, caustique. Mais cette reconstitution de l'Europe de l'entre-deux-guerres (les 'années folles') est sublime, les acteurs, épatants - quel casting ! - à commencer par Romy Schneider, touchante, dans ce qui restera comme un de ses plus beaux rôles. A la fois drôle et dramatique, "La banquière" narre l'histoire d'une femme de finances, adorée du peuple, mal-aimée et crainte du pouvoir en place. Dans la lignée de "L'héritier" de Labro, un film sur l'ascension et la chute d'une personalité atypique du paysage de l'époque.
Portrait d'une femme sulfureuse, anticonformiste et indépendante, devenue une célèbre banquière dans le Paris des années 20. Inspirée d'une histoire vraie, une production luxueuse et académique qui manque de souffle, malgré un énorme casting et la prestation impeccable de Romy.
Assez sympathique au début, cette oeuvre sponsorisée par le Medef finit par devenir franchement rasoir à partir du moment où les emmerdes commencent pour la banquière. Le défilé de "stars françaises" auquel on a droit n'y change rien. Mon coup de coeur va à la mère supérieure : "quoi connasse ? appelle-moi "ma mère" et pas "ma soeur" ou je t'en colle une ! tu es une grosse merde et je te marche dessus". Un personnage délectable.
Francis Girod met en image ici la magnifique, sensuelle sublime et rayonnante Romy ,dont la beauté restera inimitable... Le récit suit Emma Eckhert une jeune femme qui, sur les conseils et encouragements de son père, va vivre sa vie comme elle l’entend, et le désire. Elle quitte sa famille en épousant un gentilhomme, connaître ses premiers problèmes avec la justice, puis devenir véritablement amoureuse d’une femme. Cette femme, Camille, épouse un riche Américain et offre à son amante sa première banque. À la « Comptoir Épargne Emma Eckhert », le peuple confie ses économies puisque la sublime présidente a promis à chacun un minimum de 8 % d’intérêts. Passionnée par sa vie faite de plaisirs et de débauche, Emma passe ses nuits à boire, à danser et à s’amuser aux côtés de sa compagne, mais rapidement, elle réalise que cette dernière ne la satisfait plus et que elle n’est plus amoureuse. Elle la quitte donc sans vraiment la quitter avant de rencontrer un jeune homme ambitieux dont elle devient soudainement amoureuse . Elle pense avoir trouvé le bonheur mais ses ennemis la rattrapent et se livrent à une véritable vendetta.. En 1929, Emma est devenue l'une des banquières les plus appréciées de Paris,mais sa fulgurante réussite lui attire entre autres l'antipathie du puissant banquier Horace Vannister.(L'immense ,Jean-Louis Trintignant)..La bisexualité de Emma est présente dès le début de l 'oeuvre ..Cheveux courts, s’habillant comme un homme (Romy porte le smoking avec une grâce rare ,somptueuse et magnifique, sublime, indescriptible dans sa gestuelle )...Le cinéaste effleure cependant le sujet de l 'homosexualité sans pouvoir véritablement s'en emparer ...Malgré cela ,l'oeuvre s'articule autour de son actrice principale bien évidemment mais aussi sur les agissements de la société en cette sombre époque ..Saga satinée naviguant entre les rivières de diamants et le vitriol, Francis Girod signe une pépite cinématographique où l'amour, le pouvoir, et la tempête des passions se marient divinement avec l'éclat baroque...Le "Maître" Ennio Morricone vient une nouvelle fois sublimer les images par sa bouleversante symphonie...Romy Schneider restera véritablement unique ..
Certes, Romy Schneider emploie tout son talent pour donner vie à cette banquière, mais Francis Girod peine véritablement dans sa mise en scène, aussi poussive que manquant d'imagination. Le résultat est un film plutôt médiocre, rempli de scènes et de comportements trop attendus pour séduire le spectateur.
DESCENTE AUX ENFERS. Ca sonne cabaret avec la creme du cinéma français. Le seul gros probléme, c'est que cette affaire de femmes est mal dégrossi et trop complexe dans le milieu des finances.