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Dirty Sale
2 abonnés
24 critiques
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3,0
Publiée le 16 novembre 2024
Troisième film de Michel Blanc que je vois après Grosse fatigue et Marche à l’ombre et certainement le moins bon. Malgré quelques bons quiproquos et des personnages très intéressants et très bien incarnés, j’y trouve quelques problèmes de traitement du son et de rythme et un film assez vide.
Michel Blanc a réalisé là un super film français, adapté d'un roman, et a su s'entourer formidablement de toute une pléïade d'acteurs et d'actrices géniaux. Que peut-on reprocher à ce film ? Absolument rien ! Coup de coeur pour Carole Bouquet et Karin Viard.
Difficile de s'interesser à ces histoires de bobos frustrés, qui couchotent à droite et à gauche. Les acteurs ne sont pas mauvais, même si Dutronc semble avoir dépassé la date limite de fraicheur. Rien à sauver concernant les personnages, le seul qui suscite un peu sympathqie est le collectionneur de compteur à gaz fauché. Tout ça manque désespérément d'ame, de profondeur et de poésie.
Bof… oui, c’est vrai, il y a une histoire : au moins. Toujours les acteurs fétiches de Michel blanc : Carole bouquet, et une pléiade d’autres comédiens, donc on pourrait dire tout de même qu’ils respectent l’auteur et son sujet. Pour autant, ce n’est pas pour ça que ça fait un chef-d’œuvre…
Comédie conjugale et plus loin comédie amoureuse, le film de Michel Blanc réunit une douzaine de personnages pour de banales vacances au Touquet, à l'hôtel pour les plus aisés, en mobil-home pour les autres. Sur le mode de la farce (quoiqu'on trouvera des moments plus amers parce que les sentiments, ça fait mal), Michel Blanc organise une sorte de ronde où il expose chacun de ses personnages aux turpitudes ou aux tourments amoureux: l'usure du couple, la déception et l'incompréhesion, la jalousie (Blanc interprète lui-même le mari maladivement jaloux de Carole Bouquet) et la cruauté, le mensonge et l'adultère. L'harmonie du couple, ça n'existe pas, ou en façade seulement, et s'il n'était l'approche résolument humoristique, le sentiment amoureux traité en dérision, le film serait bien sombre, tout en désillusion et désenchantement. Forte d'une brochette de comédiens sympathiques, la comédie peut s'appuyer sur des caractères typés, élémentaires mais efficaces, autant que sur la vivacité de la mise en scène, habile à créer une dynamique et une cohérence malgré le nombre de protagonistes, habile à créer le lien entre tous.
J'aime beaucoup ce film. Je lui trouve une drôlerie assez acerbe. Une vision de la bourgeoise bien acide. Et c'est extrêmement bien écrit, dialogues assez fins et un casting 4 étoiles qui rappellent que le cinéma français à quand même de bons acteurs.
4 546 abonnés
18 103 critiques
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1,5
Publiée le 27 juin 2021
Embrassez qui vous voudrez est la millionième comédie française de type tranches de vie qui est un peu améliorée grâce aux deux actrices Carole Bouquet et Charlotte Rampling les deux seuls personnages sympathiques de tout le film. Le reste du casting est tellement égocentrique et arrogant qu'on les déteste dès qu'ils apparaissent à l'écran. Blanc a réuni un casting de premier ordre pour son adaptation du livre de Connolly mais sans grand résultat. Ce qui devrait être hilarant est au contraire tour à tour ennuyeux et irritant. Tous les personnages sont soit pathétiques soit désagréables soit les deux a la fois et à la fin malgré la nature farfelue de l'histoire le spectateur ne se soucie guère de ce qui leur arrive. Le mérite revient à la toujours merveilleuse Rampling ainsi qu'à Bouquet et Viard mais c'est tout. Dutronc a l'air d'avoir exagéré les pincements de ses lèvres et bien que bon chanteur n'a jamais était un acteur crédible si vous voulez mon avis...
Un film désagréablement cynique, malsain, bourgeois (tiré d'une pièce Anglaise). Aucuns personnages n'est heureux, aucuns n'est attachants. Un film de bande aigre et sans chaleur. Tous le film baigne dans une ambiance d'entre soi bourgeoise et dépressive ou règnent l'hypocrisie, la frustration, et pire que tout, le mépris de classe omniprésent dans le scenario. on aimerait gifler chaque protagonistes . Jamais satisfait, jamais content du coup pas drôle, ils trimbalent leur spleen et leur fond d'âme dépressive d'un bout à l'autre du métrage sans qu'aucun n'évolue vers la lumière et l'accomplissement. Au contraire ! Riches ou pauvres c'est No futur pour tous ! *Alcool, et antidépresseur ne font pas bon ménage !
Comédie des mœurs aux répliques parfois piquantes, devenant de plus en plus lourde sur la durée, « Embrassez qui vous voudrez » réuni plus d’une douzaine d’intervenants. Difficile de se satisfaire de tous forcément, les personnages joués par Lou Doillon, Clotilde Coureau, Michel Blanc et Vincent Elbaz m’ayant assez vite irrité. C’est moyen et s’apparente à une sorte de pétard mouillé.
Au grand festival du faux-semblant, on a ici droit à une belle brochette de cas d'école ! Chaque personnage a son lot de névroses et porte son plus beau masque pour faire société. Quelques scènes sont susceptibles de choquer les bonnes mœurs, aussi une bonne ouverture d'esprit est nécessaire pour profiter pleinement du film. De bonnes répliques provoquent l'hilarité d'un spectateur baladé dans un flot d'entrechocs. Mention spéciale à Michel Blanc, dont le personnage est probablement le plus dangereux. À voir en s'amusant à retrouver dans chaque personnage les caractères de certains de ses proches.
Histoires pas si incroyables et menées tambours battant (merci Karine Viard !). Interprétation agréable de ces acteurs qui le sont tout autant, rires communicatifs.
Une critique douce amère de la bourgeoisie décadente à laquelle tente de se mêler un couple de la classe moyenne en difficulté matérielle sur fond d'éducation sentimentale de leurs ados et dé libération des meurs. C'est souvent plaisant avec des dialogues et réparties pétillantes. Des acteurs à la hauteur, notamment Michel Blanc en éternel looser, ici jaloux, Carole Bouquet et Charotte Rampling. Karine Viard et Dutronc sont un peu en dessous.