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    La Belle équipe
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    55 critiques spectateurs

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    Régine B
    Régine B

    1 abonné 38 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 mars 2020
    Une bande d'amis gagne à loterie. Ils décident d'ouvrir une guiguette... Ce film raconte une belle histoire d'amitié, c'est une sorte de métaphore du communisme réalisée peu avant le Front populaire.
    Mais l'argent et les femmes, vénales comme sincères, gâchent tout et cet aspect misogyne est assez désagréable aujourd'hui !
    Il en existe deux fins, l'une optimiste voulue par les exploitants et que personellement je préfère et l'autre tragique, défendue par Duvivier.
    A noter la présence de Charpin, plutôt rare en dehors des films de Pagnol et une chanson mythique "Quand on s'promène au bord de l'eau" chantée par Jean Gabin.

    Les répliques à retenir :
    Viviane Romance (Gina) : "Dans la vie il y a les forts et les poires"
    Jean Gabin (Jeannot) : "Et qu'est-ce que tu fais des morues ?"
    mouh M.
    mouh M.

    5 abonnés 140 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 février 2020
    A l'époque ce film se défendait certainement très bien. Mais maintenant on voit tous les défauts. Une histoire franchouillarde et pas crédible. Des acteurs qui surjouent la bonne humeur. Gabin simplifiera son style durant l'après guerre. Ça manque aussi cruellement d'humour et les acteurs trop nombreux se marchent dessus. Casque d'or, 20 ans plus tard sera bien meilleur.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 15 janvier 2020
    Un film vieillot qui donne l’impression forte qu’on a affaire à un chef-d’œuvre que maintenant, qu’il existe deux fins, une morale imposée positive cachant sous une couverture l’autre alternative pessimiste, la censure date jusqu’à à sa sortie poussiéreuse dans les salles.
    Inutile de se déplacer, la flemme que c’est disponible, le laborieux n’épuise nos infatigables gaillards, du romantisme Hugoniste ce scénario tragi-comique, où ces rôles de cinq chômeurs dont Jean Gabin, rien que pour le dinosaure du cinéma français.

    Charles Vanel me dit quelque chose en mode spoiler, c’est une amitié fait divers dans cette France 1936, tout est noir et blanc comme couleur mise en scène, des logeurs qui forment la belle équipe à l’hôtel du roi d’Angleterre, un palais figure de style traversant la mer outre-atlantique.
    La province installation réseau ligne électrique communication pilote d’une nouvelle France, l’un d’entre eux sans emploi précaire et stable, rêve de meilleurs opportunités que le bout du nez affrontant conjoncture réaliste, tout ça intrigante romance se battant pour une magnifique attribuable note 20/20.
    Nicolas S
    Nicolas S

    45 abonnés 545 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 octobre 2019
    Bien que souvent associé au Front populaire, 'La Belle équipe' raconte en fait une histoire universelle : l'argent corrompt tout, et tout le monde. Les dialogues sont souvent truculents, mais l'histoire se déploie de façon un peu trop mécanique, si bien que l'on en vient à se dire que le dénouement de Duvivier est finalement moins subversif que celui que les studios lui avaient imposé à l'époque.
    ronny1
    ronny1

    40 abonnés 913 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 janvier 2019
    En faisant une analyse de classe de « La belle équipe » il paraît évident qu’aucun des cinq « heureux » gagnants de la loterie n’appartiennent au club des possédants. Ils s’uniront pour réaliser « une belle idée » spoiler: que le destin et la société s’efforceront d’anéantir.
    spoiler: D’un départ à cause d’une femme, à l’expulsion de Mario, réfugié espagnol en passant par la mort accidentelle du bout en train, l’équipe se retrouve réduite à charlot (Charles Vanel) et Jean (Jean Gabin), tout les deux amoureux de la même femme fatale (Viviane Romance archétype de ce que Gabin qualifie de « morue »). Tout cela sous la pression d’un possédant : l’ancien propriétaire qui leur a vendu une ruine, cherche à récupérer ce que la belle équipe a transformé en une belle guinguette
    . Duvivier décrit avec tendresse ces cinq gars attachants, avec la petite fiancée de Mario et sa grand mère spoiler: (grand moment d’émotion lorsque Jean invite cette dernière à danser pour ouvrir le bal musette).
    spoiler: Systématiquement et implacablement, les pans de l’utopie sont démolis les uns après les autres. Duvivier et Charles Spaak déroulent une tragédie, dont la noirceur gagne peu à peu et la fin implacable souligne le bonheur comme un rêve inaccessible, tout devant toujours mal se terminer.
    Réalisé en 1936, c’est à la fois la grandeur et la limitée de ce film au pessimisme prémonitoire. La mise en scène époustouflante, enchaîne les grands moments (la scène de l’escalier, les corps couchés sur le toit empêchant les tuiles de s’envoler dans la tempête, etc..) et une direction d’acteur de haut niveau où brillent particulièrement Jean Gabin qui dégage une force hors du commun, face aux hésitations du malheureux Charles Vanel et entre eux, Viviane Romance, Vénale, torride, manipulatrice et cruelle. Une fois n’est pas coutume, les seconds rôles (Raymond Aimos en titi plus vrai que nature, Micheline Cheirel la petite fiancée pleine d’énergie positive et Raphaël Medina qui joue Mario) et jusqu’aux rôles moins importants le truculent Charpin en tête. Trop longtemps la réputation de « La belle équipe » s’était résumée à son côté front populaire et à la chanson « Quand on se promène au bord de l’eau ». C’est évidemment très restrictif pour ce qui représente, à mon sens, la seule fois où Duvivier a su dépasser le stade de grand film pour réaliser un chef d’œuvre. La version sortie en salle offrait une fin nettement plus optimiste. Trahison fréquente chez certains producteurs/marchands de bretelles (rayez la mention inutile).
    Caine78
    Caine78

    6 790 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 août 2018
    J'en gardais un souvenir assez vague car vu il y a longtemps (et trop jeune) : le revoir a été un enchantement. Véritable emblème du cinéma du Front Populaire, « La Belle Équipe » a tout bon du début à la fin : cela paraît tout simple, mais Julien Duvivier montre ici une science de la réalisation, du récit rendant presque chaque scène touchante, voire franchement émouvante. Dialogues, enjeux, personnages, interprétation : tout est d'une juste incroyable, chaque mot, chaque échange semblant avoir été étudié pour toucher au cœur. Pourtant, pas de grandes phrases ou d'envolées lyriques, mais une vraie belle histoire d'amitié, d'une formidable générosité, où le cinéaste fait preuve d'un superbe esprit collectif, à l'image d'une mise en scène faisant la part belle aux scènes de « foule », bannissant presque le moindre gros plan. Cette humanité débordante n'empêche toutefois pas la profonde noirceur du récit, à base de destin, de malchance, de rencontres fatales, incarnées avec une sensualité, un venin parfaitement caractéristique du talent de la somptueuse Viviane Romance. Le léger recul m'empêche de lui mettre une note supérieure, car m'ayant un peu moins marqué que d'autres titres majeurs de l'époque (ceux de Duvivier, compris, évidemment), mais une œuvre magnifiquement représentative de son époque, emblématique d'un cinéma français alors au sommet de son art : une très, très belle équipe.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 19 février 2019
    Un film qui incarne injustement le Front populaire (simple concordance chronologique, le film sort en septembre 1936). Certes, on parle beaucoup de fraternité et d'amitié chez ces chômeurs. Mais il n'y a aucun projet collectiviste, nos amis veulent simplement vivre tranquillement dans un «Chez nous» très petit-bourgeois. Duvivier ne cesse de dresser des obstacles entre les 5 hommes dont le principal est incontestablement la figure féminine. Beaucoup plus anti-féministe (presque homosexuel) que prolétarien, le réalisateur exprime ses pensées pessimistes dans cet excellent film. C'était un beau projet, dit un Gabin dépité à la fin du film. La Belle Equipe peut donc être vu comme un avertissement lancé aux projets utopistes (le meurtre final est-il une allégorie sur la dérive communiste des années 30?). Les interprètes sont remarquables (Vanel, Aimos, Romance et même Gabin quand il était jeune), les dialogues de Spaak savoureux et l'entrain du film très dynamique. Le seul bémol à cet incontestable grand film est la fin. Les deux proposées sont assez décevantes, même celle qui est négative et qui était le premier choix des auteurs. Il est d'ailleurs symptomatique que le public ait choisi une fin optimiste (nous sommes en plein Front populaire). Le final choisi par Duvivier et Spaak est inattendue. D'où sort ce révolver, spoiler: pourquoi Gabin craque-il si vite alors qu'il était très maître de lui jusque-là?
    C'est très étrange, mais sans doute très révélateur de la psychologie de Duvivier.
    ManoCornuta
    ManoCornuta

    283 abonnés 2 888 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 février 2018
    Dans le style franchouillard et plein de gouaille parisienne de l'entre-deux-guerres, La Belle Equipe narre les aventures d'une bande de joyeux copains déchirée par les femmes, l'argent, les drames personnels. Entre petit vin, accordéon et bons mots, le casting emmené par un Jean Gabin dans ses vertes années distille une ambiance de joyeuse camaraderie et de bonne humeur contre l'adversité, dans un style quelque peu machiste et daté mais néanmoins efficace. La réalisation et le montage ont pris un sérieux coup de vieux, mais l'on suit l'affaire avec plaisir. A préférer quand même avec sa fin sombre...
    Ricco92
    Ricco92

    230 abonnés 2 156 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 avril 2017
    Classique des classiques du cinéma du Front populaire, La Belle Équipe est un chef-d’œuvre qui fait l’éloge du monde ouvrier sans pour autant le regarder de manière angélique. Ainsi, le peuple est représenté comme étant enclin à la solidarité (il vaut mieux créer un projet en commun que de céder à des tentations personnelles) mais cet idéal éclate petit à petit devant divers évènements spoiler: (ce qui rend la fin pessimiste, voulue par Duvivier et finalement rétablie dans la version restaurée, plus logique que la fin optimiste imposée par les producteurs à la sortie)
    . Ainsi, Julien Duvivier n’arrête pas de mêler les moments de joie (notamment exprimés à plusieurs reprises par des chansons populaires dont la célèbre Quand on s'promène au bord de l’eau) au drame spoiler: (la mort de Tintin pendant la fête)
    et n’hésite pas à montrer les aspects plus sombres de ses personnages spoiler: (Jean qui utilise la violence envers Gina pour récupérer l’argent de la cagnotte)
    . Ainsi, ce film totalement marqué par son époque (évocation de la Guerre d’Espagne) possède un casting impressionnant regroupant de nombreux visages marquant des années 30 (Viviane Romance, Charles Vanel, Raymond Aimos, Fernand Charpin et bien évidemment Jean Gabin), un scénario passionnant et une mise en scène sans faille. La Belle Équipe reste donc 80 ans après sa réalisation un des meilleurs films de Julien Duvivier et un chef-d’œuvre absolu du cinéma français des années 30.
    pierrre s.
    pierrre s.

    440 abonnés 3 311 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 avril 2017
    Ca met un peu de temps à démarrer, mais une fois le film parti on le l'arrête plus! Pendant plus d'une heure Gabin et sa Belle Equipe nous font aimer la vie et le cinéma! Beau et triste, un grand film.
    mazou31
    mazou31

    98 abonnés 1 285 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 avril 2017
    Film social empreint du réalisme de classe et de l’air du temps, celle de l’arrivée du Front populaire, seule période heureuse de l’entre-deux-guerres (un avis perso !). Un film plein de justesse et d’authenticité qui décrit la classe populaire, son désarroi permanent et sa puissante solidarité, mais aussi, caractéristique de notre espèce, la fragilité des rapports humains. La version que j’ai vue est la version originale, non adaptée et donc sans happy end, une version très pessimiste. On se régale du jeu des acteurs, magnifique mais d’époque, toujours un peu surprenant maintenant. Ce sont les seules rides que l’on perçoit dans ce grand classique sous-estimé pour sa fin dramatique.
    Newstrum
    Newstrum

    49 abonnés 261 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 février 2017
    Un des grands Duvivier. Hélas, la nouvelle édition blu-ray/DVD, revient à la fin alternative, plus pessimiste certes, mais aussi peu crédible humainement et qui fonctionne moins bien que la très belle fin avec laquelle le film fut exploité pendant 70 ans. Voir ma critique complète sur mon blog :
    GoodCinema
    GoodCinema

    17 abonnés 48 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 janvier 2017
    Un très beau film sur des personnages prêts à tout pour parvenir à accéder à leurs rêves : celui de construire une guinguette. Mais bien plus qu'un film sur des rêves, c'est avant tout un film sur la solidarité dans lequel Jean Gabin excelle à merveille.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 31 décembre 2016
    Voilà un film des années 30 qui respire la bonne humeur et le Front Populaire, avec un Gabin comme souvent à cette époque en jeune chien fou et un Vanel plus posé mais un peu beauf' sur les bords. Les 3 autres larrons complètent la bande pleine de rêves et d'espoirs de lendemains meilleurs... qui chantent éventuellement au son de l'accordéon et de la valse musette.

    Bien sûr, tout ne se passe pas comme prévu et c'est le poids du drame dramatique qui s'abat inexorablement sur notre belle équipe (et les femmes en sont en partie responsables -refrain de Rrrroulio Issuie-glace "vous les fââmmeuhs"- avant de relancer l'accordéon).

    Bien que le film ne soit pas intrinsèquement mauvais, on le commente intérieurement -est-ce que je pourrai déduire ce truc sur mon troisième tiers ; j'ai pas fait gaffe au radar, c'était un vrai ou un faux- pour meubler d'une part le petit bonheur chiant de notre équipée de neuneus et d'autre part trouver une quelconque justification au ciel qui tombe régulièrement sur la tête de notre bande de gentils.

    Rien à faire, soit on baille, soit on ne voit vraiment pas le pourquoi du comment, y compris la fin qui tombe encore comme un énième cheveu sur la soupe, histoire de faire du "drame" pour du drame comme s'il fallait atteindre un quota réglementaire.

    Bref, ça loupe singulièrement le coche qui est allé s'en jeter un par dessus la cravate. Malgré cette ambiance "inimitable" d'un autre temps.
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    108 abonnés 1 830 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 novembre 2016
    Superbement porté par une belle brochette d'acteurs – le génial Jean Gabin, plein de fougue et de jeunesse, en tête – La belle équipe, tourné en 1936, est fidèle à son époque en ce sens qu'il décrit le formidable élan d'espoir que représente l'arrivée au pouvoir du Front Populaire pour les petites gens. Espoir qui, spoiler: comme dans ce film au développement pessimiste, sera rapidement balayé par la dure réalité de la vie.
    Ici, cinq amis chômeurs, après avoir gagné une forte somme à la loterie, décident de retaper une vieille bâtisse sur les bords de Marne pour en faire une guinguette. Rapidement, l'enthousiasme des débuts spoiler: va se heurter à l'accumulation de problèmes divers et variés qui finiront par mettre à mal l'intégralité du projet.
    Fort et triste.
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