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Un visiteur
5,0
Publiée le 22 août 2008
Très bon film de duvivier, qui vire de la comédie au drame. Acteurs excellents (Charles vanel notamment) et un pessimisme cher au réalisateur. Existe deux fins différentes
Performance plus que satisfaisante de Jean Gabin dans ce film du grand Julien Duvivier: simple mais efficace. J'ai vu les deux versions et je vois pas pourquoi le public de l'époque a été décu: la vie, c'est pas un monde merveilleux. Avec ses 70 ans, ce film reste quand même d'actualité avec par exemple le sujet de l'amitié et ses valeurs. Une partie du patrimoine Francais à ne pas oublier... pas tout de suite en tous cas.
Excellent film de Julien Duvivier emmené par le duo Gabin-Vanel. On peut y passer aisément du rire aux larmes à tout moment. Les deux fins du film sont à voir.
A l'époque ce film se défendait certainement très bien. Mais maintenant on voit tous les défauts. Une histoire franchouillarde et pas crédible. Des acteurs qui surjouent la bonne humeur. Gabin simplifiera son style durant l'après guerre. Ça manque aussi cruellement d'humour et les acteurs trop nombreux se marchent dessus. Casque d'or, 20 ans plus tard sera bien meilleur.
Un très beau film sur l'amitié, mais aussi sur ses désillusions (et la fin originale du film - modifiée par la suite après quelques semaines d'exploitation car jugée trop sombre - mettait clairement l'accent sur cette désillusion), et la difficulté de faire concilier intérêt commun et intérêt personnel dans les relations humaines. Un film intelligemment mené, avec un Gabin déjà très charismatique, et un Charles Vanel touchant de veulerie.
Excellent film de l'époque insouciante du front populaire qui a très bien vieillit. C'est un film mettant en avant les valeurs du travail et de l'amitié sur un ton allant de la légèreté au drame. Tous l'éventail des émotions sont présentes, un vrai régal ! Il faut dire qu'avec des acteurs comme Gabin ou Vanel on est bien servi !! Techniquement le film est même assez moderne et le scénario est plus complexe qu'il n'y parait. Il existe deux fins possibles mais les deux sont indissociables. Un grand classique !!
La noirceur de Duvivier sous une apparence joyeuse d'un air de Front populaire, un chef-d'oeuvre pessimiste qui vous mène du bonheur au drame absolu. Duvivier conduit d'une main de maître Jean Gabin et toute son équipe dans ce drame de l'amitié qui vous marque intensément.
Un film qui incarne injustement le Front populaire (simple concordance chronologique, le film sort en septembre 1936). Certes, on parle beaucoup de fraternité et d'amitié chez ces chômeurs. Mais il n'y a aucun projet collectiviste, nos amis veulent simplement vivre tranquillement dans un «Chez nous» très petit-bourgeois. Duvivier ne cesse de dresser des obstacles entre les 5 hommes dont le principal est incontestablement la figure féminine. Beaucoup plus anti-féministe (presque homosexuel) que prolétarien, le réalisateur exprime ses pensées pessimistes dans cet excellent film. C'était un beau projet, dit un Gabin dépité à la fin du film. La Belle Equipe peut donc être vu comme un avertissement lancé aux projets utopistes (le meurtre final est-il une allégorie sur la dérive communiste des années 30?). Les interprètes sont remarquables (Vanel, Aimos, Romance et même Gabin quand il était jeune), les dialogues de Spaak savoureux et l'entrain du film très dynamique. Le seul bémol à cet incontestable grand film est la fin. Les deux proposées sont assez décevantes, même celle qui est négative et qui était le premier choix des auteurs. Il est d'ailleurs symptomatique que le public ait choisi une fin optimiste (nous sommes en plein Front populaire). Le final choisi par Duvivier et Spaak est inattendue. D'où sort ce révolver, spoiler: pourquoi Gabin craque-il si vite alors qu'il était très maître de lui jusque-là? C'est très étrange, mais sans doute très révélateur de la psychologie de Duvivier.
Une bande d'amis gagne à loterie. Ils décident d'ouvrir une guiguette... Ce film raconte une belle histoire d'amitié, c'est une sorte de métaphore du communisme réalisée peu avant le Front populaire. Mais l'argent et les femmes, vénales comme sincères, gâchent tout et cet aspect misogyne est assez désagréable aujourd'hui ! Il en existe deux fins, l'une optimiste voulue par les exploitants et que personellement je préfère et l'autre tragique, défendue par Duvivier. A noter la présence de Charpin, plutôt rare en dehors des films de Pagnol et une chanson mythique "Quand on s'promène au bord de l'eau" chantée par Jean Gabin.
Les répliques à retenir : Viviane Romance (Gina) : "Dans la vie il y a les forts et les poires" Jean Gabin (Jeannot) : "Et qu'est-ce que tu fais des morues ?"