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    La Belle équipe
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    Newstrum
    Newstrum

    49 abonnés 261 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 février 2017
    Un des grands Duvivier. Hélas, la nouvelle édition blu-ray/DVD, revient à la fin alternative, plus pessimiste certes, mais aussi peu crédible humainement et qui fonctionne moins bien que la très belle fin avec laquelle le film fut exploité pendant 70 ans. Voir ma critique complète sur mon blog :
    momo M.
    momo M.

    40 abonnés 282 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 avril 2016
    A la fois comédie et drame, ce film fait vraiment partie du patrimoine cinématographique. Le front populaire, la guerre d'Espagne, les guinguettes des bords de Marne et les rêves d'ouvriers et de chômeurs. Jean Gabin deviendra l'acteur héros de la classe ouvrière en interprétant la célèbre chanson "quand on s'promène au bord de l'eau, comme tout est beau quel renouveau, Paris au loin nous semble une prison..."
    Nico2
    Nico2

    86 abonnés 939 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 février 2007
    Un excellent film plein de joie et de tristesse, un film sur l'amitié, le Front Populaire et la France des années 30. La Belle Equipe du film se voit obligée d'affronter, non sans mal, mille obstacles pour réussir à bâtir leur "Chez Nous". La réalisation de Julien Duvivier est excellente (les plans sont très travaillés, la caméra est utilisée très habilement); quant aux acteurs, ils sont tous admirables de justesse. Un très beau film à voir et à revoir.
    tietie007
    tietie007

    41 abonnés 161 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Un beau casting, Gabin, Vanel, Viviane Romance, la vamp de l'époque. Film sur l'amitié d'une bande de copains, où la femme y est vue comme source de problèmes, incarnant la tentation, le désir qui rend fou, facteur de dissolution. Long métrage sur la joie de vivre, l'espoir du front populaire (les apprentis vacanciers sont légions), sur la beauté des paysages naturels, teinté de pessimisme. Chez Duvivier, les relations humaines se décomposent souvent sous l'effet de la cupidité ou du désir. J'ai pu voir les deux fins, ce soir, au cinéma de minuit, sur France3. La fin pessimiste (retrouvée en Suisse allemande, d'où les sous-titres en allemand), originellement tournée, fut censurée par les producteurs qui pensaient, qu'en ces temps d'espérances dans le sillon du Front Populaire, cette fin n'était pas "politiquement correcte" ! Une deuxième version, optimiste, fut tournée, qui fut celle exploitée en salle. A noter, la réalisation moderne de Duvivier avec de nombreux mouvements de caméras (la scène d'exposition dans l'escalier est étonnante.), des travellings, des contre-plongées, bref, la marque d'un très grand réalisateur !
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    123 abonnés 2 039 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 octobre 2015
    Voilà un film qui sort incontestablement du lot de ses semblables - que ce soit d'autres œuvres avec Jean Gabin ou simplement des contemporains. Il convaincra facilement jusqu'aux plus ronchons que les acteurs de l'époque n'agrémentaient pas leur jeu de simagrées superflues. L'émotion est rendue dans les plus moindres détails, de l'effervescence de la victoire et du gain jusqu'à la souffrance de la perte. On s'étonnera de gros plans anachroniques qui transmettent pourtant un si vif sentiment de fraternité. Et retrouver le stoïque et costaud Gabin dans ce conteste sera une grande satisfaction aussi.
    Serge Riaboukine
    Serge Riaboukine

    51 abonnés 946 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 septembre 2009
    Un très beau film qui m'a d'abord surpris par la modernité qu'il dégage. De 1936, la réalisation semble à peine ridée... Au delà de cette main de maître, J. Duvivier nous offre un casting alléchant avec comme trio de tête : J. Gabin, C. Vanel et V. Romance. Mais la suite n'est pas en reste, citons encore R. Aimos... Enfin, l'histoire, elle, est également intemporelle : l'amour, l'amitié, l'argent... Et comment tout cela peut jouer dans la vie des hommes. Je parlais de la justesse de la réalisation mais aussi juste est l'interprétation des divers personnages. Le film vous emporte d'abord par l'optimisme qu'il dégage - et pour tout ceux qui ont rêvé un jour une telle aventure, quel plaisir - pour nous emmener ensuite vers une autre voie plus difficile mais ô combien réaliste, celle de la vie qui rattrape tout le monde un jour ou l'autre. Deux fins seront tournées. La première est plus homogène au film et il se termine mal. La seconde, tournée plus tard, voit une issue heureuse pour celles et ceux qui en sont encore... Autant voir les deux et se faire sa propre opinion. Je ne trouve pas les happy-end obligatoire mais ici, j'ai préféré voir le film se terminer heureusement... Quoi qu'il en soit, une très belle œuvre du cinéma français qui contraste terriblement avec celui d'aujourd'hui !
    jean-paul K.
    jean-paul K.

    13 abonnés 323 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 octobre 2016
    J'ai trouvé ce film excellent, un vrai chef d’œuvre. La première partie est une ode à la joie, avec une bonne humeur communicative et des dialogues croustillants. La seconde partie est d'une intensité dramatique allant crescendo. Quant aux passages reprenant la chanson "quand on se promène au bord de l'eau", on se prend à fredonner et on en redemande. Le film reflète également bien (du moins je le suppose) les espérances de l'année 1936. Excellente interprétation des principaux acteurs avec une mention spéciale à Jean Gabin, qui ne surjoue pas comme dans ses productions futures.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 15 décembre 2006
    Un superbe film sur la fraternité. A l'origine, des amis en difficulté qui gagnent 100 000 francs et se mettent en tête de monter une guinguette collectivement. Gabin, Vanel, Romance sont magnifiques dans cette Belle Equipe joliment mise en scène par Julien Duvivier. Les sentiments qui y sont exposés reflètent une époque où le Front populaire mettait encore des étoiles dans les yeux. Un vrai beau film qui réchauffe le coeur.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 199 abonnés 4 182 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 avril 2024
    C’est avec “La Belle équipe”, le quatrième film qu’il tourne avec Julien Duvivier que Jean Gabin accède à la gloire et commence à façonner son personnage de prolétaire romantique et tragique du cinéma français d’Avant-Guerre. Le film tourné en 1935 est à jamais associé à la Naissance du Front Populaire. Il a été dit par Charles Spaak que Jean Renoir qui aurait eu vent du projet a fortement intrigué auprès du scénariste pour qu’il intercède auprès de Julien Duvivier afin que les deux réalisateurs échangent “La grande illusion” contre “La Belle équipe”. Julien Duvivier nullement intéressé par le scénario de “La grande illusion” aurait refusé l’offre.
    Le rapprochement entre le Front Populaire et “La Belle équipe”, peut facilement se comprendre en raison de l’allégresse communicative qui se dégage de toute la première partie du film, montrant un monde ouvrier se mettant subitement à croire qu’une vie meilleure lui tend les bras. C’est exactement la promesse du Front Populaire, symbolisée par l’avènement des congés payés. L’image de héros prolétaire de Jean Gabin qui s’est construite rapidement et durablement avec “Les Bas-fonds”, “Gueule d’amour”, “La Bête humaine” et surtout “Le jour se lève” a largement contribué à entretenir la réputation emblématique de “La Belle équipe” notamment par une reprise de la diffusion en salles en août 1940.
    Quand on y regarde de plus près rien ne vient réellement étayer cette analogie séduisante. Tout d’abord Julien Duvivier n’avait rien d’un cinéaste aux convictions politiques très affirmées comme le confirment tous ceux qui l’ont approché et notamment son fils. Ensuite, l’événement qui amène les cinq camarades à concevoir le projet d’une guinguette sur les bords de Marne est dû au pur fruit du hasard et ne doit rien à une quelconque émancipation par la lutte où même plus prosaïquement par le travail. L’ambition commune des cinq dont quatre ne pensent tout d’abord qu’à vite aller mener leur route individuellement, se cimente autour de l’idée de devenir eux-mêmes patrons et de gagner de beaucoup d’argent pour enfin mener grande vie et rouler carrosse. Soit s’extraire de leur condition pour ne plus jamais y revenir.
    En somme une réaction des plus humaines que Renoir s’il avait eu en charge le projet se serait sans doute empressé de parer des utopies communistes qui étaient les siennes à l’époque. Pour peut-être finir par se déjuger dans ses mémoires comme il l’a fait pour “La grande illusion” dont il s’était aperçu du pacifisme béat une fois la catastrophe nazie passée. La belle équipe se transformant assez rapidement en “Bad Team”, il a été reproché à Julien Duvivier d’avoir avant l’heure éteint l’élan généreux du Front Populaire qui sous l’œil acerbe de sa caméra était en réalité déjà presque mort-né. D’où l’explication d’une fin optimiste tronquée imposée par la production et acceptée par le réalisateur après une projection test. Cette fin optimiste qui fit l’objet d’un combat juridique mené par les héritiers de Julien Duvivier et Charles Spaak pour que la réédition du film en DVD soit exclusivement exploitée avec la fin conçue et souhaitée par les deux auteurs. En vérité, comme souvent chez Duvivier ce sont les comportements humains qui le préoccupent. Ici l’incapacité d’un groupe de véritables copains à s’unir, l’utopie cédant face aux passions ou tout simplement aux aléas de la vie.
    Jean Gabin endosse de rôle le plus ingrat de celui spoiler: qui s’improvisant chef de groupe convainc ses camarades de le rejoindre dans son projet, rappelle ensuite à l’esprit collectif un des jeunes membres du groupe (Charles Dorat) tombé platoniquement amoureux de la fiancée (Micheline Cheirel) d’un autre membre (Raphaël Medina) pour finir par lui-même se jeter dans les rets de Gina (Viviane Romance), la femme calculatrice et provocante du faible Charles (Charles Vanel)
    . Comme le dit si bien le proverbe populaire inspiré de l’Évangile selon Saint Matthieu : “Faites ce que je dis, ne faites pas ce que je fais”.
    Quelque fois un peu surjoué notamment par le volubile Raymond Aimos ou à contre-temps par les acteurs un peu fades que sont Charles Dorat, Raphaël Médina ou Micheline Cheirel, le film repose essentiellement sur la force de conviction indéniable du trio majeur constitué par Gabin, Vanel et Viviane Romance agrémenté par les prestations joviales et drolatiques de Ferdinand Charpin en gendarme bonhomme et de Raymond Cordy en ivrogne muet suivant à la trace Gabin redevenu pour un temps le chansonnier de ses débuts alors qu’il entonne le très entraînant “Quand on s’promène au bord de l’eau”. Un film témoin de son époque montrant que spoiler: les faiblesses humaines finissent souvent par étouffer les meilleures intentions
    . Un film majeur malgré les petites faiblesses se faisant jour ici ou là et où se taille la part du lion une Viviane Romance à la gouaille et au charme ravageurs qui tout en accédant à la célébrité se verra pour longtemps cantonnée aux rôles de garce ou de femme fatale.
    Eselce
    Eselce

    1 418 abonnés 4 238 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 janvier 2021
    Un bon film des années 30 sur l'amitié et les idées qui en naissent pour souder les liens. J'ai beaucoup aimé le scénario, les acteurs sont bien choisis et le film monte en intensité jusqu'au final. Bien qu'il n'y ait pas beaucoup de surprise car l'on devine à mesure de l'intrigue, cela reste une belle oeuvre.
    Hotinhere
    Hotinhere

    569 abonnés 4 993 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 octobre 2022
    Une ode à l'amitié qui retranscrit bien l'atmosphère d'une époque et les espoirs soulevés par l'arrivée du Front Populaire, portée par un casting formidable.
    bobmorane63
    bobmorane63

    196 abonnés 1 977 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 décembre 2021
    Une comédie dramatique des années 30 à la fois enthousiasmante et triste signé par le talentueux cinéaste Julien Duvivier !!
    On est plongé dans une époque pas bien drole des années 30 de la crise économique ou une bande de copains galèrent jusqu'à ce que l'un d'eux gagne une grosse somme à une loterie , c'est la fète, le champagne coule à flot et les rèves s'enchainent. Ils décident d'acheter et de restaurer un pavillon au bord d'un beau lac. Les travaux commencent mais une tempète, quelques billets qui partent vers mesdames, des drames et j'en passe viennent perturber. "La belle équipe", tout est dit dans le titre, c'est du cinéma à la Claude Sautet ou Yves Robert avant l'heure, une bande de copains sympathiques auquel on s'attache sur fonds d'accordéons en musique, ça se laisse regarder aujourd'hui avec nostalgie pour nos plus anciens d'une autre France. Les personnages avec en tète Jean Gabin et Charles Vanel sont chaleureux et soudés dans la peau des copains à l'écran. La mise en scène de Julien Duvivier vieillit bien avec le temps. Une oeuvre a ne pas manquer.
    mazou31
    mazou31

    98 abonnés 1 285 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 avril 2017
    Film social empreint du réalisme de classe et de l’air du temps, celle de l’arrivée du Front populaire, seule période heureuse de l’entre-deux-guerres (un avis perso !). Un film plein de justesse et d’authenticité qui décrit la classe populaire, son désarroi permanent et sa puissante solidarité, mais aussi, caractéristique de notre espèce, la fragilité des rapports humains. La version que j’ai vue est la version originale, non adaptée et donc sans happy end, une version très pessimiste. On se régale du jeu des acteurs, magnifique mais d’époque, toujours un peu surprenant maintenant. Ce sont les seules rides que l’on perçoit dans ce grand classique sous-estimé pour sa fin dramatique.
    ronny1
    ronny1

    40 abonnés 913 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 janvier 2019
    En faisant une analyse de classe de « La belle équipe » il paraît évident qu’aucun des cinq « heureux » gagnants de la loterie n’appartiennent au club des possédants. Ils s’uniront pour réaliser « une belle idée » spoiler: que le destin et la société s’efforceront d’anéantir.
    spoiler: D’un départ à cause d’une femme, à l’expulsion de Mario, réfugié espagnol en passant par la mort accidentelle du bout en train, l’équipe se retrouve réduite à charlot (Charles Vanel) et Jean (Jean Gabin), tout les deux amoureux de la même femme fatale (Viviane Romance archétype de ce que Gabin qualifie de « morue »). Tout cela sous la pression d’un possédant : l’ancien propriétaire qui leur a vendu une ruine, cherche à récupérer ce que la belle équipe a transformé en une belle guinguette
    . Duvivier décrit avec tendresse ces cinq gars attachants, avec la petite fiancée de Mario et sa grand mère spoiler: (grand moment d’émotion lorsque Jean invite cette dernière à danser pour ouvrir le bal musette).
    spoiler: Systématiquement et implacablement, les pans de l’utopie sont démolis les uns après les autres. Duvivier et Charles Spaak déroulent une tragédie, dont la noirceur gagne peu à peu et la fin implacable souligne le bonheur comme un rêve inaccessible, tout devant toujours mal se terminer.
    Réalisé en 1936, c’est à la fois la grandeur et la limitée de ce film au pessimisme prémonitoire. La mise en scène époustouflante, enchaîne les grands moments (la scène de l’escalier, les corps couchés sur le toit empêchant les tuiles de s’envoler dans la tempête, etc..) et une direction d’acteur de haut niveau où brillent particulièrement Jean Gabin qui dégage une force hors du commun, face aux hésitations du malheureux Charles Vanel et entre eux, Viviane Romance, Vénale, torride, manipulatrice et cruelle. Une fois n’est pas coutume, les seconds rôles (Raymond Aimos en titi plus vrai que nature, Micheline Cheirel la petite fiancée pleine d’énergie positive et Raphaël Medina qui joue Mario) et jusqu’aux rôles moins importants le truculent Charpin en tête. Trop longtemps la réputation de « La belle équipe » s’était résumée à son côté front populaire et à la chanson « Quand on se promène au bord de l’eau ». C’est évidemment très restrictif pour ce qui représente, à mon sens, la seule fois où Duvivier a su dépasser le stade de grand film pour réaliser un chef d’œuvre. La version sortie en salle offrait une fin nettement plus optimiste. Trahison fréquente chez certains producteurs/marchands de bretelles (rayez la mention inutile).
    Ricco92
    Ricco92

    230 abonnés 2 156 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 avril 2017
    Classique des classiques du cinéma du Front populaire, La Belle Équipe est un chef-d’œuvre qui fait l’éloge du monde ouvrier sans pour autant le regarder de manière angélique. Ainsi, le peuple est représenté comme étant enclin à la solidarité (il vaut mieux créer un projet en commun que de céder à des tentations personnelles) mais cet idéal éclate petit à petit devant divers évènements spoiler: (ce qui rend la fin pessimiste, voulue par Duvivier et finalement rétablie dans la version restaurée, plus logique que la fin optimiste imposée par les producteurs à la sortie)
    . Ainsi, Julien Duvivier n’arrête pas de mêler les moments de joie (notamment exprimés à plusieurs reprises par des chansons populaires dont la célèbre Quand on s'promène au bord de l’eau) au drame spoiler: (la mort de Tintin pendant la fête)
    et n’hésite pas à montrer les aspects plus sombres de ses personnages spoiler: (Jean qui utilise la violence envers Gina pour récupérer l’argent de la cagnotte)
    . Ainsi, ce film totalement marqué par son époque (évocation de la Guerre d’Espagne) possède un casting impressionnant regroupant de nombreux visages marquant des années 30 (Viviane Romance, Charles Vanel, Raymond Aimos, Fernand Charpin et bien évidemment Jean Gabin), un scénario passionnant et une mise en scène sans faille. La Belle Équipe reste donc 80 ans après sa réalisation un des meilleurs films de Julien Duvivier et un chef-d’œuvre absolu du cinéma français des années 30.
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