Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Max Rss
205 abonnés
1 862 critiques
Suivre son activité
2,0
Publiée le 19 mars 2019
Voici le film qui a en quelque sorte flingué la carrière de Jean-Paul Belmondo. L'acteur qui, depuis ses débuts avait pour règle d'alterner et films sérieux et films populaires, basculera quasi définitivement dans la seconde catégorie. Suite au lynchage critique et au succès public mitigé de ce film. Bébel prendra alors le dessus sur Belmondo. Excepté le temps d'une nouvelle rencontre avec Labro et Verneuil, les deux en 1976. Sans oublier la deuxième rencontre avec Claude Lelouch, mais qui se fera dans des circonstances différentes. Ici, c'est à un sujet fascinant mais paradoxalement très peu connu auquel s'attaque Alain Resnais: l'affaire Stavisky, qui fit couler beaucoup d'encre en son temps (années 30). Le problème, c'est que Resnais semble n'avoir pas mesuré entièrement l'importance de l'affaire. Son film est donc parfois intéressant, parfois ennuyeux. Et s'éparpille en diverses intrigues. Le morceau n'était certainement pas trop gros pour le cinéaste, chevronné depuis longtemps déjà, mais il n'a pas su le prendre par le bon bout. Dommage, avec un tel sujet et surtout un tel casting, il y avait beaucoup mieux à faire.
Sans conteste l'un des tous meilleurs films d'Alain Resnais qui profite de la flamboyance du jeu d'un Belmondo qui magnifie tout à chacune de ses apparitions à l'écran. L'intelligence de Resnais est d'entourer Belmondo d'une pléiade de seconds rôles tous plus réussis les uns que les autres. A souligner aussi l'intelligence du scénario imprimant une voie parallèle nécessaire à la compréhension de l'histoire..., la grande ! Un très beau film.
Après un fort honorable Hiroshima mon amour, un chef-d’œuvre baroque (L’Année dernière à Marienbad) et un échec par répétition (Muriel ou le temps d’un retour), Resnais se cherche une identité. Se perdant totalement dans ses deux films suivants, il se trouve enfin ici en désignant clairement ce qu’il est et ce qu’il vise : un auteur commercial qui recherche le succès populaire à n’importe quel prix. Pour cela, il n’hésite pas à convoquer l’acteur français le plus populaire du moment, Jean-Paul Belmondo en personne qui roule des biscotos pendant deux heures en étant incapable - comme toujours - de restituer la moindre parcelle d’authenticité dans son personnage… Il l’entoure d’une kyrielle de grands noms qu’il bride par une direction d’acteurs tyrannique afin que l’on puisse voir sans discussion qui est le patron : François Périer guindé, Michael Lonsdale empêtré, Claude Rich absent, Any Duperey qui se contente de sourire niaisement… Finalement il n’y a que Charles Boyer qui réussit à s’en sortir (privilège de l’âge ?) et, dans deux seconds rôles discrets, Gérard Depardieu et Jacques Spiesser. Quant à la réalisation, elle est d’une platitude désespérante, quant au scénario, il est totalement raté ! L’histoire de Stavisky est saisie par le petit bout de la lorgnette et son croisement avec l’affaire Trotsky est le plus souvent artificiel et flou. Le film verse par moments dans le ridicule, surtout par cette construction en flash forwards qui viennent soi-disant éclairer l’histoire et ne réussissent qu’à la rendre encore plus futile et creuse. Un film complètement raté d’un cinéaste complètement surfait qui, à partir de là ne se départira plus jamais de cette veine populiste qu’il exploitera jusqu’au trognon en faisant toutefois hurler au génie une certaine intelligencia parisienne…
14 107 abonnés
12 489 critiques
Suivre son activité
3,0
Publiée le 5 juin 2011
Prèsentè au festival de Cannes en 1974 dont l'accueil fût glacial sur la Croisette, Jean-Paul Belmondo exprime à merveille la complexitè au bord de la folie de"Stavisky" dans un contre-emploi de ses triomphes populaires d'alors comme "Le magnifique". Bèbel est un escroc charmeur convaincant où Alain Resnais retrace la vie de ce personnage èvoquèe par l'ècrivain et scènariste Jorge Semprun, avec dans les seconds plans l'excellent Charles Boyer, François Pèrier, Anny Duperey, Michael Lonsdale, Claude Rich, Jacques Spiesser, ainsi que Gèrard Depardieu dans un petit rôle de dèbut de carrière! Quarante ans après sa mort, Resnais revient sur cette histoire en privilègiant la psychologie du personnage à l'arrière plan politique! La reconstitution est pleine de maitrise dans l'un des plus grands scandales financiers français! Un film èlègant...
L'histoire d'un escroc de la haute société avec des éléments véridique et d'autres de pure fiction. Resnais retrace le parcours de cet homme mais arrive difficilement à le rendre passionnant pourtant le matériel était présent et en plus un casting de haut vol. Le récit se perd par moments mais la mise en scène est réussie.
"L'affaire Stavisky" ou comment rendre chiante une affaire passionnante qui a eu des répercussions importantes sur la vie politique de la IIIe République. Pourtant, tout y est : l'arrière-plan antisémite, la commission d'enquête du 6 février 1934, les montages financiers douteux de Stavisky. Le casting fait lui-aussi rêver : Bébel, Lonsdale, Claude Rich, ... même Depardieu fait une courte apparition. Oui, mais voilà. Le réalisateur s'enlise dans les magouilles de Stavisky, à croire qu'il y prend du plaisir. C'est non seulement emmerdant mais aussi confus, autant regarder "Topaze", qui traite de façon bien plus intéressante le thème des combinaisons frauduleuses politico-économiques. Enfin, on peut regretter les choix étranges du réalisateur, par exemple celui de n'évoquer que dans les vingt dernières minutes les relations de l'escroc avec des députés radicaux. Dommage quand même. Bref, encore un film qui permettra à la Sécurité sociale de faire des économies pour la consommation de somnifères...
Désireux de renouer avec le registre dramatique et d'être enfin reconnu par la profession,Jean-Paul Belmondo accepte la proposition d'Alain Resnais pour "Stavisky"(1974).Résultat:un échec sans appel.Prenant pour cadre la France de la IIIème République,le film fait l'amalgame entre un escroc ambitieux épris de luxe et la montée communiste symbolisée par l'exil de Troski.Mais franchement,on n'y comprend pas grand chose.Une profusion de personnages(ministres,financiers,politiques)dont les rôles ne sont pas toujours explicités.Une intrigue bancale entre présent et flash-forward.Un personnage central insaisissable,et où l'on voit l'incapacité de Belmondo à se positionner clairement.Le hors-sujet que constitue la présence trotskiste.Mention au second rôle Charles Boyer(le baron),délectable.Mais Resnais aurait dû peaufiner avec plus de soin l'aspect politique,complètement éludé,et moins se concentrer sur la figure de Stavisky,juste un rouage dans l'énormité du scandale.Du coup,les 2 heures s'égrènent dans un ennui vaporeux,dans une ronde de magouilles et d'intérêts pécuniers.Faiblard.
Un bon casting (Belmondo parfait en escroc charmeur mais aussi Anny Duperey, François Perrier, Charles Boyer, Michael Lonsdale et dans un petit rôle Gerard Depardieu) et un scénario interessant (pour peu qu'on aime l'histoire) mais une mise en scène bordélique qui perd le spectateur en chemin (l'histoire parallèle de Trotsky ne vient pas arranger ce défaut!). Et surtout : qu'est ce que c'est lent !
Des costumes clinquants, éblouissants, souvent blancs. Un charme séduisant ,fascinant qui dissuade de gratter un vernis fragile… Le Baron Raoul est un ami sincère de Stavisky , mais il a une vision littéraire des évènements…et ne comprend rien aux intrigues financières. Tel « Fabrice à Waterloo « il ne voit qu’un univers immaculé. Raoul compare Arlette à une blanche Hermine : « Arlette, blanche hermine, vous annoncez l’hiver, l a neige immaculée… ». L’image illustrera le propos en montra plusieurs fois une hermine s’enfouissant ou courant dans la neige. Mais lorsque Stavisky se blesse en cassant un verre son sang salira le manteau blanc immaculé d’Arlette…s’étalant sur tout l’écran… C’est le même Alain Resnais qui réalisa l’émouvant « nuit et brouillard ».Nous sommes en pleine montée du nazisme et il était délicat d’aborder l’antisémitisme par le biais de l’affaire Stavisky…Ce n’était pas le thème principal du film, et je me demande si Resnais a réussi à monter tout ce que l’antisémitisme a d’abject…
Mise en scène soignée, belle interprétation et un casting de choix (on a même droit à une scène entre Bébel et Depardieu tout jeune et encore inconnu), beaux décors mais un scénario qui manque d’épaisseur surtout au bout d’une heure le film devient moins attrayant. De plus le séjour de Trotsky en France est mal intégré à l’histoire. Une jolie évocation du scandale financier que provoqua Stavisky dans laquelle quelques hommes politiques de la IIIème République se fourvoyèrent mais le film manque de force.
Ce film historique (jusqu'à quel point ?), qui se passe entre les deux guerres mondiales, n'est pas le meilleur de Jean-Paul Belmondo. Je préfère ses cascades et son humour habituels. C'est plutôt long malgré le nombre incroyable de vedettes présentes (dont Gérard Depardieu quasi-débutant) ; et que vient faire Trotsky dans cette histoire ?
Je ne sais pas ce que Jean-Paul Belmondo a eté faire dans cet galere.Le film est extremement ennuyeux et on a du mal a le regarder entierement. Un film a oublier dans la grande et belle filmographie de Jean-Paul Belmondo.