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inspecteur morvandieu
43 abonnés
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2,5
Publiée le 28 mai 2024
Le portrait de l'escroc Stavisky, figure emblématique des grand scandales républicains d'avant-guerre, par Alain Resnais et Jorge Semprun prend d'autant plus de relief qu'il se fond dans une reconstitution remarquable des années 30. Et sans doute, le cinéaste, toujours dans la recheche formelle, s'est- il montré plus intéressé par l'esthétique du film que par la direction d'acteurs, assez négligée. Et dans le rôle-titre, Belmondo n'est pas loin de belmondiser... Resnais n'envisage pas, semble-t-il, de réaliser une chronique historique ou politique; pour évoquer l'affairisme et la corruption incarnés par Stavisky, le cinéaste procède par allusions, citant quelques personnages réels mais pas les plus importants. Tout en suggérant cette époque où des politiciens sont compromis et des fonctionnaires corrompus, Resnais s'attache à découvrir la personnalité de Stavisky, dont un des traits de caractère principaux serait la mégalomanie. On entre dans l'existence fortunée de cet immigré russe au moment ou son stratagème boursier menace de s'effondrer (il est un autre immigré russe, Trotsky, que Resnais évoque malicieusement, au cours du film, comme ne bénéficiant pas, lui, des faveurs de la République dans son exil). L'intrigue est intéressante, pleine d'enseignements sur les moeurs de la Troisième République , et la réalisation est élégante. Les protagonistes, en revanche, semble trop simplifiés.
septiemeartetdemi.com - Il s'agit d'un biopic. La France a toujours affectionné ce genre très peu commercial où elle parvient à faire abstraction de tellement d'aspects créatifs que le film est généralement réussi. Ici, il s'agit d'oublier que Belmondo incarne un hors-la-loi. Et parce que le film est réussi, les écarts de la personne originelle font le charisme de celui qui l'incarne. Mais une vie ne tiendra jamais dans un scénario : il est raturé, gribouillé, distordu, jusquà ce que le propos - qui par souci de véracité historique n'est ni plus ni moins qu'une sélection arbitraire d'évènements - soit étrange et ennuyeux.
Des procédés semblent avoir été étudiés, utilisés et oubliés au gré du modelage de l'histoire vraie : les panneaux de signalisation cadrés au centimètre qu'on retrouve plusieurs fois, les légères envolées musicales ou encore la mise en images exacerbée des souvenirs, qui contribuent au flux non linéaire (et embrouillé, disons-le) ne font que mettre en valeur la très faible exhaustivité de la création. Peut-être pas digne de l'accueil extrêmement négatif dont elle a souffert, mais loin d'être excellente.
"Stavisky " est un film à part dans la carrière d'Alain Resnais qui fût tout de même un des plus importants réalisateurs français de ces 60 dernières années. Le film ne fût pas bien accueilli par la critique et Jean-Paul Belmondo qui interprète Stavisky, mit un ici un terme à sa carrière avec le cinéma d'auteur. Voici pourtant un opus de Resnais qui mérite d'être redécouvert. La photo est splendide, la réalisation de premier ordre. Alors certes, le scénario n'est sans doute pas à la hauteur. Stavisky fut un escroc qui arrosait beaucoup de monde dans la France de la première partie des années 30. Le scandale de cette affaire provoqua une grave crise politique qui aurait pu emporter la République, rien moins. Le scénario qui évoque rapidement l'asile de Trotsky en France, laisse entendre que le révolutionnaire fût expulsé en raison des conséquences de l'affaire Stavisky : un gouvernement d'union nationale vit le jour et la droite réclama cette expulsion. Quelles auraient été les conséquences du maintien de Trotsky en France , selon Semprun ? Sa présence en France aurait elle eu un effet sur les événements historiques à venir ( guerre d'Espagne etc...) ? C'est vraisemblablement ce que pensait l'auteur du scénario. Bref un film bien meilleur que ce que l'on en a dit lors de sa sortie.
Ce film a souffert depuis sa sortie d'une mauvaise presse Pourtant, il est agréable à regarder. Belmondo en Stavisky "sympathique", névrosé et mégalomane est agréable à suivre dans ce film de Resnais. Bref ça ne peut pas être nul et c'est le cas. Epaulé par une belle poignée d'acteurs, notamment Londasle, Perrier, Rich, Dupeyrey, Vernier et des apparitions des jeunes Spiesser et Arestrup et Depardieu, ce film respire le cinéma français de bonne qualité des années 70. Ce qui manque à ce film, c'est un peu de souffle, car l'affaire Stavisky n'est pas si connue que ça. Et vu qu'il y a beaucoup de sous-entendus dans ce film, c'est parfois difficile à suivre.
Je ne sais pas ce que Jean-Paul Belmondo a eté faire dans cet galere.Le film est extremement ennuyeux et on a du mal a le regarder entierement. Un film a oublier dans la grande et belle filmographie de Jean-Paul Belmondo.
Ce film historique (jusqu'à quel point ?), qui se passe entre les deux guerres mondiales, n'est pas le meilleur de Jean-Paul Belmondo. Je préfère ses cascades et son humour habituels. C'est plutôt long malgré le nombre incroyable de vedettes présentes (dont Gérard Depardieu quasi-débutant) ; et que vient faire Trotsky dans cette histoire ?
Belle reconstitution de cette affaire qui ébranla fortement la 3ème république. Ce film est présenté comme étant construit uniquement à partir de fait réel, ce qui en ferait presque une reconstitution historique. C'est certainement ce qui fait de ce film un film à voir. Belmondo y excelle. A voir par tous les amateurs du grand Bebel et des films politico-historiques.
Des costumes clinquants, éblouissants, souvent blancs. Un charme séduisant ,fascinant qui dissuade de gratter un vernis fragile… Le Baron Raoul est un ami sincère de Stavisky , mais il a une vision littéraire des évènements…et ne comprend rien aux intrigues financières. Tel « Fabrice à Waterloo « il ne voit qu’un univers immaculé. Raoul compare Arlette à une blanche Hermine : « Arlette, blanche hermine, vous annoncez l’hiver, l a neige immaculée… ». L’image illustrera le propos en montra plusieurs fois une hermine s’enfouissant ou courant dans la neige. Mais lorsque Stavisky se blesse en cassant un verre son sang salira le manteau blanc immaculé d’Arlette…s’étalant sur tout l’écran… C’est le même Alain Resnais qui réalisa l’émouvant « nuit et brouillard ».Nous sommes en pleine montée du nazisme et il était délicat d’aborder l’antisémitisme par le biais de l’affaire Stavisky…Ce n’était pas le thème principal du film, et je me demande si Resnais a réussi à monter tout ce que l’antisémitisme a d’abject…
Réalisation soignée et belle distribution, mais l'intrigue est mal présentée et les scénario est très confus (non linéarité mal amenée et trop de situations).
Qu'est ce que ça a vieilli! Dans tout le film, Belmondo ne marche pas, il court. Il ne monte pas un escalier, il bondit de marche en marche. Il ne reste pas assis plus de 2 minutes au même endroit. Tout est excessif. Cette frénésie constante est épuisante. Et comme les combines de Stavisky ne sont pas très compréhensibles, cela laisse un sentiment très mitigé.
Jean Paul Belmondo nous fait un mix en avance de tout son jeu en fin de carrière: des effets de manche; on écarte bien les bras; on joue les séducteurs. C'est un JP interchangeable, avec la démarche de rouleur de mécaniques et le sourire en coin pour dire "toi ma cocotte t'es dans mon lit ce soir; tu connais pas Bebel". On peut pas détester Bebel, mais à partir de ce film, s'amorce le changement entre Jean Paul Belmondo et Bebel. Super caricatural. Alain Renais come réalistaeur, ca ne peut etre qu'un très bon film.....Erreur...On comprend rien, pas les enjeux...En gros, c'est mauvais... très mauvais....
Film confus, du mal à suivre. Le rôle va comme un gant à Belmondo, crédible en escroc fanfaron et charmeur. Par moments j ai eu l impression de voir un film de Bunuel, lors de scènes ou de plans "surréalistes", une certaine manière de filmer aussi...
J'ai du mal à comprendre le lynchage qui y a eu autour de ce film et qui a provoqué la fin des rôles sérieux de Belmondo car après il est rentré dans le style Bebel et je pense que les critiques de ce film n'y sont pas innocents. et c'est dommage car Belmondo et avant tout un acteur multifacette et il est vraiment très bon dans ce genre de rôle sérieux. En tout cas pour ce qui est de ce film il est vraiment sympa à regardé.
L'histoire d'un usurpateur,un peut escroc,qui mène la grande vie,ses propres amis ne connaissent pas vraiment sa vrais vie,il vie dans le lux et avec la haute société,et finance certain politiciens ,se qui va le mener à sa fin,une histoire des années 30 mais encore d'actualité aujourd'hui.