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Fêtons le cinéma
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3,5
Publiée le 31 janvier 2024
Outre pour l’excentricité savoureuse de son personnage principal, qui mobilise le cliché de la créature pulpeuse pour mieux réviser l’archétype de la femme fatale, jouer avec la masculinité et dénoncer l’hypocrisie bourgeoise, Elvira: Mistress of the Dark vaut pour sa façon de jongler avec les codes inhérents à la culture populaire des années 80 et, par ricochets, des décennies ultérieures dont les films de séries B et Z en noir et blanc furent justement exhumés et considérés par des cinéastes tels que Joe Dante, Steven Spielberg ou Robert Zemeckis : le long métrage rend hommage à ces deux âges du cinéma de genre, empruntant au premier des séquences amusantes par leur premier degré et au second, auquel il appartient, l’autodérision et la multiplication des références – le plan sur la créature verte broyée dans le mixeur rappelle Gremlins (Joe Dante, 1984), l’idée de jeter un liquide sur la scène évoque Carrie (Brian de Palma, 1976), la scène dans le diner avec ses adolescents attablés semble empruntée à Grease (Randal Kleiser, 1978). Elvira elle-même mentionne Roger Corman et s’improvise critique de cinéma par les appréciations négatives portées aux productions qu’elle présente à la télévision ; elle articule d’ailleurs le spectacle de cinéma avec celui du music-hall, puisqu’elle répète encore et encore qu’elle rêve de partir pour Las Vegas et d’y faire carrière, idée qui sera reprise par Joe Dante et dans le second volet des Gremlins et dans Looney Tunes: Back in Action, lorsque Bugs Bunny et Daffy Duck font route vers Sin City accompagnés de la chanson d’Elvis Presley, sans oublier l’attachement aux petits cinémas avec programmes « Matinee », qui deviendra le titre d’un de ses futurs projets (sorti en 1993). Ce sens de la dérision est à relier à la singularité de son réalisateur, James Signorelli, essentiellement producteur de l’émission à sketchs Saturday Night Live pendant près de quarante ans. Un divertissement haut en couleur et plein de répartie.
Je ne connaissais le personnage d'Elvira que de vue (il faut bien dire que sa tenue vertigineuse sait attirer l’œil masculin...). Je ne savais donc pas vraiment à quoi m'attendre, craignant de la boobsploitation sans intérêt. Heureusement, "Elvira: Mistress of the Dark" est bien plus intelligent. Pour ceux qui comme moi était peu familier avec son univers : Elvira est un personnage d'animatrice, qui présentait des séries B d'horreur et de SF dans une émission à grand succès dans les années 80. Nulle doute qu'elle devait élever les sens de son public adolescent américain ! Son interprète, Cassandra Peterson, décida de faire un film dérivé. Elle incarne ici à nouveau Elvira, imaginant que celle-ci est réelle, et licenciée de son show pour avoir refusé les avances d'un patron libidineux. Elvira décide de se rendre à Las Vegas pour monter un spectacle, mais en passant elle devra faire un arrêt dans une petite ville paumée très conservatrice... Rapidement, l'ensemble s'avère être une comédie très plaisante. En grande partie grâce à Cassandra Peterson, pétillante en gothique exubérante droite dans ses bottes, qui a toujours des bons mots et n'hésite pas à aligner les références sexualisées avec malice. Loin d'être une potiche, Elvira est un personnage féminin finalement fort et très moderne. Pour la paraphraser, ce n'est pas parce qu'elle choisit de se vêtir comme un objet sexuel qu'elle en est un. Et on la verra régulièrement repousser les obsédés tout en s'amusant avec ses formes généreuses. Elle tiendra tête au puritanisme d'une communauté qui en prend pour son grade, entre des femmes harpies, et des hommes benêts et pervers. L'Amérique pudibonde en prend ainsi pour son grade... à l'exception peut-être de la religion, épargnée par le scénario. De bons dialogues, quelques idées bien barrées, et une ambiance relaxée font de "Elvira: Mistress of the Dark" une comédie toute à fait sympathique, qui n'a pas trop vieilli.
Un film qui se revoit sans mal. Elvira est un personnage iconoclaste et cool à la fois. L'actrice porte le film à elle seule. Il faut lui reconnaître cette qualité, sans elle le film serait tout bonnement nul. En l'état nous avons droit à une bobine qui fleure bon les 80's, son image, ses incrustations à l'écran, ses couleurs, sa musique et sa bêtise. Elvira est clairement le type de film irréalisable de nos jours, la sauce ne prendrait pas et surtout les dialogues ne passeraient pas la censure (blague anti-gay par exemple). Étonnant de voir David Greene dans cette aventure, d'ailleurs son jeu est plutôt fade. Ce film est un plaisir coupable que je redécouvre près de 25 ans après mon dernier visionnage, nostalgie et objectivité parsème mon avis.
Avant toute chose, petite rectification. Le film ne se passe pas en Angleterre comme indiqué sur le synopsis mais en Nouvelle Angleterre, ce qui n'a rien à voir. Et c'est aussi la région des sorcières et tout ce qui va avec.
Si vous aimez les parodies américaines des années 80, ce film est fait pour vous ! Petite mise en garde si vous décidez de le regarder en version originale, beaucoup de blagues sont liées aux années 80 aux... États-Unis ! Donc il n'est pas évident (voire impossible) de saisir toute la subtilité des blagues en 2023.
Le film se veut quand même assez drôle même s'il a forcément mal vieilli en 35 ans ! Elvira semble basée sur Morticia de la Famille Addams et Frank-N-Furter de The Rocky Horror Picture Show. Il n'y a rien de vraiment horrifique dans ce film, il s'agit surtout d'une parodie de films des années 80 avec une héroïne très peu vêtue mais qui s'assume pleinement tout en étant pleine d'esprit. Ce qui était rare dans les années 80... assez pour le souligner et donc saluer ce film pour son audace. Évidemment le film fit un four à sa sortie mais reste un classique du genre.
Tout n'est pas parfait, loin de là (il y a pas mal de longueurs et 1h36 est bien assez suffisant vu la storyline) mais son actrice principale rend le film totalement culte. Et en plus c'est une sacrée show girl !
C'est kitch, irrévérencieux, mais toujours bon enfant ! Film culte des années 80, Elvira reste un personnage iconique et ses punchlines sont un véritable régal.
Je suis assez partagé sur ce film. D'un côté, il y a de vraies bonnes idées qui en font une comédie horrifique originale, mais d'un autre côté, le film verse franchement dans la beauferie la plus assumée et ça m'a sorti à plusieurs reprises de mon immersion.
C'est ce que je regrette le plus avec ce film : les auteurs ont eu le sentiment qu'il était nécessaire de faire des blagues ultra graveleuses pour accrocher le public. Ainsi, vous aurez droit régulièrement à des références insistantes sur la poitrine généreuse d'Elvira. Je pense qu'on sera tous d'accord pour dire que ce n'était vraiment pas nécessaire, on s'en était rendu compte tout seul.
On va même pousser la beauferie jusqu'à faire tomber une saucisse dans son décolleté pour que ça forme un pénis ...
Cela paraît en total décalage avec le personnage de femme forte, indépendante, qui s'assume et ne se laisse pas marcher sur les pieds par les hommes, les autres femmes jalouses et les bigots. Elvira, c'est un personnage féminin très moderne alors que ce film a déjà 33 ans (sans même parler de l'émission de TV encore plus ancienne) !
Alors gâcher ce potentiel en la réduisant à sa poitrine (et dans une scène à son fessier), je trouve ça franchement dommage.
Heureusement, j'ai pu me rabattre sur cette histoire qui enchaîne de bonnes idées et qui est parvenu à me divertir avec des instants où ils mélangent horreur et humour et font quelques références bien placées au cinéma d'épouvante.
Par moment, j'ai même pensé à un Charmed avant l'heure : cette histoire de famille, de grimoire et de manoir, avec des effets spéciaux un peu claqués mais qui dégage malgré tout une certaine sympathie, ça me renvoie à cette série que j'aimais bien plus jeune.
En tout cas, on peut saluer le travail de Cassandra Peterson qui est pleinement investie dans son rôle, donne de sa personne et fait vivre Elvira à l'écran. Le film lui doit énormément. Et en tout cas suffisamment pour me donner envie de regarder sa suite.
4 693 abonnés
18 103 critiques
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1,0
Publiée le 26 août 2021
J'admets volontiers que j'ai regardé ce film pour la même raison que tout le monde. Pour fixer Elvira et Cassandra Peterson nous montre à nouveau ce qu'elle fait de mieux c'est a dire pas grand chose. Le scénario est aussi excessif que le jeu des acteurs. Je savais que j'allais avoir droit à un humour des jeux de mots et des sous-entendus très usés et très peu originaux et ce film me les a certainement fournis. Cassandra Peterson voulait à l'origine que Tim Burton réalise ce film mais malheureusement il était trop occupé à faire l'excellent Beetlejuice sinon avec lui comme réalisateur ce film aurait pu être très bon. Si nous sommes d'humeur à nous contenter de regarder de la poudre aux yeux et d'écouter un tas de vieilles blagues racontées par des acteurs de série B ce film est fait pour nous et je veux le dire dans le bon sens du terme. Il n'y a rien de mal à cela du tout. Je vous encourage à vous réunir avec des amis et à boire un verre car vous en auraient besoin et à en rire un bon coup. Tous les films ne sont pas forcément le Silence des agneaux malheureusement...
Elvira est complètement folle ! Décalée, n'ayant rien à faire de rien, hilarante... Une cinglée qu'on adore. En mode 80's, cette comédie est en tout point réussie, avec un soupçon de fantastique, prétexte à des répliques débiles, et des personnages caricaturés à mort pour notre plus grand plaisir (le puritanisme est exacerbé et donne des joutes verbales avec Elvira tout simplement délicieuses). Je les vu 200 fois, je rigole à chaque fois, même en le connaissant par cœur 🤣. Inévitable !
Une comédie horrifique drôle et irrévérencieuse à consommer sans modération !
Le personnage est une incroyable trouvaille. Elvira, incarnée par l'incomparable Cassandra Peterson, a marqué toute une génération avec ses tenus, ses mimiques... Elle paraît aujourd'hui encore en décalage avec le monde et les codes sociaux, alors imaginez une telle héroïne à l'époque de la sortie... Le film se regarde avec un plaisir coupable mais assumé. Rien n'est pris au sérieux, c'est un amusant mélange d'humour-épouvante, complètement kitsch et décalé. C'est à découvrir: une histoire sur la tolérance, avec du bon sentiment et beaucoup de surprises. Elvira est une icône de la Pop culture et il FAUT voir SON film... Ambiance garantie.
Voici un pur produit des années 80, esthétique que l'on pourrait volontiers qualifier aujourd'hui de kitsch, des références à foison plutôt bien amenée pour certaines, et un rythme plutôt soutenu, servi par un scénario simple mais efficace. Ce film se laisse regarder en somme! Quel dommage que le traitement de la femme soit si dégradant. Le personnage d'Elvira se pose contre la mouvance conservatrice Américaine, et pourtant, la forme adoptée pour ce métrage indique tout le contraire! Combien de cadrages non-justifiés proposent à la vue du spectateur les fesses de l'actrice? Certes, Elvira reste indépendante de l'envie des nombreux autres personnages la convoitant, mais la caméra ne cesse de nous indiquer qu'elle n'est qu'un objet de convoitise. Le film n'aurait-il pas été plus intéréssant en développant autrement un personnage qui se pose pourtant en rébellion d'une certaine forme de représentation audiovisuelle? Le film n'a pas pour prétention d'être un grand film, il n'est donc pas nécéssaire de s'attarder sur la mise en scène, proposant trop peu de belles choses esthétiques, et beaucoup trop de plans sans aucun intérêt. Nous aurions pu avoir une chouette comédie horrifique féministe, nous n'en avons qu'une caricature mal maîtrisée.
Culte ce film même si tout n'est pas parfait à commencer par le scénario, cassandra porte ce film à elle toute seule, puis soyons honnête son corps de rêve joue aussi beaucoup.
Toute la quintessence des années 1980 dans ce film : du sexy sans être vulgaire, du délire assumé, des effets spéciaux kitschs, un scénario totalement barré et au final, un cocktail du tonnerre. Elvira c'est effectivement un monument des films horrifico-comiques de cette période qui savaient donner du plaisir sans se prendre au sérieux mais avec une mise en scène crédible. Il est vrai que la prestation, très esthétique, de Cassandra Peterson joue énormément tout au long de ce film (avec une ressemblance assez poussée de Vampira) dont le scénario tient en une ligne : une starlette nymphomane en déchéance rêvant de Las Vegas hérite d'un manoir perdu dans le Massachusetts où elle va bouleverser le train de vie bien réglé et austère de la communauté. C'est un très bon divertissement qu'il faut regarder avec une pointe de tendresse car n'oublions pas que l'oeuvre date de 1988 tout de même!
Film qui a marquer les annés 80 pour beaucoup de perssone.C'est Cassandra Peterson qui a crée Elvira .Malgré l'humour vulgaire,aucun fond,manque d'originalité ce film est plaisant a regardé .Les effet speciaux font tache. Elvira vous énervera au plus au point.De une parce qu'elle est vulgaire, de deux parce qu'elle sort des blague a la c*** toute les seconde,est de trois parce qu'elle est matérialiste est c***.Mais sinon elle est trés carissmatique .Les Simpson on fait un cameo sur elle,Le mode zombie de Call of Duty l'on mis dans leur jeux video. 1988 premier film de Cassandra Peterson aprés sa elle ferait des spectactle est une serie tv , mais petit a petit la mode Elvira s'estompe.Elle revient sur scene avec un film de 2002 qui est nul,encore plus vulgaire que celui de 1988.Mais attention Cassandra Peterson n'a pas abondonner sont altaire egoe est revien sur scene.Elle a 66 ans mais elle sont fou elle continu a s'habiller comme si elle avée 18ans.En gros ELVIRA,MAÎTRESSE DES TÉNÈBRES c'est cool (point)
Ce petit film bien sympathique datant de la fin des années 80 et réalisé par James Signorelli est vraiment pas mal et il divertit bien le spectateur, il remplit donc pour ça bien son rôle. Le scénario n'est pas super original, c'est l'histoire d'une fille qui présente des films d'horreur bas de gamme à la télé et qui décidé de devenir une star à Las Vegas mais entre temps, elle apprend que sa grande-tante vient de mourir et lui lègue son manoir, son chien et un étrange livre de cuisine. L’humour ne fait pas dans la dentelle mais il n'en devient pas non plus lourd, le film réussit à garder un juste milieu entre vulgaire et le marrant, ce qui est une très bonne chose car cela fonctionne très bien tout le long du film. Le personnage principal, à savoir Elvira, est assez drôle de part son caractère excentrique, sa façon de parler et ses gestuelles mais ne monopolise pas non plus tout le film car les autres personnages sont aussi assez drôles et on aime en détester certains. Le rythme est bon, on ne se s'ennuie pas et il n'y a pas de longueurs. Du coté des effets spéciaux, certes ils ont vieillis surtout que ce n'est pas un film à gros budget, mais ce n'est pas si choquant que ça. Les acteurs jouent plutôt bien dans l'ensemble même si on peut leur reprocher quelque fois de surjouer et la B.O est très sympa. "Elvira, Maîtresse des Ténèbres" est donc un film sans prétention et très sympa qui se laisse regarder facilement.